ette suite en 3 parties d?crit 3 endroits importants de Norv?ge.? Rjukan ? est connue pour sa centrale hydro?lectrique et c?est aussi une destination pris?e de week-end chez les Norv?giens.Dans ? Bryggen ? le compositeur d?crit le vent froid et glacial le long du quai de ce vieux port de Bergen qui au cours de l?histoire fut ravag? par plusieurs catastrophes.? Slottet ? d?crit musicalement le Palais Royal d?Oslo et l?activit? des rues commer?antes anim?es toutes proches. Vous trouverez de plus amples informations sur notre site web.Partie 1 : ? Rjukan ? est une petite ville de la r?gion montagneuse de Norv?ge centrale. Rjukan est surtout connue pour sa centralehydro?lectrique. On y trouve aussi diff?rentes infrastructures r?cr?atives. Beaucoup de Norv?giens citadins y poss?dent une hytte dans laquelle ils viennent passer le week-end ou les vacances.Une introduction courte mais majestueuse exprime le th?me principal qui revient tout au long de l??uvre. Vient ensuite un allegro enjou? dans lequel se retrouvent tous les groupes instrumentaux.Partie 2 : ? Bryggen ? est le quai du vieux port de la ville hans?atique de Bergen. Vers le 13e si?cle Bergen fut une des villes hans?atiques. Le commerce avec d?autres pays s?y d?veloppa rapidement. Le quai du port baptis? Bryggen en ?tait le centre.Au 14e si?cle on y comptait une trentaine de maisons que se partageaient diverses firmes commerciales. Les maisons ont ?t? plusieurs fois incendi?es et reconstruites. Depuis 1980 58 b?timents en bois ont ?t? inscrits au Patrimoine Mondial de l?Unesco.Dans cette partie le compositeur d?crit ce vieux port. Les musiciens imitent le vent froid et glacial en faisant un bruit de souffle avec la bouche. Un premier th?me ? l?euphonium d?crit l?histoire dramatique de cet endroit. Le solo qui lui fait suite est en fait le deuxi?me th?me ? d?guis? ?. Ces deux th?mes se rejoignent dans un grandioso.Partie 3 : ? Slottet ? est le palais royal qui se trouve ? la fin de la plus importante rue commer?ante d?Oslo la Karl

Par HOUBEN KEVIN. Ancient Tales Commandé par la Fanfare Ellona Ell (NL) à l’occasion de son centenaire en 2023 Ancient Tales a été écrit par le compositeur Kevin Houben à l’occasion du 100e anniversaire de la Fanfare Ellona, une association villageoise authentique d'Ell qui valorise le plaisir et l’amitié. L'œuvre est une illustration musicale de certaines légendes et sagas qui se sont déroulées autour du village rural d'Ell, qui doit probablement son nom aux nombreux aulnes, présents dans toute la régionaux alentours du 15e siècle. Le début quelque peu mystérieux de cette œuvre fait référence à l'histoire de l'église engloutie dans le Weerbroekskuil. Selon la légende, on entendait sonner les cloches la nuit de Noël et on apercevait des esprits, sous forme de lumières, voler au-dessus des marais. Dès les premières mesure, Houben écrit un choral, qu’il utilisera comme fil conducteur tout au long de sa composition. Il développera ainsi des cellules mélodiques et rythmiques de son thème de base. Par la suite, l'œuvre se poursuit avec des passages joyeux et énergiques qui alternent avec des sections plus lyriques et plus calmes. En utilisant quelques tournures mélodiques et variations métriques intéressantes, Houben fait un clin d'œil à l'histoire mouvementée qu'ont connue les citoyens d'Ell à l'époque de la guerre de 80 ans, lorsque le pays paysan était en proie à des bandits de grands chemins et à des bandes de voyous. En construisant les Ellerschans, les habitants d'Ell ont montré leur résilience, à laquelle le compositeur fait référence en revenant constamment à des thèmes gais et dansants qui, confèrent à l'ensemble un caractère joyeux. Ancient Tales est une composition charmante et énergique qui provoquera le plaisir de jouer de nombreux membres de l'orchestre et qui plaira à un large public. En outre, l'œuvre offre à chaque groupe d'instruments un défi suffisant, ce qui en fait une pièce de concours appropriée. C'est pourquoi Ancient Times a été choisi par Vlamo comme pièce imposé pour le VLOF 2024. / Date parution : 2023-10-31/ Répertoire / Fanfare

