Rhapsodie turkmène pour violoncelle seul est le fruit de l'imagination du compositeur située au Turkménistan. C'est une fantasmagorie d'un monde bien lointain de la culture occidentale, une oeuvre virtuose qui prend sa source au son brut de l'instrument afin d'y apporter son coté épique. / Violoncelle / Billaudot

Méandres » repose sur un étrange mouvement cadentiel, à l'ambigüité majeur - mineur, qui est transposé trois fois sur différentes séquences. Dans chacune d'entre elle, le phrasé trouve son chemin en sinuant entre les accords, d'abord comme une improvisation contemplative en suivant les larges courbes de l'harmonie. Ensuite le courant s'accélère, le rythme harmonique entraîne le phrasé, toujours fluide, vers un mouvement plus rapide. La ligne mélodique opère ensuite un conduit véloce nous entraînant vers la dernière séquence où mélodie, harmonie et rythme ne forme qu'un seul et unique flot. / Saxophone / Billaudot

Cet ouvrage a été développé pour amener la flûte vers les musiques actuelles (et inversement) ; il s'agit de la rencontre entre deux cultures : celle de la musique savante et celle de la musique populaire. L'enseignant y trouvera matière à proposer à son élève des morceaux motivants, adaptés au cursus et aux acquis du début du premier cycle de conservatoire. Il y trouvera également matière à monter des pièces en ensemble, puisque les parties additionnelles de certains morceaux sont données en annexe. / Flûte traversière / Billaudot

Par l'alternance des deux mains, le motif fondateur de l'ouvrage présente une texture cristalline. De nouvelles notes aiguës s'y ajoutent au fur et à mesure et deux cellules viennent ensuite se superposer par un jeu de chevauchement des mains. Un nouveau motif tournoyant semble émerger de cette nouvelle texture. Tout au long de la pièce, le dosage de la pédale contribue au façonnement de la matière. / Piano / Billaudot

« Si les artistes rendent si rarement compte de leurs instants d'inspiration, la raison en est bien simple : c'est qu'à ces moments-là du processus créateur ils ne sont nullement présents par la conscience. Ils ne peuvent pas davantage s'épier psychologiquement au cours de la création elle-même qu'ils ne peuvent, par-dessus leur épaule, se regarder écrire. » Egon Schiele « Artists: Sometimes the best way to address a problem in your work is to go in the cage with it and let it devour you. » Jerry Saltz Ces deux maximes qui décrivent à merveille ce que je peux ressentir au moment d'écrire à propos de ma dernière oeuvre pour piano Dans les abysses de lumière. Composée en parallèle de ma Sonate pour violon seul, mon oeuvre pour piano Dans les abysses de lumière op.17 (2021-2022) est un retour aux sources important, comme a pu l'être chaque retour à la composition d'une oeuvre pour piano (Préludes op.1 en 2014-2015, puis le Poème, op.5 en 2016, les Quasi Variazioni op.7 en 2018). La sensation de ressourcement lors de l'écriture pour piano seul vient intimement de mon enfance, où le piano est arrivé dans ma vie dès mes cinq ans. Chaque oeuvre pour piano que j'ai écrite marque un tournant dans mon rapport à la composition, une étape nouvellement franchie. Avec cet op.17, c'est un regard plus distancié et ouvert que j'ai posé sur la structure, le langage, le rapport au temps et à la dissonance. Durant un an, sans contrainte de temps, je suis revenue périodiquement à la composition de cette pièce, sans y toucher parfois pendant des semaines entières. J'y percevais alors des paysages, des couleurs, des instants de vie qui se faisaient écho. Puis, l'obsession revenait et je composais d'une traite un pan entier. La pièce en « cours de composition » vivait à mes côtés. / Piano / Billaudot

