| Grand Traité
D'Instrumentation Et
D'Orchestration
Modernes (BERLIOZ HECTOR) [Partition] Barenreiter
dinstrumentation et dorchestration modernes. Par BERLIOZ HECTOR. / Répertoire /...(+)
dinstrumentation et dorchestration modernes. Par BERLIOZ HECTOR. / Répertoire / Livre
504.60 EUR - vendu par LMI-partitions Délais: 2-5 jours - En Stock Fournisseur | |
| Fragments De
L'Apocalypse Pour
Grand Orchestre
D'Instruments A`
Vent (Conducteur) En Français Orchestre d'harmonie [Conducteur] Delatour France
 Cette pièce pour grand orchestre d'harmonie trouve sa source d'inspiration da...(+)
 Cette pièce pour grand orchestre d'harmonie trouve sa source d'inspiration dans quatre versets de l'Apocalypse de Saint-Jean, Le compositeur a essayé de donner un équivalent sonore aux visions grandioses, fabuleuses et incroyablement riches en couleurs de ce livre qui exprime une foi inébranlable bien plus que la crainte d'hypothétiques catastrophes, Les inépuisables ressources sonores du grand orchestre d'instruments à vent sont ici traitées dans un esprit très proche d'Olivier Messiaen, à la mémoire de qui l'oeuvre est dédiée, / Orchestre D'Harmonie
19.81 EUR - vendu par LMI-partitions Délais: Sur commande | |
| Fragments De
L'Apocalypse Pour
Grand Orchestre
D'Instruments A`
Vent (Materiel) En Français Orchestre d'harmonie Delatour France
 Cette pièce pour grand orchestre d'harmonie trouve sa source d'inspiration da...(+)
 Cette pièce pour grand orchestre d'harmonie trouve sa source d'inspiration dans quatre versets de l'Apocalypse de Saint-Jean, Le compositeur a essayé de donner un équivalent sonore aux visions grandioses, fabuleuses et incroyablement riches en couleurs de ce livre qui exprime une foi inébranlable bien plus que la crainte d'hypothétiques catastrophes, Les inépuisables ressources sonores du grand orchestre d'instruments à vent sont ici traitées dans un esprit très proche d'Olivier Messiaen, à la mémoire de qui l'oeuvre est dédiée, / Orchestre D'Harmonie
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| Méthodes Et
Traités - 7
Volumes - France 1800 -
1860 Flûte traversière Anne Fuzeau Productions
Anne Fuzeau Classique vous propose tous les textes théoriques, méthodes, trait...(+)
Anne Fuzeau Classique vous propose tous les textes théoriques, méthodes, traités, articles, partitions de musique classique concernant la flûte traversière.Ces méthodes anciennes sont reproduites en fac-similé et regroupés en - sept volumes.Volume 1 (Réf. 5951) : HOLTZAPPFEL - - Antoine HUGOT et Johann Georg WUNDERLICH - - V. MICHEL - - PERAULT - - H. TREZYVolume 2 (Réf. 5952) : Benoit Tranquille BERBIGUIER - - E.M.M. MIROIR - Antoine REICHA - - Johann Georg WUNDERLICH.Volume 3 - (Réf. 5953) : P. BIGOT - - Victor Jean Baptiste COCHE (1) - - Louis DROUET - - Jacques Hippolyte Aristide FARRENC - - François Joseph FETIS - - Jean Georges KASTNER (1-2) - - Pierre VAILLANT - - Eugène WALCKIERS. - Volume 4 - (Réf. 5954) : Paul Hippolyte - CAMUS - Victor Jean-Baptiste COCHEVolume 5 (Réf. 5955) : Hector BERLIOZ - - V. BRETONNIERE - - Jean Georg KASTNER (3) - - L. NADAUDVolume 6 (Réf. 5956) : Louis DORUS - - Henri SOUSSMAN - - Jean-Louis TULOUVolume 7 - (Réf. 5957) : N. BOUSQUET - - Victor CORNETTE - - Philippe GATTERMANN (1-2)Table des matières : Volume 1 : Perault : Méthode pour la flûte - c.1800Michel V. : Nouvelle méthode de flûte - 1802Trezy H. : Doigter de la flûte - c.1802Hugot Antoine et Wunderlich Johann Georg : Méthode de flûte du conservatoire - 1804Holtzappfel : Par brevet d'invention - c.1810Volume - 2 :Wunderlich Johann Georg : Principes élémentaires - c.1812Reicha Antoine : Cours de composition - 1816Miroir E.M.M : La clef de l'orchestre - 1818Berbiguier Benoît Tranquille : Nouvelle méthode pour la flûte - c.1818Volume - 3 :Vaillant Pierre : Nouvelle méthode de flûte - c.1826Douët Louis : Méthode pour la flûte - c.1827Walckiers Eugène : Méthode de flûte - c.1829Bigot P. : Solfège pour la flûte - après 1832Fetis François Joseph : Exposition des produits de l'industrie - 1834Kastner Jean Georges : Traité Général - 1836Kastner Jean Georges : Supplément Traité Général - c.1837Coche Victor Jean Baptiste : Examen critique - 1838Farreng Jacques Hippolyte Aristide : Flûte Boehm - 1838Volume - 4 :Camus Paul Hippolyte : Méthode pour la nouvelle flûte - 1839Coche Victor Jean Baptiste : Méthode pour servir - 1839Volume - 5 :Bretonnière V. : Méthode complète théorique et pratique - 1840Nadaud L. : Méthode de flûte - 1841Kastner Jean Georges : Méthode élémentaire - 1844Berlioz Hector : Grand traité d'instrumentation - 1844Volume - 6 :Dorus Vincent Joseph Van Steerkiste : L'étude de la nouvelle flûte - 1845Soussman Henri : Ecole pratique de la flûte - 1850Tulou Jean Louis : Méthode de flûte - 1851Volume - 7 :Gattermann Philippe : Méthode de flûte - c.1851Cornette Victor : Méthode de flûte - 1855Bousquet N. : Méthode de flûte - 1858Gattermann Philippe : Méthode précédée des principes - c.1861Téléchargez le catalogue Anne Fuzeau Classique / Flûte Traversière / 2264 pages / niveau : 1 / Fac-Similés - Format: 24 X 33
585.70 EUR - vendu par LMI-partitions Délais: Sur commande | |
| Grand Traité
D'Instrumentation Et
D'Orchestration
Modernes (BERLIOZ) [Partition] Barenreiter
Par BERLIOZ. / Répertoire / Livre
461.20 EUR - vendu par LMI-partitions Délais: 2-5 jours - En Stock Fournisseur | |
| L'Asie
D'Après
Tiepolo (DUFOURT HUGUES) En Français Ensemble [Partition] Lemoine, Henry
Par DUFOURT HUGUES. Entre 1752 et 1753, Giovanni Battista Tiepolo décora l'imme...(+)
Par DUFOURT HUGUES. Entre 1752 et 1753, Giovanni Battista Tiepolo décora l'immense voûte du Grand Escalier d'Honneur de la Résidence de Würzburg, dont Balthasar Neumann, l'architecte-ingénieur des Schönborn, premier architecte du prince-évêque, avait assumé la construction. Après la paix d'Utrecht, le comte Johann Philipp Franz von Schönborn ouvre l'un des plus importants chantiers de l'époque, celui du château de Würzburg, et le confie en 1719 à Neumann. L'originalité de Neumann consiste en une pensée géométrique particulièrement apte à concevoir et combiner les volumes, à orchestrer les surfaces et les effets de profondeur. Neumann avait reçu une formation d'artilleur et d'ingénieur militaire et nourrissait une passion des synthèses lotharingiennes, quand il n'embrassait pas des projets de 'grande architecture' européenne. Lointain héritier de Guarini, il pousse plus loin qu'aucun autre architecte allemand la réflexion novatrice sur les structures et résout ses problèmes d'espace par ce que les historiens d'art appellent une 'interpénétration syncopée'. Neumann aimait l'ampleur, non la pompe pittoresque. Il voulut édifier à Würzburg un grandiose édifice de portée universelle.
