Par MANTOVANI BRUNO. La période de confinement qui a débuté en France en mars 2020 a été pour moi l'occasion de réfléchir aux directions que je désirais prendre dans les années à venir et de me lancer quelques petits défis d'écriture. Parmi eux, j'ai décidé de débuter la composition de deux pièces pour le même effectif, à savoir le quatuor à cordes, afin précisément de tester ma capacité à me renouveler. Si le Quatuor n°5 est une œuvre abstraite et continue (il s'agit en fait d'un canon rigoureux entre les quatre instruments), le Quatuor n°7 est une pièce moins linéaire, ou plutôt, une pièce où des linéarités se succèdent et s'entrechoquent. Il s'agit en effet d'une œuvre ou plusieurs processus de déformation d'une idée initiale rythment la forme. La notion de périodicité est omniprésente, dès le début de l'œuvre où un accord est répété à intervalle de plusieurs secondes, le silence étant progressivement investi par des textures de plus en plus continues. Au milieu de la pièce, les quatre instruments investissent une texture globale composée de périodicités superposées, comme si des métronomes à des tempi différents étaient déclenchés en même temps. Ce quatuor est une œuvre que je qualifierais de 'mécanique' et a été composé dans la perspective d'être augmenté par un orchestre dans une pièce concertante, Cadenza n°4, que j'ai déjà écrite. Il est dédié aux membres du Quatuor Diotima. Bruno Mantovani/ Répertoire / Quatuor à Cordes

La prochaine, je vais le faire est de trois quatuors de violon a écrit Schumann à Clara Wieck en 1838, indiquant ses motifs dans une lettre datée du 17 mars 1838: ' la pensée des quatuors j'ai plaisir. Le piano devient trop étroit pour moi. Dans la composition de maintenant, j'entends souvent beaucoup de choses que je peux suggérer à peine. Par exemple, il est remarquable comment je presque tout inventer canoniquement et jamais découvrir l'imiter voix jusqu'après, très souvent dans les inversions, rythmes inversés. ' La nouvelle édition d'urtext est basée sur le texte de l'édition complète de Schumann. / Quatuor A Cordes

'Trois eaux-fortes à la manière noire'Conducteur et parties séparéesCette oeuvre est écrite en trois mouvements de nature et caractère opposés.Le premier mouvement : 'La nuit remue' -de nature véhémente- est l'illustration musicale des textes de Henri Michaux regroupés sous ce nom (thème de la drogue, des cauchemars, mais aussi de la joie la plus délirante...)Le deuxième mouvement : 'Les ombres de la nuit' -de nature plus apaisée- s'inspire du poème anonyme 'Je meurs sans mourir' qu'Antoine Boesset (1587-1643) mit en musique dans un de ses plus fameux airs de cour.Le troisième mouvement : 'Bleu frais et luisant au fond du ciel noir' -de nature plus légère- s'inspire d'un court texte de Pascal Quignard extrait de son livre 'Les ombres errantes' (Editions Grasset)difficile - 15 m / Quatuor A Cordes

26 Easy Pieces from 4 Centuries. Les pièces, qui conviennent non seulement aux jeunes, mais également aux adultes débutants, sont adaptées, dans leur diversité stylistique, aussi bien pour des concerts que pour des représentations dans un cadre sacré. Alors que certaines des pièces ont été composées par les compositeurs pour l'écriture pour cordes à quatre voix, l'éditeur utilise également des oeuvres pour piano qu'il a arrangées - aussi proches que possible de l'original - pour quatuor à cordes. / Niveau : 2 / Recueil / Quatuor à Cordes