Par BACH JOHANN SEBASTIAN. Transcription pour alto et piano par Bruno Monsaingeon et Antoine Joly On ne saurait affirmer que le répertoire original de concert de l'alto, en tant qu'instrument soliste, soit richement pourvu en chefs-d'oeuvre. Au mieux, et encore si on inclut les sonates de Brahms, elles-mêmes transcrites de la clarinette, deux programmes de récital et on a fait le tour de la question. Avec le présent recueil, nous n'avons d'autre ambition que de contribuer à élargir cet éventail. Les six sonates - dites en trio - pour orgue de Johann Sebastian Bach, figurent parmi les oeuvres les plus rigoureuses du compositeur. A l'inverse d'autres compositions pour orgue de Bach, ses grandes Fantaisies et Toccatas, dans lesquelles abondent de luxuriantes formules virtuoses de nature indubitablement instrumentale, les sonates relèvent d'une stricte écriture à trois voix, sans que jamais le moindre ajout harmonique, la moindre tentation exhibitionniste, viennent troubler leur parfaite pureté polyphonique. Il nous est apparu que leur facture fondamentalement a-instrumentale était telle que ces sonates se prêtaient sans doute mieux que toutes autres à la transcription. De surcroît, il était clair qu'il existait une évidente adéquation entre leur écriture et celle destinée à un instrument à archet, et que la vocalité intensément expressive de leurs mouvements lents, comme la sobre alacrité de leurs mouvements rapides, conviendraient à merveille aux couleurs sonores très spécifiques de l'alto. Restait à faire en sorte que la transcription pour cet instrument crée l'illusion qu'elles avaient été originellement conçues pour lui. A cet égard, deux types de problèmes étaient à résoudre. Le choix des tonalités. Bach lui-même, lorsqu'il adaptait pour le clavier ses concertos originellement écrits pour le violon, recourait toujours à un changement de tonalité, en transposant systématiquement ces oeuvres d'un ton vers le bas. Passer du clavier de l'orgue à l'alto requérait de procéder à un traitement analogue, pour faire en sorte que l'instrument à cordes soit exposé dans le registre qui lui serait le plus favorable, tout en tenant compte de ses propres limites. Dans notre recherche des tonalités les mieux adaptées à chacune des sonates, nous avons été guidés par le souci de contourner deux écueils celui qui contraindrait l'alto à jouer dans un registre trop aigu, où sa sonorité a tendance à se faire claironnante - et à éviter parallèlement de l'emmener trop souvent vers son registre grave, magnifique pour les notes tenues et chantantes, mais qui sied mal aux notes rapides, telles que les doubles croches, dont les Allegros de Bach font une allègre consommation. Du fait de l'épaisseur des cordes graves de l'alto, leur émission y est quelque peu confuse, et elles y prennent presque inévitablement une sonorité pelucheuse qui rend l'équilibre acoustique de la souveraine polyphonie de Bach peu perceptible. C'est ainsi qu'après bien des essais et tâtonnements, nous sommes arrêtés aux transpositions suivantes: de Mi bémol majeur à Sol majeur pour la 1e sonate, d'Ut mineur à Sol mineur pour la 2e, de Mi mineur à Ré mineur pour la 3e, et ainsi de suite. Dans l'édition, nous indiquons à chaque fois la tonalité d'origine. Pour finaliser nos choix, nous avons d'ailleurs dû jouer avec un paramètre supplémentaire, car il va sans dire qu'une fois décidée la tonalité d'ensemble de telle ou telle sonate, nous nous sommes fixé pour règle de respecter les relations de tonalité adoptées par Bach entre les mouvements rapides et lents de ses oeuvres. La distribution des voix entre les deux instruments. Bach ayant naturellement réparti les deux voix de 'dessus' et la voix de basse de ses sonates entre les deux mains et le pédalier de l'organiste, la solution qui apparaissait à première vue s'imposer pour notre transcription, consistait à attribuer la voix supérieure à l'alto, tandis que les deux mains de l'instrument à clavier se chargeraient de la voix médiane et de la basse. Et de fait, c'est ainsi que nous procédâmes pour l'essentiel. Néanmoins, en de nombreuses occasions, nous avons jugé bon de faire exception à ce principe trop simple. Deux types de raisons nous ont ainsi conduits à recourir ici ou là à une redistribution des parties d'un instrument à l'autre. Le souci là encore de ne jamais placer l'alto dans une tessiture extrême, et surtout d'éviter d'aboutir à une confusion des entrées et des réponses fuguées. Ce faisant, nous croyons être parvenus par la même occasion à créer des échanges d'une grande vitalité entre les deux instruments. En publiant ici le résultat du travail prodigieusement stimulant qui fut le nôtre - accompagné de propositions de coups d'archet soigneusement étudiées (mais évidemment révisables selon les choix interprétatifs de chacun), destinées à en rendre clairs le phrasé, l'expression et la facture - nous avons la conviction de pourvoir à l'enrichissement du répertoire des altistes sous la forme de six chefs-d'oeuvre de tout premier ordre, sans que la transcription les ait d'aucune manière dénaturés. Nous sommes également persuadés que le soi-disant 'parent pauvre' de la famille des cordes ne le cédera en rien au 'roi des instruments' dans l'expression du sublime lyrisme constamment présent dans ces oeuvres de Johann Sebastian Bach. / classique / Répertoire / Alto et Piano