En 1752, le prince-évêque Karl Philipp von Greiffenklau confia à Tiepolo l'exécution des fresques monumentales décorant la voûte en ellipse gigantesque de l'escalier d'honneur (30 x 18 m), où le peintre mit en scène l'Olympe et les quatre continents. Tiepolo s'acquitta de sa tâche en deux cent dix-huit journées de travail. La fresque - à l'exécution de laquelle ont contribué Giandomenico Tiepolo, Urlaub et peut-être même Lorenzo Tiepolo - est signée et datée de 1753 sur la corniche, au dessous de l'Asie. La vue d'ensemble du plafond, avec une perspective déformant les bords, est centrée, en plein ciel, sur la figure triomphante d'Apollon, dieu de la lumière. Il s'agit d'une représentation mythologique du lever du soleil. Il se dégage de cette vision de l'Olympe une impression d'émergence aérienne de la profondeur, irrésistible et vertigineuse. Sur la corniche, Tiepolo a représenté les Quatre parties du monde. L'allégorie de l'Afrique se situe à l'Est, du côté intérieur. L'Asie figure à l'Ouest, ornant le côté longitudinal donnant sur la Cour d'Honneur. Le mur ouest est percé de trois fenêtres et s'ouvre sur un horizon dégagé.
L'allégorie de l'Asie - emblème de la science et de la monarchie - apparaît en costume d'apparat, assise en amazone sur un éléphant et parée de joyaux somptueux. C'est une figure savante, animée d'un mouvement de torsion. La frise de l'Asie reste une énigme et la signification symbolique des divers personnages du groupe à l'obélisque n'a, par exemple, pas encore été entièrement élucidée. Des mondes historiques coexistent ou s'affrontent: on remarque le Golgotha, les hiéroglyphes de pierre, le serpent d'Esculape, l'obélisque, une pyramide et la princesse d'Egypte, la capture d'une tigresse, le perroquet, illustrant la faune, et surtout, au premier plan, la masse des esclaves enchaînés, des prisonniers gisant au sol ou des sujets prosternés. Cet aspect trouble de la frise a d'ailleurs retenu l'attention des commentateurs. La présence d'une escorte de soldats fait sans doute allusion à l'importance militaire du continent, mais il est manifeste que le thème de la captivité y est traité conjointement à celui de la servitude volontaire.
Un esprit nouveau souffle sur cette dernière frise: des figures dramatiques, livides, des plans fragmentés, des situations amèrement réalistes, un enchevêtrement de corps distordus et anonymes. Un vent immatériel semble tout ployer, tout emporter sur son passage, dans l'urgence d'une impérieuse nécessité. L'Asie se souvient des gravures de Rembrandt, retrouve la manière des vingt-quatre hallucinantes eaux-fortes - les Scherzi di fantasia (1739-1757) - de Tiepolo lui-même et annonce les Caprices de Goya. Le capriccio semble le principe formel de cette fresque monumentale: un assemblage fantastique d'éléments disparates, une recomposition insolite de mondes engloutis, une évocation morbide d'espaces cacéraux.
Je considère l'Asie de Tiepolo comme une sorte de manifeste anticipé de la musique de notre temps: un monde privé de couleurs, qui tourne au brun et au gris, et néanmoins dominé par une forme d'accélération expressive. Tiepolo a écrit là une sorte d'art poétique de la musique de l'avenir. On y découvre un éventail de vitesses, un spectre de vitesses, des espaces turbulents, des dispositifs en porte-à -faux, un entrelacs d'axes et de boucles. Flux, pivotements, tensions latérales, dilatations, projections, degrés d'éloignement sont les nouvelles catégories de cet art poétique. L'idée principale est qu'il faut s'attacher d'abord aux gestes élémentaires, qui priment la considération toujours seconde des spectres de variation.
Ma propre Asie d'après Tiepolo est une commande de la Westdeutscher Rundfunk et de l'Ensemble Recherche, avec le soutien de la Ernst von Siemens Musikstiftung. Elle fait suite à l'Afrique, créée dans les mêmes conditions en 2005 à Witten. J'ai employé dans l'Asie une large palette de percussions d'un type nouveau (gamme chromatique de gongs philippins, de cloches de vache, de rins japonais). J'ai réutilisé le procédé des temporalités paradoxales de Saturne, consistant à rapporter à une mesure métrique et métronomique commune des vitesses de déroulement et des types de développement et d'écriture très différents. La première partie de la pièce fait un emploi systématique des sons multiphoniques des instruments à vent, à la manière d'un continuum électronique. La fin, plus apaisée, gravite autour d'un duo de clarinette contrebasse et de marimba, dont la mélodie est obtenue par un jeu d'archets. Le piano tient d'un bout à l'autre un rôle central, dans une sorte de véhémence acoustique qui ne parviendrait jamais à la formulation subjective. Les cordes sont traitées à la manière d'un trio, avec des textures denses et saccadées.
Hugues Dufourt / contemporain / Répertoire / Ensemble
65.00 EUR - vendu par LMI-partitions Délais: Sur commande | |
| Le Livre Des Illusions
(MANTOVANI BRUNO) En Français Orchestre [Partition] Lemoine, Henry
Par MANTOVANI BRUNO. Lorsque Frank Madlener m'a proposé le projet de confronter...(+)
Par MANTOVANI BRUNO. Lorsque Frank Madlener m'a proposé le projet de confronter un orchestre symphonique avec la lutherie électronique, j'ai tout de suite accepté ce défi sachant qu'il me faudrait rapidement fixer des contraintes très fortes, tant le champ des possibles, qu'il soit instrumental ou électroacoustique, était infini. Mon idée initiale était d'utiliser pour la première fois des transformations en temps réel, afin d'assouplir les rapports de verticalité et d'utiliser l'informatique comme un moyen d'orchestration. Celle de Frank était de se demander comment l'électronique pouvait créer l'illusion d'un orchestre déployé dans l'espace, entourant le public, et créant des configurations acoustiques inouïes. Afin de travailler sur cette problématique, j'ai décidé d'utiliser une formation orchestrale défective, ou certains instruments (notamment ceux qui étaient les moins localisables à l'écoute, comme le basson ou le cor) seraient absents et 'remplacés' dans la texture générale par l'ordinateur.
