MARTIN, MagaliMagali MARTIN
France France, Bordeaux
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Partitions Flute Flûte et Cordes Magali MARTIN
MARTIN, Magali: Summer 99

Summer 99
Magali MARTIN


Flûte et Cordes
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Compositeur
Arrangeur
Editeur
Magali MARTIN
Magali MARTIN (1977 - )
Instrumentation

Flûte et Cordes

Genre

20eme siecle

Auteur/Parolier:MARTIN, Magali (1977 - )
Date2020
Droit d'auteurCopyright © Magali MARTIN
Une musique fluide et répétitive où de courts moments de tension et d'apaisement se succèdent formant un tout complémentaire.
Ajoutée par magalilm, 12 Déc 2020

PAROLES
Eté 99. La douceur du désir à portée de mains, la lenteur du plaisir à côté dès demain.
Il y a les voiles et des soleils qui brûlent, qui attendent le calme dans les sages journées d'été.
Le ciel, large étal en bord de grève des matins, la côte opale s'emballe à mesure que j'avance dans ses rochers alors que je sens tes doigts glisser.
La chaleur de ton rire m'enveloppe et la lumière dorée des rayons satinés frôle les objets d'acier et mon corps strié d'ivresses teintées.
Il suffit que je m'avoue que ce moment-là n'est qu'à nous pour que tout s'efface, qu'il m'échappe dans les dunes sculptées où je sens ton cœur et retiens ses lambeaux fragmentés.
Dans les poudres granitées, les pourpiers pourpres, les herbes calcinées je retrouve le goût du sentier, l'allégresse, la gaieté.
Juste te serrer dans l'horizon des eaux limpides et neuves. Extravagantes et fracassantes, les vagues ressassent de pensées à bannir sinon je panique dans les pierres calcites, agiles les flammes dans tes yeux couleur jasmin et de jaspe.
J'enlève mes lunettes et dénoue mon écharpe, pour toi. Allongé sous le charme, lové dans ta lave, tu es toutes les lumières, pour moi.
Un instant de juillet où la brise, par sa langue de braise me parcourt de frissons, où comme un clope je me consume quand l'écume monte et chatouille de fines bulles minérales mes pieds tendus.
A cet instant je blêmis attisé par ton corps ciselé au cordeau, je pétris le relief des contours de ta peau et goûte aux sels du repos.
Aveuglé par les tons vifs quand ton feu incendie jusqu'à la pointe de mon dos, enivre jusqu'à la moelle de mes os et quand je ne relâche pas cette étreinte de peur d'oublier de la vivre.
Je bois ton aura, aujourd'hui, tandis que la rive assoiffée dérive abreuvée d'atomes d'ozone.
Ecrasé par ce jour irrespirable, cet instant inépuisable, quand ton soleil de plomb m'a comme asphyxié, où comme anesthésié je suffoque. Onctueux et lisse, ce jour de juillet où je suis devenu accroc à ta candeur femelle, à ce contact charnel.
Eté 99, suave et caramel, cet été caniculaire que tout mon être rappelle.

©MagaliMartin12/12/2020


Summer 99. The sweetness of desire at your fingertips, the slowness of pleasure at your side from tomorrow.
There are sails and suns burning, waiting for calm in the wise summer days.
The sky, wide stall on the edge of the morning strike, the opal coast gets swollen as I advance in its rocks as I feel your fingers sliding.
The warmth of your laughter envelops me and the golden light of the satin rays borders the steel objects and my body streaked with dyed drunkards.
All I have to do is admit that this moment is ours only for everything to fade away, that it escapes me in the sculpted dunes where I feel your heart and hold its fragmented shreds.
In the granite powders, purple purples, calcined herbs I find the taste of the trail, the joy, the cheerfulness.
Just squeeze yourself into the horizon of clear, new waters. Extravagant and overwhelming, the waves are full of thoughts to be banished otherwise I panic in the calcareous stones, agile the flames in your jasmine and jasper-colored eyes.
I take off my glasses and untie my scarf for you. Lying under the charm, nestled in your lava, you are all the lights for me.
A moment of July when the breeze, by its tongue of embers, runs through me of shivers, where like a clope I consume myself when the foam rises and tickles with fine mineral bubbles my feet stretched.
At this moment I blêmis fanned by your body chiseled with the cord, I knead the relief of the contours of your skin and taste the salts of rest.
Blinded by the vivid tones when your fire burns to the tip of my back, intoxicates to the marrow of my bones and when I do not release this embrace for fear of forgetting to live it.
I drink your aura today, while the thirsty shore drifts awash with ozone atoms.
Crushed by this unbreathable day, this inexhaustible moment, when your sun of lead has asphyxiated me, where as anesthetized I suffocate. Smooth and smooth, that July day when I became addicted to your female candor, to this carnal contact.
Summer 99, suave and caramel, this hot summer that all my being recalls.
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