Violoniste, professeur, et compositeur, Louis Spohr
(1784 - 1859) a été décrit par le célèbre
Paganini, pas moins comme \"Le chanteur le plus
remarquable sur le violon.\" L\'un des virtuoses de
premier plan de son époque, Spohr était un homme
d\'une stature exceptionnelle (physiquement, moralement
et intellectuellement, il avait plus de six pieds six
pouces de hauteur), et comme franc-maçon, d\'esprit
libéral, il fut remarqué pour sa noblesse de coeur et
d’acte. De son propre aveu, S...(+)
Violoniste, professeur, et compositeur, Louis Spohr
(1784 - 1859) a été décrit par le célèbre
Paganini, pas moins comme \"Le chanteur le plus
remarquable sur le violon.\" L\'un des virtuoses de
premier plan de son époque, Spohr était un homme
d\'une stature exceptionnelle (physiquement, moralement
et intellectuellement, il avait plus de six pieds six
pouces de hauteur), et comme franc-maçon, d\'esprit
libéral, il fut remarqué pour sa noblesse de coeur et
d’acte. De son propre aveu, Spohr a été \"dans sa
prime jeunesse, très sensible à la beauté
féminine,\" et en 1805 (peu de temps après, est
devenu Directeur de musique à la Cour de Gotha) ;
très épris de la jeune, brillante et belle harpiste
Dorette Scheidler, (la talentueuse fille de l\'un des
chanteurs de justice). Scheidler est devenue la femme
de Spohr en février 1806. Spohr a écrit toute une
série de sonates et autres pièces pour violon et
harpe afin que le couple puisse jouer ensemble. Chaque
oeuvre utilisait une composition ingénieuse, cependant
l’ensemble n’était pas très harmonieux à cause
des caractéristiques inhérentes à chaque instrument.
Spohr s’est rendu compte que la plage dans laquelle
le violon sonnait le plus efficacement était ce qui
convenait le moins pour la harpe. Il a solutionné ce
problème en notant que la harpe devait être accordée
un demi-ton en dessous du diapason (dans une clé
plate), tandis que le violon le serait un demi-ton en
dessous de la partie de harpe. Ainsi la partie
concernant la harpe est écrite en E bémol majeur
assimilée à une partie de violon dans la clé de D.
La Sonate Concertante , op. 113 (écrite en 1805 mais
publiée beaucoup plus tard), fut en fait le premier
travail dans lequel cette nouvelle pratique fut
utilisée. La pièce comprend trois mouvements et dure
environ 20 minutes.
Il s\'agit de la finale, sous forme de Rondo
(Allegretto) qui déploie plusieurs mélodies légères
et affables, encore une fois composées plus ou moins
avec des parties inégales entre les deux instruments.
J’ai fait cet arrangement pour flûte et harpe
destiné à l\'origine pour violon.