Qui dit 'illusion' dit aussi 'surprise', et j'avais besoin, pour élaborer la forme de l'oeuvre, de prendre comme point de départ une source qui ait à la fois une grande diversité interne (une succession d'instants pourraient être traduits musicalement par autant de configurations acoustiques) et une cohérence. Rapidement, il m'est apparu que mes recherches étaient finalement très similaires à celles de l'immense chef espagnol Ferran Adrià , dont la cuisine joue en permanence sur le conflit entre connu et inconnu, entre référence et invention abstraite, et dont les menus sont 'composés' avec un sens de la forme absolument saisissant. Très régulièrement, je tente d'établir des liens entre la musique et les arts de la bouche (gastronomie, oenologie), par l'improvisation au piano sur des vins ou des mets, et par l'écriture (notamment d'un duo pour alto et piano, Quelques effervescences, qui s'inspire de vins pétillants du monde). Les deux univers me semblent intimement liés, dans l'immédiateté de la réception, et dans le parallélisme entre les sensations éprouvées (de nombreux musiciens font appel à des métaphores gustatives pour parler de leur travail : un accord 'épicé', une sonorité 'grasse', une orchestration 'acide'...).
Le menu que j'ai eu l'honneur de déguster en 2007 au restaurant 'El Bulli' s'articulait autour de 35 plats que j'ai utilisés chronologiquement, tant l'articulation entre le salé et le sucré, les mets marins et terriens, le végétal et l'animal était, en soi, une dramaturgie parfaite. L'illusion était présente dès le premier instant. Ainsi, 'l'olive sphérique' qui débutait ce repas jouait sur le contraste entre un objet visuellement identifiable (une olive) et son 'interprétation' surprenante (il s'agissait en fait d'une reconstruction visuelle de l'olive, mais qui n'était autre que de l'huile d'olive emprisonnée dans une fine couche gélatineuse verte : aspect et goût étaient en phase, mais la texture, elle, était inouïe). Musicalement, la traduction de ce plat était assez évidente : un impact reprenant l'explosion de cet met en bouche débute la pièce, et une texture plus continue vient évoquer le déploiement de l'huile dans la bouche.
Certains plats sont assez unitaires, d'autres contiennent en eux un parcours que j'ai fidèlement reproduit (par exemple la 'framboise au wasabi', qui se déguste en trois temps successifs). J'ai aussi mis en relation certains plats entre eux, afin de créer des 'retours' qui permettent à la structure musicale de sortir d'une logique de catalogue (par exemple, une fleur de capucine, dégustée avant les desserts, renvoie gustativement, et donc musicalement, à une amande fraîche qui, elle, est présente dans le premier quart du repas). Ce 'livre' s'achève sur la texture aérienne d'un papier effervescent au cassis qui conclut de façon suspensive une pièce particulièrement animée, où les masses sonores s'opposent de façon frontale, et viennent occuper tout l'espace de la salle de concert.
Commande de l'Orchestre de Paris et de l'Ircam, le Livre des illusions (hommage à Ferran Adrià ) est dédié à Marie Linden et Grégoire Biasini. Cette oeuvre a été créée à la salle Pleyel le 11 juin 2009 sous la direction de Jean Deroyer.
Bruno Mantovani
Liste des plats au menu du restaurant 'El Bulli' de Ferran Adrià , illustrés dans l'oeuvre de Bruno Mantovani:
- Olives sphériques
- Gin Fizz
- Chocolat sans chocolat #1 (pistache)
- Snack doré
- Mercedes
- Frites d'ananas lyophilisé
- Chocolat sans chocolat #2 (ananas)
- Meringue de betterave au yaourt
- Boule de cacao amer
- Chocolat sans chocolat #3 (cassis)
- G.P.
- Galette curry/cacahuètes
- Meringue à la pistache avec espuma de yaourt
- Eponge de sésame
- Dacquoise de pignons
- Framboise au wasabi
- Fleur de horchata
- Amande fraîche et huile d'amande
- Haricot géant à l'ail japonais
- Meringue au Schweppes avec fraises lyophilisées
- Anchois à la fleur de basilic
- Assiette italienne
- Risotto de pamplemousse
- Gnocchi de polenta
- Ravioles de graines de pimientos del Padron
- Couteaux aux algues
- Caviar d'escargots
- Concombres de mer avec cannelloni d'algues
- Anguille à la moelle/fleur de capucine/concombre
- Barbe à papa, glace à la banane
- Mûres à la liqueur de mûre
- Dessert blanc
- Fraises au vinaigre de Jerez
- Sablés mandarine/thé vert/menthe
- Papier effervescent au cassis / contemporain / Répertoire / Orchestre
80.50 EUR - vendu par LMI-partitions Délais: Sur commande | |
| JARRELL MICHAEL - SECHS
AUGENBLICKE Lemoine
Résumé22/02/2022 - Nantes, Cité internationale des Congrès - Orchestre Natio...(+)
Résumé22/02/2022 - Nantes, Cité internationale des Congrès - Orchestre National des Pays de la Loire, Pascal Rophé (direction) Description NomenclaturePropos de Michael Jarrellrecueillis par Stéphane FriederichQuelle est la genèse de la partition ?Au départ, je n'avais pas l'idée de composer une oeuvre en six parties plus ou moins brèves. J'ai souvent dit que la composition était pour moi une expérience éthique. C'est ma manière d'avancer dans la vie, d'essayer de comprendre qui je suis, qui nous sommes et peut signifier la vie. La musique n'est, pour moi, en rien une abstraction !Et, dans la période actuelle, la composition de pièces de grande ampleur m'est difficile. L'écriture de fragments musicaux, de moments musicaux - pour faire référence à Schubert – m'est apparue comme la solution la plus adaptée au temps présent. De fait, ces mouvements sont proches par leur état d'esprit, mais ne forment un ensemble achevé comme pourrait l'être les différents mouvements d'une symphonie, par exemple. J'expérimente, ici, des idées musicales auxquelles je tenais. S'il existe une dramaturgie propre à cette composition, elle serait inversée : les pièces les plus courtes sont au centre de l'œuvre comme une concentration ou une implosion de la matière sonore.Comment se structure la partition ?La première partie s'ouvre par de grands carillons d'une expressivité déclamatoire. Le rythme qui les porte est nerveux et haletant. Ce mouvement continu s'interrompt au centre de la pièce avant de reprendre. Ces carillons reviennent, mais cette fois-ci, ils jouent davantage sur les résonances. Le second morceau repose sur un ostinato rythmique croissant en intensité puis diminuant. Sur cette masse sonore pulsée, le hautbois solo tisse une mélodie traitée dans l'esprit de la variation. La troisième pièce, d'une durée plus courte, ferait songer à une boîte à musique dont la mélodie assez simple et jouée piano est portée par une orchestration complexe. Presque enchaîné avec celui qui précède, le quatrième morceau est tout aussi bref. Il s'agit d'une petite danse. En revanche, le cinquième prend forme dans un tempo très lent, jouant sur les contrastes entre les instruments les plus aigus et les plus graves de l'orchestre. L'écriture virtuose anime le finale. Les arpèges ascendants concentrent de plus en plus les voix vers les registres aigus de l'orchestre.Est-ce que l'orchestration ample de la partition et de format pourtant court, prélude à l'écriture d'œuvres de plus vastes dimensions ?Je ne le pense pas. Je comparerais éventuellement ma démarche présente avec celle du sculpteur Alberto Giacometti. A une période de sa création, il débutait une sculpture de grande dimension - L'Homme qui marche - à laquelle il retirait de plus en plus de matière pour aller à l'essentiel. Il terminait ses réductions qui tenaient parfois dans une boîte d'allumettes ! Pour ma part, je n'éprouve pas le besoin, actuellement, de produire quelque chose de grand au sens de la durée et de l'occupation massive de l'espace, à l'instar d'un Wagner ou d'un Stockhausen. Tout cela ne signifie pas que l'oeuvre d'aujourd'hui n'ait pas quelque influence sur les prochains manuscrits... Allez savoir... / Grand format / Lemoine
