Impressionnante prolifération musicale au départ d'une simple broderie (celle du Noël de Gruber posté juste avant), et dont le systématisme (échos, inversions et autres répétitions) peut paraître excessif, mais il suscite ici le même genre d'effet hypnotique que celui qui a sans doute fait le succès de ce Noël, tout en remplaçant la guimauve naïve par une sorte de désespoir lucide.
Un noble et magnifique écho, un "arsis" et un "tesis", une levée et une posée. Aucune corde de récitation. Un morceau fantastique avec une tête et des pieds. une sorte d' "être sans tronc". Un chapiteau silencieux se lève dans le second mouvement, triste et délicat. C'est l'amertume, les regards embués du misérable. Les couleurs sont admirables. La pédale piano résonne imperceptiblement. Aucune dissonance. …Seules quelques "rosalies" mes semblent longues, mais la reprise devient alors bien plus éclatante. Des deux parties A et B, ma préférée est la partie centrale B. Un immense bravo au compositeur qui délivre en silence le "dérisoire", ce que personne ne voit. L'homme, c'est à dire, chacun de nous est là, qui déteste son prochain, et ça, on le voit. Cette peinture est notre "honte" à tous. Cette pièce est émouvante. Elle installe un grand vide et un profond malaise, aussi forts que le "cri" du peintre expressionniste norvégien, Edvard Münch. Cette pièce est habitée et nul ne peut l'effacer. Merci à Denys de partager une oeuvre aussi puissante, riche et intérieure. Cordialement. François. A noble and beautiful echo, "arsis" and "tesis", a lift and asked. No rope recitation. A fantastic piece with head and feet. a kind of "being without trunk." A tent stands silent in the second movement, sad and delicate. It is bitter, misty eyes of miserable. The colors are wonderful. Pedal piano sounds imperceptibly. No dissonance. ?? Only a few "rosalies" my seem long, but the recovery becomes more radiant. Both Parts A and B, my favorite is the central part B. A huge congratulations to the composer who delivers silence "ridiculous" that nobody sees. Man, that is to say, each of us is, who hates his neighbor, and that it sees. This painting is our "shame" at all. This piece is moving. It installs a large hole and a deep malaise as strong as the "cry" of the Norwegian expressionist painter Edvard Munch. This piece is inhabited and no one can erase. Denys thank you to share a work as powerful and rich interior. Cordially. François.
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