Fin de l’automne, un bel après midi,
Montmartre soudain se refroidit.
Sous la neige, un jour inhabituel,
Douce apparition, au coin d’une ruelle.
Le cœur de Montmartre nous enlace,
J’ai trouvé une fleur dans un champ d’glace.
Un rayon d’soleil, un regard mutin,
Une jeune fille avec son air coquin.
Square de la turelure, sourire frivole,
Quelques cœurs à nouveau prennent leurs envols.
Lieu magique qui enivre de ses vignes,
Parfum d’une jeune fille, d’une fleur, un signe,
L’atmosphère de la butte, puis un baiser
J’marche dans la rue des amours fanées.
Le cœur de Montmartre nous enlace,
J’ai trouvé une fleur dans un champ d’glace.
Quelques âmes éperdues laissent la place,
Le long des murs, soupirs qui s’effacent.
Un léger brouillard devant le cœur,
Qui m’empêche de ressentir ce bonheur.
Quelques baisers perdus viennent mourir,
Au sein de ces murs, des pierres à fleurir,
Des gens qui s’aiment d’un amour infini,
Sont protégés dans ce cimetière de Paris.
Le cœur de Montmartre nous enlace,
J’ai trouvé une fleur dans un champ d’glace.
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