65.00 EUR - vendu par Woodbrass Délais: Sur commande | |
| Prost N. - Adolphe Sax
Album En Français Saxophone et Piano Lemoine, Henry
Adolphe Sax Album Discipline / Instrument : Saxophone et piano Genre : ...(+)
Adolphe Sax Album Discipline / Instrument : Saxophone et piano Genre : classique Média : Partition Nombre de pages : 36 12 Format : 23 x 31 cm Editeur : Lemoine Réf. : 28891 Date de parution : 31/05/2013 ISBN / ISMN : 9790230988919 Contenu BERLIOZ : 1er Solo - BIZET : Ouverture - BIZET : Intermezzo - DELIBES : Barcarolle - FRY : Berceuse - MASSENET : Vision - MASSENET : Air des Larmes - SAINT-SAENS : Orient - THOMAS : Deux chants du Pérou - THOMAS : Récit - WETTGE : Fantaisie Notice Adolphe Sax, inventeur génial du saxophone (breveté en 1846) est nommé au poste de Directeur de la Musique de Scène à l'Opéra de Paris entre 1847 et 1894. C'est la place idéale pour promouvoir et expérimenter ses instruments à l'orchestre - l'inventeur finit par imposer le saxophone dans certaines oeuvres lyriques, symphoniques, musiques de ballets et bien sûr les musiques régimentaires. On recense de nombreuses apparitions de l'instrument, d'abord timidement mêlé à l'orchestre puis dans de véritables solos pittoresques. Si l'intervention des saxophones dans la Corona d'Italia de G. Rossini, Tannhaüser de R. Wagner, la Damnation de Faust de H. Berlioz, Ondine et le pêcheur de P. Dukas, Hulda de C. Franck ou la 1re symphonie de A. Magnard demeure une tentative anecdotique, d'autres compositeurs comme G. Bizet, C. Saint-Saëns, A. Thomas, V. D'Indy, L. Delibes, G. Charpentier ou J. Massenet offrent à l'instrument de belles phrases chantées au sein même de l'orchestre. On ne compte guère qu'une poignée d'oeuvres de musique de chambre mixte avant 1900. En revanche, la formule saxophone accompagné d'un piano (ou d'une fanfare) est d'usage courant. Les musiques sont écrites principalement par les amis de l'inventeur, souvent chefs de musiques régimentaires qui utilisent un style simple et classique pour les besoins du divertissement de plein air (thèmes et variations virtuoses loin des grands chefs d'oeuvre romantiques de l'époque). Cette petite suite musicale retrace un parcours chronologique des solos de saxophone avant 1900, à découvrir avec une réduction de piano comme support harmonique. Hector Berlioz (1803-1869), véritable défenseur des inventions de Sax, vante les mérites du saxophone dans son Traité d'instrumentation. C'est lui qui utilise la 1re fois l'instrument dans une oeuvre pour 6 instruments à vent afin de saluer avec enthousiasme les inventions du célèbre facteur belge. Hymne pour les instruments de Sax sera donné en public le 3 février 1844 à Paris salle Hertz, Adolphe Sax jouant lui-même la partie de saxophone basse en Mib. La partition demeurant malheureusement introuvable, on sait néanmoins que l'Hymne était une adaptation de son Chant sacré pour choeur composé quelques mois plus tôt. Le 1er solo présenté ici est une possible reconstitution du solo de saxophone. La Berceuse, solo originellement joué au saxophone soprano, est extraite de Santa Claus Symphony (1853) de William Henry Fry (1813-1854). Le compositeur né américain était un fervent admirateur d'Adolphe Sax et le 1er compositeur américain à écrire pour grand orchestre. Ce solo est symbolique : il s'agirait de la première intégration du saxophone aux Etats-Unis, 50 ans avant le jazz dixieland. Récit est une véritable cadence consacrée au saxophone alto sur un accompagnement de pizzicati de cordes et tenues de cuivres. Ce récit est extrait du récit et prologue du 2nd tableau de l'Acte II de l'opéra Hamlet (1868) de Ambroise Thomas (1811-1896). Les deux chants du Pérou (1865) sont originellement harmonisés habilement pour 3 saxophones d'après des chants joués par les Indiens sur la Quena, leur instrument national. Orient est un solo de saxophone tiré de la grande marche militaire pour orchestre à vents Orient et Occident opus 25 (1869). Camille Saint-Saëns (1835-1921) a souvent utilisé le pupitre de saxophones, tant dans ses ouvrages symphoniques que lyriques. L'Ouverture et l'Intermezzo de Georges Bizet (1838-1875) sont des solos de saxophone alto des plus remarquables. Ils sont extraits des suites pour orchestre de la musique de scène de l'Arlésienne (1872). La Barcarolle de Léo Delibes (1836-1891) est tirée de son ballet séduisant Sylvia (1876). On y entend un solo très élégant au saxophone alto. Jules Massenet (1842-1912) utilise le saxophone de nombreuses fois. On apprécie bien sûr la valse avec saxophone dans son opéra Le Roi de Lahore, mais c'est surtout grâce à son opéra Werther que le saxophone a été reconnu. Dans l'Air des larmes de Werther (1892), le saxophone dialogue superbement avec le personnage de Charlotte. Le solo de Vision est un chant au saxophone alto qui donne la réplique à Hérode dans l'opéra Hérodiade (1881). La Fantaisie de ce recueil est un extrait de la Fantaisie variée pour saxophone et piano (1889). Elément du patrimoine historique du saxophoniste, cette pièce est typique des musiques légères et décontractées de l'époque. Léon Wettge (1844-1909) était chef de musique du 28e régiment d'artillerie de Versailles avant d'être chef de la Garde Républicaine. Nicolas Prost
27.00 EUR - vendu par Woodbrass Délais: Sur commande | |
| Adolphe Sax Album (PROST
NICOLAS) En Français Saxophone et Piano [Partition] Lemoine, Henry
Par PROST NICOLAS. Adolphe Sax, inventeur génial du saxophone (breveté en 1846...(+)
Par PROST NICOLAS. Adolphe Sax, inventeur génial du saxophone (breveté en 1846) est nommé au poste de Directeur de la Musique de Scène à l'Opéra de Paris entre 1847 et 1894. C'est la place idéale pour promouvoir et expérimenter ses instruments à l'orchestre - l'inventeur finit par imposer le saxophone dans certaines oeuvres lyriques, symphoniques, musiques de ballets et bien sûr les musiques régimentaires.
On recense de nombreuses apparitions de l'instrument, d'abord timidement mêlé à l'orchestre puis dans de véritables solos pittoresques.
Si l'intervention des saxophones dans la Corona d'Italia de G. Rossini, Tannhaüser de R. Wagner, la Damnation de Faust de H. Berlioz, Ondine et le pêcheur de P. Dukas, Hulda de C. Franck ou la 1re symphonie de A. Magnard demeure une tentative anecdotique, d'autres compositeurs comme G. Bizet, C. Saint-Saëns, A. Thomas, V. D'Indy, L. Delibes, G. Charpentier ou J. Massenet offrent à l'instrument de belles phrases chantées au sein même de l'orchestre.