Par SCHWARZ OTTO M.. Nostradamus a e´te´ l?un des plus grands prophe`tes de l?humanite´. Un grand nombre de ses prophe´ties code´es se sont produites telles que pre´dit. Nostradamus vivait au temps de l?Inquisition. Ses pre´dictions astrologiques et ses traitements e´labore´s en tant que me´decin, lui ont valu d?e^tre pourchasse´ par l?E´glise. Devant les menaces des autorite´s religieuses, il devra fuir a` plusieurs reprises. Sa famille pe´rit dans une e´pide´mie de peste et Nostradamus se consacrera a` la clairvoyance. Il commence alors a` re´diger ses pre´dictions code´es dont certaines de´crivent des faits historiques. Bien qu?il y ait plusieurs lectures et interpre´tations possibles, Nostradamus est toujours conside´re´ comme une personnalite´ unique de notre Histoire. Que ses de´tracteurs de´noncent le charlatan ou qu?il soit, au contraire, conside´re´ comme un mythe, ses prophe´ties ont indubitablement marque´ l?humanite´. Depuis 2001, Otto M. Schwarz compose des musiques de films. Avec son ?uvre Nostradamus, il signe le film de la vie de celui qui a e´te´ le plus ce´le`bre prophe`te du mille´naire passe´. / Date parution : 2022-05-31/ Répertoire / Fanfare

Jéricho met en musique la célèbre histoire du livre de Josué qui décrit la prise de la ville de Jéricho par les Israélites.La première partie dépeint l?inexorable traversée du désert à destination de la terre promise la terre de Canaan. Une cantilène entraînante célèbre le mal du pays l?envie de mettre fin à une existence faite d?errance.La prise de Jéricho constitue le thème de la deuxième partie. La tâche s?avère difficile ; six jours durant une impressionnante armée commandée par Jéhovah encercle la ville. Le septième jour l?armée fait sept fois le tour de la ville. Les pr?tres soufflent dans leurs trompettes et le peuple crie à tel point que les murs de Jérichofinissent par s?effondrer. Les Juifs en profitent pour prendre la ville d?assaut et en chasser tous les habitants. D?un point de vue musical on reconnaît clairement les bruits de bottes d?une armée marchant au pas et les murs s?effondrer dans un fracas assourdissant et ce bien que l?histoire ne soit pas retracée littéralement.Une mélodie à la fois majestueuse et grandiose traduit le sentiment de victoire ressenti à la suite de la prise de la ville fortifiée (troisième partie).Une oeuvre romancée qui débouche finalement sur une f?te populaire juive (quatrième partie) o? les mélodies virtuoses des bois et les rythmes entraînants renvoient à la musique traditionnelle juive. Tous les thèmes reviennent sous différentes formes dans cette dernière partie souvent m?me tous ensemble dans un contrepoint de contrastes. Au final le thème principal de la première partie revient par bribes en majeur : le calme est retrouvé.

Le point de départ de cette composition est la mystique entourant la vie et la mort. Je souhaitais composer une uvre sans récit et jai plongé dans une sorte de quote musicale vers de nouveaux mondes sonores des enchaînements de mesures originaux des mélodies riches en tensions et des tonalités orchestrales particulières. Ce qui a indirectement donné lieu à cette composition cest la naissance de mon premier enfant qui a eu lieu à peu près au même moment que le décès dun membre cher de ma famille. Et cest dans de tels moments que lon apprend à ses dépens combien la vie et la mort sont intimement liées et combien malgré leur immense contraste elles se ressemblent paressence. Car dune part ces deux événements bouleversants sont des passages vers un nouveau monde et dautre part ils ont tous deux un énorme impact émotionnel. En outre le donneur dordre de luvre est un orchestre qui sappelle « Nieuw Leven » (Nouvelle Vie) et cet orchestre a lui-même perdu un musicien décédé dans un accident davion ce qui ma conforté dans lidée dune parfaite adéquation de ce thème avec lensemble de la situation.Je souhaite ne pas dévoiler les passages de luvre qui parlent de la vie (la naissance) et ceux qui parlent de la mort. Car il me semble justement intéressant de remettre en question la conception traditionnelle y afférente et de laisser la porte ouverte aux auditeurs. Quand vous pensez qu'un passage parle de la naissance et que vous inversez cette donnée cela suscite des questions passionnantes aussi bien sur le plan musical que métaphysique. De façon indirecte mais formidablement pénétrante la musique est capable dexprimer la quote infinie de l'homme. Elle peut si lon peut sexprimer ainsi toucher l'éternité pendant un bref instant et nous donner le sentiment d'être en mesure de dépasser la mort. Cette quote (et aussi cette aspiration) éternelle se retrouve partout dans luvre : aussi bien dans les champs de sonorité et les glissements daccent de la première partie que dans les énormes tensions et les thèmes

Par SCHWARZ OTTO M.. Une ville est fondée - son c?ur se met à battre. Mais les réalisations visibles comme les bâtiments et les infrastructures ne sont que des preuves de ce qui constitue son véritable c?ur : les personnes qui ont vécu dans la ville et ceux qui y vivent encore aujourd?hui. Le pouls de la ville, mis en mouvement par les battements de son c?ur, évolue avec le temps. Qui ne connaît pas ces images en accéléré, qui montrent des lignes vacillantes faites de lumières provenant de voitures, dans lesquelles les gens se rendent au travail tandis que d'autres se tiennent aux feux de circulation et se déplacent ensuite comme sur simple pression d'un bouton ' Ces lignes sont comme des artères, animées par un c?ur fort. Léonard de Vinci décrivait déjà les fleuves comme la circulation sanguine imaginaire de cette terre. Dans chaque ville, ce ne sont pas les rivières, mais les mouvements et le travail des personnes qui y habitent et y vivent. Cependant, le c?ur ne bat pas toujours régulièrement mais son rythme est influencé par la joie, la peur et toutes sortes d'autres choses. Chaque ville a son propre pouls. C'est également le cas dans la ville universitaire de Marburg, où des personnes de plus de 100 nations vivent aujourd'hui ensemble, dans une communauté cosmopolite et tolérante. Dans cette ?uvre, la ville est décrite depuis sa fondation en 1222 jusqu?à nos jours, en passant par les actions de sainte Elisabeth. / Date parution : 2023-03-11/ Répertoire / Fanfare

