For more than forty years Allain Gaussin fascinated by astrophysics has found a major source of inspiration in observing the cosmos as attest a number of works going from Vent solaire (1974) to Philae (2015) by way of L’Harmonie des sphères (2006). Ten years later the 'Messiaen du Pays de la Meije' Festival hosted the first performance of the piano trio Les Céphéides. The musical journey enables the listener to enter a space 'just as impalpable and fragile' as that in which moves each Cepheid variable – this star whose brightness varies over regular periods according to two elements: the diameter of the heavenly body and thetemperature reading of its surface. How does one translate such a change in music? The bow's sautillé gettato on the violin and cello gives the score's opening pages this granular glittering that leads us 'towards the centre of the Cepheid variables'. From there a stream of colourful arabesques – the composer's 'ribbon figures' – gushes forth. After a weightless transition the cello unfurls its contemplative meditation which ends up in a suspended coda open onto the infinity of the starry vault. As musicologist Michèle Tosi accurately says so it is that the full richness 'of a teeming imaginary universe' unfolds.

Par MOZART WOLFGANG AMADEUS. Since their publication in the New Mozart Edition, Mozart's sonatas K. 10–15 count as piano trios. Furthermore, the title of the first edition, published by father and son Mozart in 1765 reads 'Six Sonates pour le Clavecin qui puevent se jouer avec l'accompagnement de Violon ou Flaute Traversiere”. In other words, these pieces are harpsichord sonatas that may be accompanied at will by a violin or a transverse flute. In a partial press run of the first edition a cello part was included. Our new edition is the first to take these conflicting formats into account by presenting two separate versions, one being the unaltered harpsichord part, the other a full score with separateinstrumental parts for violin/flute and cello. The harpsichord part [CV 51. 010/10] is indeed capable of standing by itself and requires no instrumental expansion. The melody instrument, in contrast, merely function as an accompaniment or contribute brief interjections, or, in the case of the cello, reinforce the left hand of the keyboard. In other words, K. 10–15 are not only Mozart's earliest piano trios, they are also his earliest keyboard sonatas to survive intact./ Répertoire / Violon, Violoncelle et Piano

Les trios avec piano comptent parmi les grands genres de la musique de chambre classique et Brahms s?y consacra très tôt. Il composa son opus 8 au cours de l?automne et de l?hiver 1853/54 c?est-à-dire à l?âge de 20 ans. Par contre ses deux autres trios avec piano op. 87 en Ut majeur et op. 101 en ut mineur ne virent le jour que 28 et 32 ans plus tard. On sait que pa-rallèlement au trio en Ut majeur Brahms travaillait aussi à un autre trio en Mi bémol majeur qu?il détruisit probablement. En 1889 il décida de reprendre son premier trio avec piano et le remania à tel point qu?il écrivit à Clara Schumann: «J?ai réécrit mon trio en Si majeur». L?édition Henle-Urtext reprendle trio op. 8 dans la seconde version parue en 1891 mais pro-pose également la première version en annexe.

Urtext Edition-Les deux trios avec piano de Schubert peuvent indubitablement être comptés au nombre de ses ?uvres les meilleures. Composés tous les deux en 1827 c?est-à-dire un an avant sa mort ce sont des ?uvres caractéristiques de sa maturité riches d?une grande invention mélodique alliée à une forte puissance créatrice formelle et une profonde expressivité. Si le trio en Mi bé-mol majeur op. 100 D 929 fut vendu à l?éditeur de Leipzig Probst (il ne parut cependant que juste après la mort de Schubert) le trio en Si bémol majeur op. 99 D 898 ne fut pas imprimé du vivant du compositeur. L?adagio en Mi bémol majeur op. post. 148 D 897 reproduit en annexe et connu plus tard sous letitre de Notturno fut conçu à l?origine comme mouvement lent du trio en Si bémol majeur. Schubert pourrait l?avoir considéré comme impropre à la publication du fait de son caractère sombre et expressif jusqu?au désespoir. Il ne parut d?ailleurs qu?en 1846. En annexe de ce recueil figure également le premier essai dans le genre du trio composé par Schubert à l?été 1812 alors qu?il était âgé de 15 ans.

À l?époque classique et pendant une grande partie du 19e siècle les trios avec piano consti-tuaient pour ainsi dire des articles très tendance. Il n?est donc pas surprenant qu?après Haydn et Mozart Beethoven se soit lui aussi essayé à ce genre et ait laissé en tout 13 trios avec piano. Ce deuxième volume contient les deux trios avec piano op. 70 le trio op. 97 ainsi que les va-riations sur la chanson «Ich bin der Schneider Kakadu» op. 121a. Comme souvent le surnom de «Trio des esprits» du trio op. 70 no 1 ne lui a pas été attribué par Beethoven lui-même mais tient sans doute aux sonorités particulières un peu lugubres du mouvement lent. Le trio op. 97 est dit «del?archiduc» en référence à son dédicataire l?archiduc Rodolphe. Il s?agit certainement du trio avec piano de Beethoven le plus significatif mais aussi le plus long puisqu?il dure plus de 45 minutes. Bien que composé dès 1810/11 il ne fut publié qu?en 1816.

En grec, syn signifie ' union ', et aesthesis ' sensation '. La synesthésie est un phénomène neurologique qui associe plusieurs sens. Certains compositeurs célèbres, comme Alexandre Skriabine, en étaient victimes et voyaient à l'écoute de différents sons des changements dans la perception des couleurs. Aussi, au-delà de la correspondance entre les sens, j'ai souhaité imaginer une oeuvre qui pourrait faire correspondre différents arts. Dans ce trio pour violon, violoncelle et piano, composé entre 2009 et 2010, j'ai tenté d'utiliser des techniques de peinture et de les appliquer à la Musique. Ainsi, les mouvements portent tous des noms empruntés à l'Art pictural : Clair-obscur, Eau forte, Pointillisme,? J'ai également associé chaque extrait de l'oeuvre à de la poésie, qui à mon sens permet à la fois de comprendre ce qui a pu me motiver à l'écriture de cette pièce, mais aussi de rejoindre une certaine forme d'art total, combinant différents moyens d'expression à la fois.Création du 1er juin 2013, durant les Samedis Classiques de Cornillon-Confoux, par le Trio Métabole. / Trios Piano, Violon, Violoncelle