On ne compte guère qu'une poignée d'oeuvres de musique de chambre mixte avant 1900. En revanche, la formule saxophone accompagné d'un piano (ou d'une fanfare) est d'usage courant. Les musiques sont écrites principalement par les amis de l'inventeur, souvent chefs de musiques régimentaires qui utilisent un style simple et classique pour les besoins du divertissement de plein air (thèmes et variations virtuoses loin des grands chefs d'oeuvre romantiques de l'époque).
Cette petite suite musicale retrace un parcours chronologique des solos de saxophone avant 1900, à découvrir avec une réduction de piano comme support harmonique.
Hector Berlioz (1803-1869), véritable défenseur des inventions de Sax, vante les mérites du saxophone dans son Traité d'instrumentation. C'est lui qui utilise la 1re fois l'instrument dans une oeuvre pour 6 instruments à vent afin de saluer avec enthousiasme les inventions du célèbre facteur belge. Hymne pour les instruments de Sax sera donné en public le 3 février 1844 à Paris salle Hertz, Adolphe Sax jouant lui-même la partie de saxophone basse en Mib. La partition demeurant malheureusement introuvable, on sait néanmoins que l'Hymne était une adaptation de son Chant sacré pour choeur composé quelques mois plus tôt. Le 1er solo présenté ici est une possible reconstitution du solo de saxophone.
La Berceuse, solo originellement joué au saxophone soprano, est extraite de Santa Claus Symphony (1853) de William Henry Fry (1813-1854). Le compositeur né américain était un fervent admirateur d'Adolphe Sax et le 1er compositeur américain à écrire pour grand orchestre. Ce solo est symbolique : il s'agirait de la première intégration du saxophone aux Etats-Unis, 50 ans avant le jazz dixieland.
Récit est une véritable cadence consacrée au saxophone alto sur un accompagnement de pizzicati de cordes et tenues de cuivres. Ce récit est extrait du récit et prologue du 2nd tableau de l'Acte II de l'opéra Hamlet (1868) de Ambroise Thomas (1811-1896). Les deux chants du Pérou (1865) sont originellement harmonisés habilement pour 3 saxophones d'après des chants joués par les Indiens sur 'la Quena', leur instrument national.
Orient est un solo de saxophone tiré de la grande marche militaire pour orchestre à vents Orient et Occident opus 25 (1869). Camille Saint-Saëns (1835-1921) a souvent utilisé le pupitre de saxophones, tant dans ses ouvrages symphoniques que lyriques.
L'Ouverture et l'Intermezzo de Georges Bizet (1838-1875) sont des solos de saxophone alto des plus remarquables. Ils sont extraits des suites pour orchestre de la musique de scène de l'Arlésienne (1872).
La Barcarolle de Léo Delibes (1836-1891) est tirée de son ballet séduisant Sylvia (1876). On y entend un solo très élégant au saxophone alto.
Jules Massenet (1842-1912) utilise le saxophone de nombreuses fois. On apprécie bien sûr la valse avec saxophone dans son opéra Le Roi de Lahore, mais c'est surtout grâce à son opéra Werther que le saxophone a été reconnu. Dans l'Air des larmes de Werther (1892), le saxophone dialogue superbement avec le personnage de Charlotte. Le solo de Vision est un chant au saxophone alto qui donne la réplique à Hérode dans l'opéra Hérodiade (1881).
La Fantaisie de ce recueil est un extrait de la Fantaisie variée pour saxophone et piano (1889). Elément du patrimoine historique du saxophoniste, cette pièce est typique des musiques légères et décontractées de l'époque. Léon Wettge (1844-1909) était chef de musique du 28e régiment d'artillerie de Versailles avant d'être chef de la Garde Républicaine. / classique / Répertoire / Saxophone et Piano
28.40 EUR - vendu par LMI-partitions Délais: En Stock | |
| La Métamorphose
(LEVINAS MICHAEL) En Français Soli, choeur mixte et accompagnement Soli, chœur mixte et orchestre [Partition] Lemoine, Henry
Par LEVINAS MICHAEL. Précédé de Je, tu, il, prologue à La Métamorphose sur ...(+)
Par LEVINAS MICHAEL. Précédé de Je, tu, il, prologue à La Métamorphose sur un texte de Valère Novarina.
Au sortir d'un rêve agité, Grégor Samsa s'éveille pour vivre un véritable cauchemar, celui de sa transformation en énorme cancrelat. Tout le monde connaît cette nouvelle de Kafka - elle appartient désormais à nos mythologies contemporaines. L'idée d'en faire un opéra est tellement excitante qu'on en serait presque à se demander pourquoi une telle adaptation n'a encore jamais été tentée. Peut-être parce que la perspective donne le vertige et que l'histoire elle-même semble veiller à sa propre irreprésentabilité ?
Il aura fallu attendre près d'un siècle pour que le texte se métamorphose en opéra grâce à Michaël Levinas et à l'équipe artistique qu'il a réunie. Avec Valère Novarina et Emmanuel Moses, le compositeur opère un travail sur la langue pour révéler sa vocalité lyrique. Le chant du 'sopraniste' Fabrice Di Falco et des autres interprètes est ensuite traité par des techniques d'hybridation informatiques [réalisées à l'Ircam, NDLR].
Toujours en quête 'd'une suggestion d'ébranlement dramatique dans la vibration du son' comme s'il y avait un 'au-delà du son dans le son', la musique de Levinas s'ouvre au fantastique. Ce sentiment de l'extraordinaire sera rendu palpable par les instrumentistes d'Ictus, imbattables quand il s'agit de faire advenir des univers inouïs. L'adaptation scénique est confiée à Stanislas Nordey, homme de théâtre insatiable découvreur de textes contemporains. Il s'est également distingué à l'occasion de nombreuses collaborations avec les plus grands compositeurs de notre temps, parmi lesquels Michaël Levinas. C'est en effet lui qui a mis en scène son précédent opéra composé à partir des Nègres de Jean Genet.
www.opera-lille.fr
Vidéo :
http://culturebox.france3.fr
Du lyrique dans la musique de Michaël Levinas
ou le spectre sur la scène
'L'instant du réveil est le moment risqué entre tous : c'est celui où l'on franchit la frontière. Qui devient-on la nuit ? Que s'est-il passé dans le sommeil de Gregor pour qu'il en sorte ainsi changé en monstre ?
Le réveil, c'est toujours l'entrée dans un monde enchanté.'
Yannick Haenel (1)
Le monde enchanté de Michaël Levinas est celui de ce moment risqué où peut naître un drame et, c'est là la partie visible de l'enchantement, des personnages chantent, vivent et meurent. Nous sommes à l'opéra.
Comment le compositeur parvient-il aujourd'hui à relever en musique le défi de la scène ? Quels moyens musicaux convoque-t-il ? Quel monde harmonique et lyrique bâtit-il ? Car pour sonner à ce point juste sur les planches, il faut que le style lyrique du créateur vienne de bien loin, de profond, non pas d'une circonstance, mais de ce qu'il est musicalement, depuis longtemps, de ce qu'il poursuit assidûment dans son oeuvre.
En 2011, avec La Métamorphose, son troisième ouvrage lyrique, Michaël Levinas a montré une nouvelle fois la maîtrise qu'il avait des données de l'opéra : l'opéra comme théâtre, l'opéra comme lieu où l'est ému par le chant, l'opéra comme institution où la création a sa place.
