Une mélancolie fragile et fluctuante comme un grave de raisin tournant au vif écarlate. Une armée de souvenirs affluent comme des tambours et retombent decrescendo dans l'oubli. Plein d'histoire. La 3e plus espiègle au quart de l'oeuvre où fleure une danse paysane ponctuée comme toujours des cuivres et des percussions qui alourdissent le pas qui lui aussi s'efface à l'humeur, à l'envie et reviennent réveiller le dormeur attablé le verre à la main. Ca danse et raconte, et le violoneux dit son aventure que tous reprennent en canon. A la minute 06:13 le décor change au son délicat et lointain du hautbois quand le vent fait bruisser l'horizon. La tempête s'annonce, elle sera russe et slave. Un magnifique duo mes.07:45 éveille les sens et la nostalgie à la façon de Marc Chagal. La vie est rude en ces pays. Ca frappe le fer ...min 09:27 l'orchestre joue du Louis Vierne par instant, l'orchestre se fait orgue ... min 10:38 les papillons ont envahi la scène empêchant Paul Vignon le chef d'orchestre de lever sa baguette. min 11:52 le cri, l'Annonciation ... Ces roulement d'acouphène incessants. Peu avant la fin 12:36, le hautbois joue presque seul, éploré et essaye sa IXe et future Symphonie. Bravo Denys ! Bravo maître !
↪ Cette 8ème pièce symphonique commence dans la bonne humeur et progresse inexorablement vers la mélancolie. Je ne sais pas si la vie est comme cela, mais cette pièce décrit assurément mon état d'esprit présent. Me serai-je égaré au 19ème siècle! Merci François de ton analyse stricte et précise de cette 8ème pièce symphonique qui m'a fait pas mal transpirer!...
la vie est comme cela, mais cette pièce décrit assurément mon état d'esprit présent. Me serai-je égaré au 19ème siècle!
Merci François de ton analyse stricte et précise de cette 8ème pièce symphonique qui m'a fait pas mal transpirer!...