from the musical Daens-Le film « Daens » tout comme la comédie musicale du m?me nom est basé sur le livre unanimement acclamé de Louis Paul Boon qui est sans doute avec Hugo Claus le plus grand écrivain de la Flandre d?après-guerre. Boon était originaire d?Alost et était un homme du peuple pas un universitaire commettant de la littérature depuis sa tour d?ivoire. Il savait comme personne tâter le pouls de l?homme de la rue et ses descriptions de personnages mettaient invariablement dans le mille.Comme dans la plupart de ses autres livres Boon a pris pour Priester Daens sa chère ville d?Alost comme point de départ d?une épopée sur la justice et l?injustice sur la vie et la mort. Il nousreplonge dans l?Alost de 1900 et nous immerge dans la vie rude et sans issue de la classe ouvrière. Un homme seul engage la lutte contre l?immense injustice de l?époque. Cet homme c?est l?abbé Daens.Lors de l?adaptation du livre au grand écran le réalisateur Stijn Coninx est resté très fidèle à Boon. Cependant il ne s?est pas concentré uniquement sur le Daensisme mais davantage sur la pénible vie du milieu ouvrier. Il a magistralement réussi à faire revivre la réalité du tournant du siècle.InjusticesLa comédie musicale Daens nous ramène à Alost en 1888. Après un conflit avec l?év?que Stillemans l?abbé Daens retourne dans sa ville natale Alost. Il s?installe chez son frère Pieter Daens l?éditeur du journal Het Land van Aalst (Le Pays d?Alost). La ville provinciale est également devenue le nouvel habitat des campagnards qui ont fui la pauvreté m?me s?ils n?ont fait qu?échanger un environnement misérable pour un autre. En tant qu?ouvriers du textile ils travaillent 6 jours par semaine entre 10 et 12 heures par jour. Lorsque l?industriel local Borremans licencie la moitié des ouvriers de son usine la misère ne fait qu?empirer. L?abbé Daens se sent très concerné par la souffrance des ouvriers. Il fait la connaissance de Nette Scholiers qui n?a que 17 ans mais subvient déjà aux besoins de toute une famille. Daens ne peut pas rester sans rien

Au fil de l?histoire plusieurs écrivains et compositeurs ont repris le récit tragique d?Egmont pour en donner une interprétation personnelle comme par exemple la très célèbre « Ouverture d?Egmont » de Beethoven.Lorsque la société philharmonique ?Lamoraal van Egmont? m?a chargé de composer une oeuvre autour de ce personnage je fus très intéressé par l?idée de découvrir la profondeur et la puissance de ce récit intemporel et de l?exprimer musicalement à ma propre façon.Quatre scènes du récit constituent d?importants piliers dramatiques : le mariage d?Egmont (partie 1) les difficiles relations d?Egmont avec Philippe II (partie 2) sa décapitation à Bruxelles(partie 3) et la révolte des Pays-Bas contre la domination espagnole qui s?en est suivie (partie 4).L?oeuvre s?ouvre par une mélodie entraînante qui illustre le personnage d?Egmont et qui sera répétée sous différentes formes. Vient ensuite une danse de la renaissance pleine de virtuosité évoquant une f?te de mariage au milieu du XVIe siècle. Ce n?est pas tant la solennité du mariage du Comte Lamoral d?Egmont et de Sabine de Bavière qui se trouve ainsi exprimée mais plutôt l?ambiance festive et la musique qui était probablement jouée en pareille occasion. A la fin de cette partie la musique a des résonances espagnoles ; à l?époque les Pays-Bas étaient d?ailleurs sous tutelle espagnole et Egmont était un fidèle serviteur de la couronne d?Espagne pour laquelle il avait remporté plusieurs batailles.Dans la partie 2 sont présentées à tour de rôle les personnages de Philippe II - roi d?Espagne - et d?Egmont. Un thème empreint de machiavélisme et d?obscurité soutenu par un accompagnement lancinant à la guitare espagnole et aux castagnettes caractérise le personnage tyrannique et avide de pouvoir de Philippe qui conjure Egmont (et d?autres) de le suivre dans les atrocités qu?il commet. Le thème d?Egmont résonne ensuite d?une sobriété pure et d?une mélancolie enfouie. Bien qu?Egmont soit célèbre pour ses qualités magistrales de commandant ce sont