Quand les spectateurs découvrent à l'opéra le personnage de Gregor imaginé par Michaël Levinas, ils ont déjà entendu un prologue. Intitulé Je, tu, il et composé sur un texte somptueux de Valère Novarina, ce prologue se trouve, dans le temps du récit, en lieu et place de la nuit, d'un rêve sans doute, avant le réveil de Gregor. Les spectateurs assistent à une allégorie des énonciations (les pronoms personnels chantent : 'je', 'tu' et 'il' deviennent un instant des personnages), enlevée, très vive, baroque. Le compositeur (celui qui choisit la succession dans le temps des événements du récit lyrique - Michaël Levinas a largement adapté la nouvelle de Kafka) confie à trois sopranos ce prologue. Ainsi le récit de La Métamorphose débute-t-il par autre chose que lui-même, un autre lyrique qui n'est pas le récit, qui n'est pas même un récit, mais qui prépare à l'écoute de la Passion de Gregor qui suit - l'infra-récit est la préfiguration de l'infra-homonidée kafkaïenne mourante que montrera La Métamorphose - avec toute la résonance de ce parti-pris dramaturgique dans l'histoire politique de l'humanité. Ce geste est théâtral autant que musical. Il est très caractéristique de la sensibilité du compositeur pour ce qui, dans la musique, induit le lyrisme, le lyrisme étant entendu ici comme la mise en oeuvre de 'toutes les puissances que recèle le verbe soumis au rythme et à la mélodie' (2). En un mot, la dimension théâtrale de l'opéra n'est pas reniée par Michaël Levinas - au contraire : elle est exaltée.
Toutes les puissances que recèle le verbe aident le compositeur dans son projet lyrique. Si le chant naît du verbe chez Michaël Levinas, il faut considérer que les parties instrumentales aussi naissent du verbe. Aux parties instrumentales s'ajoutent les parties électroniques qui, dans La Métamorphose autant que dans Les Nègres, opéra de 2003 d'après la pièce éponyme de Jean Genêt, donnent au son ce statut irréel, magique nécessaire à tout lyrisme. Elles aussi sont pensées, écrites, composées comme un prolongement des données du langage. Dans La Métamorphose, la polyphonie vient essentiellement de la voix démultipliée de Gregor et cette démultiplication est autant instrumentale qu'électronique. Le chant - émouvant ô combien - de Gregor est un choral, sa voix est intermédiaire, ni la sienne seule, ni une pluralité identifiable. La voix de Gregor participe d'une singularité inaudible - un monstrueux bien au-delà de l'hybride - pour son entourage qui le conduit à mourir (par décence ? par abandon de ses proches ?). Il y eut dans Les Nègres 'un langage tambouriné tissant des liens entre les phonèmes de la langue et la percussion' (3) et dans cette veine, récemment, Le Poème battu - il y eut en 2008 les réussites madrigalistes de Le 'O' du haut et des Trois chansons pour la Loterie Pierrot et Jean Lagresle sur un texte de Valère Novarina - il y eut enfin, pour La Métamorphose, l'acmé (provisoire - telle est l'activité de création) de l'analyse et de la synthèse sonore par ordinateur de la voix parlée et chantée (4).
Comment faire des mots eux-mêmes un chant, un drame, un opéra enfin ? C'est là tout l'enjeu de la poïétique de Michaël Levinas. Le poïen grec, c'est la réponse à la question du faire. Dès Go-Gol (1996) (5) -le titre, Go-Gol est déjà un jeu de décomposition / recomposition du nom de l'écrivain dont est tiré le livret, le compositeur fait du mot le ressort de sa dramaturgie musicale. Il est entré depuis dans le son du mot lui-même et applique au champ de la linguistique une démarche spectrale (6). Ainsi naît son matériau lyrique. Décortiquant les données des hauteurs, des syllabes, phonèmes et morphèmes, Michaël Levinas - avec l'aide d'un outil informatique de plus en plus puissant - en tire des tournoiements, des arabesques, des lignes qui entent une composition destinée à la scène. L'opéra est bien là un lieu de création. La pointe de ce qui constitue la création musicale - à la fois l'oeuvre d'un compositeur qui est la recherche d'une vie et les outils qu'il utilise en les faisant évoluer - est non seulement viable, mais éminemment émouvante à la scène : la palette que s'est constituée le musicien induit bel et bien cette vibration des affects que tout un chacun veut à l'opéra, toutes époques confondues.
'(...) c'est à l'opéra que, paradoxalement, tend je dirais toute oeuvre instrumentale.' déclarait en 1982 le compositeur (7). En effet, l'oeuvre de Michaël Levinas offre de lire les étapes de cette conception et des recherches qu'elle appelle. Ancrée dans le langage, toute adonnée au théâtre, la lyre de Michaël Levinas allie l'exigence créatrice à la séduction parfois vénéneuse d'une émotion dramatisée avec art. Pour l'heure, le compositeur a fait de la syllabe son mystère. Du mystère naît le drame et, sur scène, d'une dramaturgie naît un mystère par lequel le compositeur nous impose son temps, non pas le temps d'un drame, mais le temps intérieur résonant - pour notre plus grand plaisir.
Benoît Walther, novembre 2011
(1) Interview 'Yannick Haenel, pourquoi aimez-vous La Métamorphose ?', parue dans Kafka, La Métamorphose (page II), traduction et présentation par Bernard Lortholary, Garnier Flammarion, Paris, 2010, 103 pages.
(2) Pierre Grimal, Le Lyrisme à Rome, Introduction (p.15), Presses Universitaires de France, Paris, 1978, 304 pages.
(3) Notice de Michaël Levinas pour l'opéra Les Nègres, mai 2002.
(4) Les parties électroniques de Les Nègres et de La Métamorphose ont été réalisées à l'Ircam.
(5) Le compositeur parle alors de 'traitement animal' de la langue française (Autour de Go-Gol : forme, récit, textualité dans l'opéra contemporain, entretien avec Evelyne Andreani, in : cf note 7).
(6) Est spectrale une musique fondée sur l'analyse du spectre du son : découle de cette analyse l'organisation des paramètres musicaux et, in fine, de toute la composition elle-même. Aujourd'hui, les sons analysés peuvent atteindre des degrés de complexité très grands : par exemple, dans le cas de Michaël Levinas, la pénétration du détail d'une énonciation chantée autant que parlée.