Pantomimes, pour piano à 4 mains et dispositif électronique stéréo, est pensé comme un rêve, une déambulation, un parcours initiatique se déroulant entre le moment où l'enfant doit aller dormir et celui où il se réveille. Ces rêves nocturnes, peuplés de personnages divers, fantastiques, grotesques, poétiques, ont une évolution constante, le faisant passer par des pays tantôt merveilleux, tantôt e'rayants, et des états allant de l'apaisement à la passion, de la joie à la peur. Puis lorsque la danse devient furie, vient le moment de revenir à la réalité. L'oeuvre se présente comme une suite de tableaux pensée selon une progression pédagogique, abordable dès la 'n du premier cycle de piano (environ la quatrième année selon les normes usuelles en conservatoire) jusqu'aux niveaux préprofessionnels :La Pantomime n'est pas seulement une évocation musicale, elle est aussi perceptible dans la mise en scène et les modes de jeux demandés aux interprètes, puisque chaque tableau demande à l'un ou l'autre, parfois aux deux, des utilisations non conventionnelles de l'instrument (autres que le jeu sur le clavier). Ainsi transformés en marionnettes, les pianistes investissent alors un matériau sonore total et pourtant uniquement dédié au piano (sans préparation ni autres arti'ces), créant un univers repris et développé par la partie électronique avec laquelle ils dialoguent.Tous les fichiers électroniques nécessaires sont disponibles en téléchargement via notre site www.edu.billaudot.com (versions avec clic pour le travail, en plusieurs vitesses, en quadriphonie pour un concert, player'). Ces fichiers sont à déclencher très précisément lorsque le symbole correspondant apparaît dans la partition. / Piano / Billaudot

Les 7 pièces de ce 1er recueil s'adressent aux élèves de 1er cycle des écoles de musique et conservatoires, dont le niveau débutant. Elles se jouent sur harpe sans pédales, et sont aussi jouables sur la grande harpe. Elles sont dédiés à Hélène Breschand, Laurence Bancaud et Ghislaine Petit-Volta, de l'association Les signes de l'arc.Les 7 suivantes, sous le titre 7 préludes, sont destinées aux élèves de 2nd cycle et à la harpe avec pédales.Pourquoi chaque fois 7 pièces ' Parce que l'arc est la première forme de la harpe, que « arc » fait songer à « arc-en-ciel » et donc aux 7 couleurs que l'on peut y voir.Et aussi : 7 comme les 7 cordes des 7 notes de la gamme. Comme l'arc-en-ciel, la nature en général m'inspire souvent. Elle est infiniment variée, comme sont infinies les variations du son de la harpe, variations que l'on peut expérimenter presque sans savoir jouer. / Harpe / Billaudot

J'ai composé cette Sonate pour violon seul Op.16, entre octobre 2021 et mai 2022, pour trois violonistes que j'admire et qui ont une grande importance pour moi. Le premier mouvement, dédié à Jacques Ghestem, s'inspire d'une sensation de liberté et d'un souffle spontané que j'ai ressenti en jouant Rhapsodie Musings d'Elliott Carter, issu des Four Lauds pour violon seul. Jacques Ghestem, investi tout au long de sa vie dans la mise en valeur de la musique contemporaine, m'a notamment transmis depuis mes dix ans (à travers de longues discussions, mais aussi à travers sa pédagogie) sa vision de la musique et son goût pour la musique de notre temps, tout en partageant avec moi son univers intérieur empli de souvenirs et de création musicale. Il était ainsi bien naturel de composer pour lui ce premier mouvement, dont les spécificités harmoniques et instrumentales ont été imaginées pour son dédicataire. Le deuxième mouvement est composé pour David Grimal, violoniste que j'ai toujours admiré depuis mon enfance. Son originalité, sa liberté, ses interprétations fougueuses sur scène ont continué de m'émouvoir et de m'inspirer lorsque j'ai participé comme violoniste au sein de son orchestre Les Dissonances. C'est lors de son interprétation de L'Aurore, issue de la cinquième Sonate pour violon seul d'Ysaye, qu'il a donnée à la Philharmonie de Paris en janvier 2022, que j'ai eu l'idée de composer pour lui ce mouvement lent, suspendu et rhapsodique. Le finale est dédié à la violoniste Sarah Nemtanu, que j'ai rencontrée pour la première fois en septembre 2021 à Radio France, où elle enregistrait mon Divertimento Op.15 avec trois de ses collègues de l'Orchestre National de France. Cette rencontre fulgurante d'une journée, musicale et humaine, a été une vraie lumière en ce jour de septembre, un échange d'une vision de la vie et de la musique, où j'allais vers elle à travers mon écriture, tandis qu'elle allait vers moi avec son interprétation. Symbole pour moi d'amitié et d'estime, ma Sonate pour violon seul a été inspirée tout au long de la composition par ces trois dédicataires bienveillants et éclairants, qui ont guidé mon chemin et ont su apporter une lumière dans ma vie d'artiste interprète et compositrice. / Violon / Billaudot

