Il est utile de réécouter les 5 pièces pour comprendre la nouveauté de cette 6e Pièce. La structure est la même mais ce qui a changé ce sont les modulations subito. Les conversation entre pairs sont plus fragiles, plus intéressantes. On se contredit, do majeur contre mi mineur. Une partie est espiègle, c'est provisoire. La Pièce 2 est une Galerie des Glaces. Rayonnante, sourire aux lèvres . Un trait, des déchirements de paille, des plaintes dérisoires, sans suite, les cuivres se perdent, le boléro se fait techno. La modernité a pénétré l'oeuvre. Les enroulement déroulement, les crescendi decrescendi, les coupures qui s'enrouent, font la roue. Des rocailles à tous les étages comme l'eau courante. Les bulles s'échappent, le tambour public crie la mobilisation. S'ensuit une torpeur sourde, généralisée. Des pleurs comme du brouillard retiennent leur souffle. Les mélanges flûte et basson, flûte et clarinette ? mais non, ce n'est pas une flûte ni une clarinette. Combien de jaune dans le vert et combien de bleu. Quand quitte-on le bleu ? Quand quitte-t-on le jaune. Un long trait savonne la fin. Le linge a été battu, frotté au crin? Il sèchera au soleil. L'attention a été capturée, on en ressort méditatif, avec profusion de souvenirs. Douceur et mélancolie, euphorie et rayon de soleil ou de lune. Cette musique nous parle et nous rêve. Merci, cher Denys et comme dirait le compositeur et peintre Aaron Alexander Cotton: « Bis ! »
PARTITION
Il est utile de réécouter les 5 pièces pour comprendre la nouveauté de cette 6e Pièce. La structure est la même mais ce qui a changé ce sont les modulations subito. Les conversation entre pairs sont plus fragiles, plus intéressantes. On se contredit, do majeur contre mi mineur. Une partie est espiègle, c'est provisoire. La Pièce 2 est une Galerie des Glaces. Rayonnante, sourire aux lèvres . Un trait, des déchirements de paille, des plaintes dérisoires, sans suite, les cuivres se perdent, le boléro se fait techno. La modernité a pénétré l'oeuvre. Les enroulement déroulement, les crescendi decrescendi, les coupures qui s'enrouent, font la roue. Des rocailles à tous les étages comme l'eau courante. Les bulles s'échappent, le tambour public crie la mobilisation. S'ensuit une torpeur sourde, généralisée. Des pleurs comme du brouillard retiennent leur souffle. Les mélanges flûte et basson, flûte et clarinette ? mais non, ce n'est pas une flûte ni une clarinette. Combien de jaune dans le vert et combien de bleu. Quand quitte-on le bleu ? Quand quitte-t-on le jaune. Un long trait savonne la fin. Le linge a été battu, frotté au crin? Il sèchera au soleil. L'attention a été capturée, on en ressort méditatif, avec profusion de souvenirs. Douceur et mélancolie, euphorie et rayon de soleil ou de lune. Cette musique nous parle et nous rêve. Merci, cher Denys et comme dirait le compositeur et peintre Aaron Alexander Cotton: « Bis ! »