(7) Michaël Levinas, 'Qu'est-ce que l'instrumental ?', texte prononcé à Darmstadt en juillet 1982, in Le Compositeur trouvère, Ecrits et entretiens (1982-2002), textes réunis et annotés par Pierre-Albert Castanet et Danielle Cohen-Levinas (p.33), L'Harmattan, Paris, 2002, 428 pages. / contemporain / Répertoire / Solistes, Choeur et Orchestre
96.90 EUR - vendu par LMI-partitions Délais: Sur commande | |
| 3 Sacred Concertos Trompette, Piano Schott
Ces neuf pièces instrumentales parlent de l'anxiété et la détresse de l'huma...(+)
Ces neuf pièces instrumentales parlent de l'anxiété et la détresse de l'humanité à notre époque, de maladie et de décès, d'amour et de solitude. Henze traite de questions d'importance existentielle dans son Requiem, neuf religieuses concertos pour piano solo, concertante trompette et orchestre de chambre de gros. Pour suivre l'arrangement pour trompette et orgue déjà publiés, les trois mouvements Rex tremendae - Lacrimosa - Sanctus des neuf concertos sont maintenant également publiés dans une version pour trompette et piano. Ces deux instruments ont déjà un rôle de premier plan dans la structure exigeante de le oeuvre originale. Dans la version actuelle de la complexité d'une grande portée des travaux a été concentrée dans un duo polyrythmiques. / Trompette En Do Et Piano
58.83 EUR - vendu par LMI-partitions Délais: 2-5 jours - En Stock Fournisseur | |
| Georg Friedrich Händel:
March from Scipio:
Concert Band: Score &
Parts Orchestre d'harmonie [Conducteur et Parties séparées] Anglo Music
Cette marche relativement simple extraite de l?opéra Scipione (1726) de Georg ...(+)
Cette marche relativement simple extraite de l?opéra Scipione (1726) de Georg Friedrich Haendel offre aux Orchestres Juniors la possibilité d?interpréter un célèbre air baroque correspondant à leurs capacités techniques. Les rythmes pointés ont été égalisés mais la marche ne perd rien de sa grandeur. En effet Haendel avait réalisé une orchestration pour un petit ensemble instrumental à vent avant que l?opéra ne soit créé. Dans un souci d?authenticité il est recommandé de respecter les conventions stylistiques de l?époque.
61.99 GBP - vendu par Musicroom GB | |
| Georg Friedrich Händel:
March from Scipio:
Concert Band: Score Orchestre d'harmonie Anglo Music
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Cette marche relativement simple extraite de l?opéra Scipione (1726) de Georg Friedrich Haendel offre aux Orchestres Juniors la possibilité d?interpréter un célèbre air baroque correspondant à leurs capacités techniques. Les rythmes pointés ont été égalisés mais la marche ne perd rien de sa grandeur. En effet Haendel avait réalisé une orchestration pour un petit ensemble instrumental à vent avant que l?opéra ne soit créé. Dans un souci d?authenticité il est recommandé de respecter les conventions stylistiques de l?époque.
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| Beaujean M. -
Contrebasse Dans Le Trio
+ Cd - Contrebasse En Français Contre Basse [Partition + CD] Play Music Publishing
Comme son nom l?indique, cet ouvrage traite du rôle de la contrebasse dans le t...(+)
Comme son nom l?indique, cet ouvrage traite du rôle de la contrebasse dans le trio, et donc aussi a fortiori dans l'orchestre. En d?autres termes, vous y pratiquerez de nombreux exercices relatifs aux différentes difficultés liées à la musique de groupe ! Vous trouverez des études traitant des 4/4 et des 2/2, les réponses des instruments avec la batterie, puis vous pourrez apprécier les exercices d'improvisation sur les cadences de jazz, les mesures impaires, les thèmes joués à la basse, la pratique de la musique modale... et autres raffinements nécessaires à l'obtention d'un bon niveau en groupe. Plus globalement, cet ouvrage vous prépare sans précipitation à vous inscrire dans un trio, tout en apprenant à vous placer correctement par rapport aux autres instrumentistes. En pratiquant avec soin les parties proposées, vous serez donc enfin prêt à interpréter les standards de jazz dans leur grande majorité. Le CD vous fournit les exemples joués par la contrebasse mais aussi les accompagnements nécessaires à la bonne exécution de ces derniers. Ainsi, les playbacks, sans la contrebasse, vous permettront de jouer seul les parties correspondantes ou bien encore d'élaborer vous-même des parties plus personnelles. Comme si vous étiez en trio... Support média : Compact disc Langue : en français
19.00 EUR - vendu par Woodbrass Délais: Sur commande | |
| La Contrebasse Dans Le
Trio En Français Contre Basse [Partition + CD] Play Music Publishing
Comme son nom l'indique, cet ouvrage traite du rôle de la contrebasse dans le t...(+)
Comme son nom l'indique, cet ouvrage traite du rôle de la contrebasse dans le trio, et donc aussi a fortiori dans l'orchestre. En d'autres termes, vous y pratiquerez de nombreux exercices relatifs aux différentes difficultés liées à la musique de groupe ! Vous trouverez des études traitant des 4/4 et des 2/2, les réponses des instruments avec la batterie, puis vous pourrez apprécier les exercices d'improvisation sur les cadences de jazz, les mesures impaires, les thèmes joués à la basse, la pratique de la musique modale... et autres raffinements nécessaires à l'obtention d'un bon niveau en groupe. Plus globalement, cet ouvrage vous prépare sans précipitation à vous inscrire dans un trio, tout en apprenant à vous placer correctement par rapport aux autres instrumentistes. En pratiquant avec soin les parties proposées, vous serez donc enfin prêt à interpréter les standards de jazz dans leur grande majorité. Le CD vous fournit les exemples joués par la contrebasse mais aussi les accompagnements nécessaires à la bonne exécution de ces derniers. Ainsi, les playbacks, sans la contrebasse, vous permettront de jouer seul les parties correspondantes ou bien encore d'élaborer vous-même des parties plus personnelles. Comme si vous étiez en trio... / Contrebasse
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| Methods and Treatises Flute - 7 volumes - France 1800-1860 Flûte traversière [Conducteur] Fuzeau
(Serie II - France 1800-1860). Edited by Arlette Biget, Michel Giboureau. For Fl...(+)
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Giboureau. For Flute.
This edition: Facsimile.
Methodes and Traites.
Score. 2264 pages.
Published by Anne Fuzeau
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| The viola - Mnemosis Instruments Alto seul Anne Fuzeau Productions
Viola SKU: FZ.50532 Edited by Frederic Laine. Mnemosis: The Memory of Mus...(+)
Viola SKU:
FZ.50532 Edited by
Frederic Laine. Mnemosis:
The Memory of Music
Collection. Book and CD.
Published by Anne Fuzeau
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(FZ.50532). ISBN
9782360950041. 17.00 x
24.00 cm
inches. Dans la
collection Mnemosis, Anne
Fuzeau Classique presente
le premier volume d'une
serie d'ouvrages
consacres aux instruments
de musique. Chaque volume
traitera de tous les
aspects d'un instrument
des origines a nos jours
: histoire, facture,
pedagogie, repertoire,
interpretes, role dans
l'orchestre et dans la
musique de chambre. . .
Le plan d'ensemble etant
toujours chronologique.
C'est donc le compagnon
indispensable de tous les
instrumentistes
professionnels ou
amateurs, historiens,
musicologues. Ce premier
ouvrage, consacre a
l'alto, est l'oeuvre de
Frederic Laine, brillant
pedagogue, interprete et
historien de cet
instrument. Cet ouvrage
presente, en une
soixantaine de chapitres,
un parcours chronologique
de l'alto, des origines
au XXe siecle. L'histoire
de l'alto est singuliere
comme l'est le parcours
de cet instrument trop
proche du violon, et qui
pour cette raison a ete
tardivement considere
comme une specialite.
Tout violoniste peut
jouer facilement de
l'alto, sans etudes
particulieres, pense-t-on
jusqu'a l'oree du XXe
siecle. Ainsi, il parait
inutile de s'y consacrer
exclusivement et il est
souvent considere au
mieux comme un instrument
d'appoint. Son histoire
est donc ecrite par des
violonistes qui le
servent au gre des
occasions, parfois avec
enthousiasme, souvent
sans grande conviction.