Lorsque Elsa de Lacerda et Pierre Solot m'ont commandé une pièce pour violon et piano qui devait s'inspirer de chants protestataires ou révolutionnaires, j'ai d'abord pensé à écrire des variations sur l'un des gospels célébrant la lutte pour l'émancipation de la communauté afro-américaine. Cependant, j'ai finalement choisi Untemationale comme matériau de base, matériau qui m'a paru d'autant plus riche qu'il ne se fonde pas sur un thème unique mais en combine plusieurs.La pièce comprend trois mouvements pouvant être joués indépendamment. Je l'ai intitulée Tabula rasa, en référence aux fameuses paroles « Du passé faisons table rase » et aussi comme un clin d' oeil ironique au mot d'ordre avant-gardiste des compositeurs des années 1950 proches de l'École de Darmstadt.Le premier mouvement est construit sur le balancier légèrement claudiquant du clavier ; tel un tintement de grelots, il accompagne le thème de l'Internationale travesti en berceuse. Le deuxième se caractérise par son dynamisme et des harmonies claires ; en un dialogue mouvementé, piano et violon conversent sur des rythmes incisifs. Quant au troisième, il déroule une série de variations, tantôt énigmatiques tantôt consolatrices, qui jouent sur des canons rapprochés entre les deux instruments ; allusion au compositeur estonien Arvo Part, auteur d'une célèbre Tabula rasa, je m'y suis permis des imitations de cloches dans l'esprit des effets de tintinnabulation qui lui sont chers. / Violon / Billaudot

Cette orchestration, réalisée pour un ensemble de 15 instruments, peut aussi être jouée par un petit orchestre symphonique. Il est ainsi possible, sans modifier les parties des instruments à vent, d'augmenter les pupitres de cordes. Dans cette édition, les mentions (solo) placées occasionnellement au-dessus des parties de cordes ne concernent donc que la version symphonique. / Choeur et ensemble vocal / Billaudot

Cette oeuvre, écrite entre 1922 et 1925, appartient à la première période de Borys Lyatoshynsky. C'est une musique pleine de poésie et d'espoir, une exaltation permanente d'une beauté utopique. La structure reste assez classique mais le cheminement harmonique est radicalement différent, fondé principalement sur des transpositions permanentes.Les lignes mélodiques, d'une grande richesse rythmique et aux intonations sans frontières de registres, créent une symphonie d'enchevêtrement. L'écriture instrumentale, très virtuose, est parfaitement au service de cette musique. Comme sa Première Symphonie, cette oeuvre est d'une parfaite maîtrise et maturité. / Violon / Billaudot

Soleil Nuit (2 min)Regard de couchant (2 min)Nuit de cristal (2 min) / Soprano - piano / Billaudot

Ces 6 nouvelles pour piano sont inspirées du recueil de poèmes Kobzar de Taras Chevtchenko (1814-1861), écrivain - poète le plus important d'Ukraine. Ses récits décrivent l'histoire de l'Ukraine, sa splendeur et ses pages sombres ; la thématique est dérangeante encore aujourd'hui.Cet opus est d'une profonde maturité, avec une musique très riche, intense, expressive et épique. / Clarinette / Billaudot

La musique inspirée et réjouissante du compositeur et clarinettiste Alexis Ciesla m'accompagne avec bonheur depuis de nombreuses années. Ces nouvelles études originales portent en elles tous les ingrédients pour se perfectionner de manière ludique. Nous les avons déchiffrées en avant-première avec des étudiants de la classe de clarinette du CNSMD de Paris, et je vous souhaite tout autant de plaisir en les jouant à votre tour. Elles vous aideront certainement à maîtriser votre instrument et voyager en musique. / Clarinette / Billaudot