Modern Blues est une pièce en un seul mouvement que se partagent deux thèmes,Le premier, auquel des principes de polarisation des sons sont appliqués, annonce des dissonances de septième dans des registres écartés pour laisser progressivement place à un dialogue entre l'alto et le piano, dialogue intensifié grâce à des accords en pizz, trémolos, glissando à l'alto,Le deuxième thème apaise l'atmosphère avec un caractère plus chantant, tout en faisant la part belle à des intensifications modérément virtuoses,Enfin une coda assez mélancolique clôture l'oeuvre en laissant l'alto finir presque seul, ponctué par des rappels au piano sur différents registres, / Alto Et Piano

Ecrites à la mémoire de Joseph La Marca, professeur au CRD d'Aix-en-Pce, ces 12 pièces courtes, à l'origine pour intonations mélodiques chantées, sont rythmées par les mois d'un calendrier scolaire - chacune d'entre elles, aux harmonies modernes, dépeint une atmosphère très particulière qui, soulignée par le titre, devient ainsi difficile pour une interprétation expressive,L'accompagnement du piano, niveau moyenne difficulté, soutient la mélodie jouée par l'alto, accentuant ainsi les ambiances souhaitées  : nostalgiques, brumeuses ou amusantes (tango)- Les interprètes transmettront ainsi leur ' ressenti ' à l'auditeur, mettant en valeur toutes leurs qualités musicales et techniques, avec la maîtrise requise pour la difficile complicité du duo, - Septembre, l'arbre et la feuille 00 :01 :30- Octobre, le bateau de Jo 00 :01 :15- Novembre, les grognons 00 :01 :45- Décembre, le souhait 00 :01 :45- Janvier, L'édredon 00 :01 :15- Février, L'absence 00 :01 :15- Mars, Complainte d'une larme 00 :02 :15- Avril, Un pâle rayon de soleil 00 :02 :15- Mai, Valse nostalgique 00 :01 :30- Juin, Les matins de brume 00 :02 :00- Juillet, tango dingo ! 00 :02 :45- Août, Crépuscules bleus 00 :01 :30 / Alto Et Piano

Les études peuvent être ennuyeuses - vous habituellement jouez leur seul et le manque de rythme et de l'harmonie peut être décourageant. Etudes sélectionnées est différente. Cette collection très pratique contient les meilleures études écrits tout au long des deux siècles d'éducation de l'alto. Les études - tous dans la première position - ont été fournis avec des accompagnements piano complètement nouvelles qui donnent une harmonique et rythmiques aidant la main, afin que les pratiquants devient plus instructif et plus amusant. / Alto Et Piano / Partition

Madrigal est le titre donné à cette oeuvre en référence à cette forme d'expression de la Renaissance pour une pièce écrite a cappella et sans accompagnement instrumental.En effet, j'ai utilisé le piano non pas comme un accompagnateur au sens habituel mais comme un outil permettant l'écho, l'initiation des phrases ou encore leur confirmation. On pourra noter également certaines inflexions issues des musiques d'Europe centrale faisant modestement référence aux oeuvres de Bartók et Kodàly dans leurs soucis d'offrir aux jeunes élèves des moyens d'expression adaptés à leur niveau. / Alto Et Piano

En grec ' amicalement ', Philikos a été composé en amical hommage à l'altiste Jean-François Benatar, à l'occasion de son départ en retraite. La formation en sextuor, alto solo et quintette d'altos, provient de la création par son successeur en solo et cinq de ses anciens étudiants. La pièce est une suite de variations sur deux thèmes : le premier est le sujet de la fugue de la Musique pour cordes, percussion et célesta de Bartok (exposée à l'alto) et le deuxième est bâti sur les lettres composant le nom de Jean-François Benatar selon la notation musicale allemande. / Alto Et Piano

Par COHEN MARY. Cette collection de 12 études originales, imaginatifs pour alto solo continue la progression technique de ' Superstudies livre 1 '. Destiné aux jeunes joueurs de la norme de Grades 2-4, il présente un large éventail de styles musicaux, tandis que consolider tous les patrons de doigt utilisés dans la première position et en introduisant facile en troisième position doigté. Aussi, ce livre explore les nouvelles techniques d'archet y compris spicatto et accro des arcs. Les enseignants et les élèves trouveront cette collection précieuse encore enjouée, agréable et stimulant. / Répertoire d'Examen / Etude / Alto

Scott Joplin was undoubtedly the master of ragtime and is today probably the best known of all jazz composers. His catchy rags have been used throughout the world as theme tunes and for television adverts with many being instantly recognisable. This album contains six of his greatest rags including The Entertainer Maple Leaf Rag and The Chrysanthemum. A separate piano accompaniment book is available for concert performances.

Instrumentation: viola and pianoEdition: score and partsItem no.: fue 3720Year: 1999Duration: (15'20)Difficulty: mediumISMN: 979-0-50012-872-4This work pivileges the dialogue between the two instruments although each expresses also separately.