Longtemps voue au second
role, il va pourtant
entamer, en particulier a
partir du derniers tiers
du XVIIIe siecle, une
veritable quete
d'identite qui va lui
permettre peu a peu de
s'echapper de la tutelle
violonistique. Ainsi,
grace a ceux qui ont
percu la richesse de son
timbre et de son
potentiel (Bach, Mozart,
Berlioz, Wagner, Richard
Strauss. . . ), aux
interpretes qui ont servi
sa cause (Rolla, Urhan,
Tertis, Hindemith, Vieux,
Primrose. . . ), l'alto
est aujourd'hui un
instrument reconnu,
desormais servi par une
brillante generation
d'interpretes. Cet
ouvrage traite les
differentes facettes de
l'histoire de l'alto
(facture, repertoire,
interpretes, pedagogie).
Il consacre notamment une
partie importante au
groupe (orchestre et
musique de chambre),
element essentiel de
l'evolution de l'alto et
du role musical de
l'altiste. Il est
complete par un chapitre
anatomie de l'instrument
(figures et glossaire des
termes de lutherie) ainsi
que par une importante
bibliographie, des
illustrations et de
nombreux exemples
musicaux. L'auteur:
Frederic Laine. Apres des
etudes d'alto au CNSM de
Lyon et d'histoire de la
musique au CNSM de Paris,
Frederic Laine mene une
triple activite
d'altiste, d'enseignant
et de musicologue.
Docteur en musicologie de
l'universite de Tours, il
a publie en 2002 corpus
pedagogique pour l'alto
chez Mardaga, et a
contribue a plusieurs
ouvrages edites chez
Fayard, Buchet-Chastel,
Symetrie ou par la Cite
de la Musique et les
Presses universitaires de
France. Altiste du trio
Cappa, auteur de
nombreuses publications
pedagogiques (dont une
ecole de l'alto en six
volumes), il enseigne
l'alto et la musique de
chambre dans les
conservatoires du centre
et du XIIIe
arrondissement de Paris
et au Cefedem de
Rueil-Malmaison. Delve
into the memory of music
with the Mnemosis
collection from Anne
Fuzeau Classique. Only in
French. Delve into the
memory of music with the
Mnemosis collection from
Anne Fuzeau
Classique. $50.95 - Voir plus => AcheterDélais: 4 to 6 weeks | | |
| Clarinet Concerto Clarinette et Piano De Haske Publications
Clarinet and Piano - very difficult SKU: BT.DHP-1165740-401 For Solo B...(+)
Clarinet and Piano - very
difficult SKU:
BT.DHP-1165740-401
For Solo Bb Clarinet
and Piano. Composed
by Jan Van der Roost. De
Haske Clarinet Series.
Book and Part(s).
Composed 2016. 36 pages.
De Haske Publications
#DHP 1165740-401.
Published by De Haske
Publications
(BT.DHP-1165740-401).
ISBN 9789043151511.
English-German-French-Dut
ch. Cette oeuvre en
deux mouvements pour
clarinette et orchestre
fut commandée par Musica
Reservata vof, Belgique,
et est dédiée Eddy
Vanoosthuyse, un bon ami
et confrère du
compositeur. Elle connut
du succès sa première
mondiale le 10 décembre
2008 Salt Lake City
(Etats-Unis),
interprétée par
l’orchestre Utah
Philharmonia sous la
direction de Robert
Baldwin, avec Eddy
Vanoosthuyse comme
soliste. Par la suite,
l’oeuvre fut mise de
côté pendant quelques
années, surtout parce
que les agendaschargés
des deux protagonistes ne
leur permettaient pas de
trouver le temps pour un
enregistrement
discographique. Pour
finir, l’oeuvre fut
enfin enregistrée en
juin 2015 Nagoya (Japon),
avec le Central Aichi
Symphony Orchestra, mené
par l’étoilemontante
vénézolane,
SergioRosales. La même
semaine, le 12 juin,
l’oeuvre fut
présentée en concert
pour la première fois au
Japon par les mêmes
interprètes, et connut
ici aussi un grand
succès. Après Concerto
Doppio pour deux
clarinettes et orchestre
cordes, composé en
2001,voici la deuxième
oeuvre de concert de Jan
Van der Roost qui met la
clarinette en
vedette.
Le
premier mouvement,
Doloroso e Contemplativo,
transmet le côté
sérieux de la clarinette
et, par conséquent, il
n’y figure presque pas
de virtuosité ou de
spectacle. Au contraire,
l’orchestration
colorée et variée qui
est entrelacée autour de
lapartie solo est bien
plus qu’un simple
accompagnement, et prend
la forme de
partenairemusical,
d’importance comparable
au soliste. Une
introduction un peu
mystérieuse mène une
première apogée
orchestrale en passant
par des cellules
musicales ascendantes.
Ensuite on entend
l’entrée du soliste,
d’abord par des idées
musicales
plusfragmentaires, puis
par des lignes
mélodiques plus longues.
L’orchestre entre en
dialogue avec le soliste,
et son instrumentation
délicate et colorée
crée un parfait
encadrement musical. Vers
la fin, l’atmosphère
du début est
réaffirmée, et
lesoliste finit par la
même note par laquelle
il avait
commencé.
Le
deuxième mouvement,
Giocoso e Con Bravura,
est une toute autre
histoire : ici, le côté
virtuose, et parfois
presqu’acrobatique, de
la clarinette est
exploré. Des cascades
imposantes et
continuelles de notes
demandent une dextérité
exceptionnelleau soliste,
ce qui, un certain
moment, et «
récompensé » par
l’orchestre, par un
clin d’oeil au «
Hallelujah » de Handel
vraiment mérité après
ces feux d’artifice !
De temps en temps,
l’instrument solo
présente une phrase
humoristique :
laclarinette ne peut pas
que chanter, briller et
pleurer, mais aussi rire
et plaisanter. Plusieurs
passages sont presque
caricaturaux ! La palette
variée de cet instrument
magnifique est
démontrée parfaitement,
parfois avec un brin
d’humour oud’ironie.
En effet, les deux
mouvements contrastants
de ce concerto
démontrent les
différentes facettes de
l’instrument qui
s’est établi sur la
scène de musique
classique ainsi que la
musique légère (quel
nom peu prometteur !).
Dans le
deuxièmemouvement,
rapide pour la plupart du
temps, l’orchestre est
nouveau traité de
manière créative et
variée, offrant une
palette généreuse de
couleurs : sans enlever
l’attention de la
partie solo difficile, on
peut dire que
l’orchestre n’est pas
qu’ l’arrière-plan,
mais saisit l’occasion
de briller en même
temps. Pourtant, les
dernières notes sont
accordées la clarinette
: après un
tuttiorchestral
énergique, le soliste
conclut l’oeuvre par
trois notes courtes de
pianissimo comme si, de
façon subtile, il
voulait avoir le dernier
mot. Après les
nombreuses notes jouées
par le clarinettiste,
cette conclusion modeste
estune fin surprenante
d’une oeuvre au style
plutôt traditionnel, qui
démontre clairement la
passion du compositeur
pour cette merveilleuse
combinaison
instrumentale. br> Un
merci particulier Peter
Knockaert pour cette
réduction pour piano
duClarinet Concerto, qui
fut créée pour le 4th
International Clarinet
Competition Ghent en
2017. $38.95 - Voir plus => AcheterDélais: 2 to 3 weeks | | |
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