Sur quel orgue tu l'as joué, Denys, sur celui de Saint-Roch d'Ajaccio ? J'aime beaucoup cette oeuvre même si ma préférée est ta pièce pour orgue No. 09 ..
Une pièce originale, particulière, chargée d'une certaine pesanteur, obsédante et un peu angoissante. Le chromatisme y est omniprésent, et l'évolution globale de la pièce est très régulière, appuyant d'une certaine façon le coté monolithique de la pièce. Elle gagnerai à être jouée dans une église, même si l'émulation est excellente. Personnellement je ne l'entends pas du tout dans une messe.
↪ Cette pièce pour orgue N°7 n'utilise pas la forme ABA qui m'est pourtant très familière. Elle est effectivement monolithique bien que des "césures" viennent souvent ponctuer le discours et le rendre, à mon sens, plus intelligible. Merci Matthieu pour ce commentaire éclairé.
Un lavoro strutturalmente molto complesso, di difficile classificazione e di non facile ascolto. Sicuramente un lavoro molto personale con una ricerca stilistica intensa e a tratti anche tormentata. Un lavoro notevole che merita di essere ascoltato, anche se di primo acchito può risultare ostico per un orecchio non abituato a questo tipo di sonorità. Comunque sia, complimenti!!!!
↪ Un pezzo musicale senza grandezza, tutto nel rispetto della privacy e la contemplazione. Utilizza i motivi che appaiono antagonisti, che alla fine convivono dalla magia di reiterazioni successive. E 'facile, nella celebrazione della Messa, per essere giocato durante l'offertorio. Sono molto felice che avete ottenuto è piaciuto questo momento di riposo.
Grazie per il tuo commento.
Une pièce musicale sans grandeur, toute en intimité et recueillement. Elle utilise des motifs paraissant antagonistes, qui finissent par cohabiter par la magie des réitérations successives. Elle peut aisément, dans la célébration de la messe, être jouée pendant l'offertoire. Je suis très heureux que vous aillez apprécié ce moment de repos.
Pour celui qui passerait son chemin sans s'arrêter, il lui manquera ce battement de coeur particulier que l'on éprouve lorsque Denys est à l'orgue. Mais quel orgue ? Celui de Saint-Roch d'Ajaccio ? Dis-nous Denys ! Mais quelle interprétation ! Vraiment, arrêtez-vous pour écouter !
↪ En effet François, j'ai tenu pendant de longues années les grandes orgues romantiques Cavaillé Cool de Clamecy (dans la Nièvre). Cela fait partie de mes bons souvenirs. Les orgues, à la fois puissantes et intimes, sont magnifiées par les lieux où elles se trouvent. Ceux-ci, contribuent certainement aux mystères qui entourent cet instrument.
There is much to learn in this piece for organ . To learn, ie to take for himself a composer. Extremely well designed , the density of voice amplifies smoothly , poetically . The counterpoint is perfect. A suave scale flowing, atonal yet close to colorful trees and flowers on the balconies range when you get out of the little chapel where posive and pedal sounds . A sudden softness. Everything is oxymoron and said everything is perfectly admissible. A lot of empathy for the other. Back and forth between the listener and musician . In extreme beauty , should reread the prose poems of Baudelaire on toys for the poor. A church, not a homeless still resonate , when finished next music, swing their prisoners yoyo with light blows to their remaining life. A work of Dionysius that will resonate in Ajaccio Papete at Lugdunum and Paris . A marvel as a stained glass window of Notre Dame. Congratulations!
Il y a beaucoup à apprendre dans cette pièce pour orgue. A apprendre, c'est à dire à prendre pour soi, compositeur. Extrêmement bien conçu, la densité des voix s'amplifie sans accrocs, poétiquement. Le contrepoint c'est parfait. Une échelle suave qui coule, une gamme atonale et pourtant proche des couleurs des arbres et des fleurs sur les balcons quand on sort de la petite chapelle où résonne le posif et le pédalier. Une brutale douceur. Tout est oxymore, tout est parfaitement dit et recevable. Beaucoup d'empathie pour l'autre. Un va et vient entre l'auditeur et le musicien. D'une beauté extrême, il faudrait relire les poèmes en proses de Baudelaire sur les jouets du pauvre. A l'église, les pas d'un SDF résonnent encore, la musique finie quand à côté, les prisonniers se balancent leur yoyo avec le léger souffle qu'il leur reste pour la vie. Une oeuvre de Denys qui résonnera en Ajaccio et à Papete, à Lugdunum et à Paris. Une merveille comme un vitrail de Notre Dame. Bravo !