Entrée très romantique avec ces trémolos. On pense à Beethoven. Mais le bourdon russe affirme. Des mouvement de contrepoint. Rien de ce qu'on avait entendu dans les deux pièces précédentes. Toute l'écriture est parfaite. Les cuivres montent après les deux couches qui chantent toujours et encore en boléro. Le Chapitre II va s'ouvrir avec un solo ponctué de pizzicati. Le calme avant l?émotion vacillante du Chapitre III. L'atmosphère exotise une danse populaire genre Tintin moldave. Denys Vignon est un coloriste né. Ses phrases jamais longues passent le relai généreusement et souvent. L'estompe et le dégradé est délicatement ? Chapitre IV, des trémolos beethovéniens, lancinant du Ravel apparaissent. On est perdu par des couleurs de vitrail ou de papier huilé. Quel siècle. Pour toucher quoi ? Dans quel but ? Quels horizons atteignons-nous ? Chapitre V, voici Richard Strauss avec sa tenues des cuivres et psalmodie des timbales. Roulement et roulement encore, jusqu'à l'extinction. La mélodie n'est jamais compliquée, bien finie, brève et efficace. Tout se fond et se développe, s'enveloppe, se love jusqu'à s'étourdir. La source a dit beaucoup et se tarit sourdement dans le dernier appel en triple piano.
un très beau tissu orchestral. Plénitude. Arrivée de la turbulence et des mouvements contraires annoncée par la flûte. Tension et dissonance. Calme apaisant des violons. Dolce. Silence. Scène III. Le trémolo des cordes se charge de la tempête du cor et du basson. Scène IV. Majesté à la Richard Strauss. Eclat des cuivres, morcellement des timbales. Dans ce Tableau d'Une Exposition bis, un hautbois flûté se lamente. Epilogue. Les bois reprennent moriendo l'éclat des cuivres. La messe est dite.