L'épitaphe de Seikilos, gravée sur une stèle
funéraire venant de Haydin en Turquie et conservée au
Musée national de Copenhague, est la plus ancienne
partition musicale qui nous soit parvenue intacte. Il y
en a d'autres plus anciennes (ici nous avons publié
l'hymne hourrite n ° 6, daté d'environ 1400 av.
J.C.), mais elles ne sont pas complets ou ne
contiennent pas de mélodie pouvant être reconstruite
avec une certitude suffisante. Ici, au contraire,
grâce à l'utilisation des lettres...(+)
L'épitaphe de Seikilos, gravée sur une stèle
funéraire venant de Haydin en Turquie et conservée au
Musée national de Copenhague, est la plus ancienne
partition musicale qui nous soit parvenue intacte. Il y
en a d'autres plus anciennes (ici nous avons publié
l'hymne hourrite n ° 6, daté d'environ 1400 av.
J.C.), mais elles ne sont pas complets ou ne
contiennent pas de mélodie pouvant être reconstruite
avec une certitude suffisante. Ici, au contraire,
grâce à l'utilisation des lettres de l'alphabet grec,
selon le schéma - tiré de Wikipedia - reproduit
au-dessus du titre, il est possible de reconstruire les
degrés au sein de la gamme grecque (formée de deux
tétrachords équivalents, comme notre gamme majeure),
ainsi que les accents et la durée des notes. La
tonalité cependant n'est pas indiquée, ni
l'indication du temps. Dans les transcriptions
actuelles on propose généralement des temps
ternaires; ici, considérant la destination funéraire
de la mélodie, nous avons préféré adopter un temps
binaire.