Oskar C. Posa né le 16 janvier 1873 à Vienne et mort dans la même ville le 13 mars 1951 est un compositeur, maître de chapelle et professeur autrichien de musique classique, auteur de nombreux lieder.
Le père du musicien, Oskar Posa, est originaire de Bohême et sa mère viennoise. Oskar C. Posa étudie d'abord le droit, mais choisit une carrière musicale. Il étudie le piano puis la composition avec Olto Bach, Ignaz Brüll et Roben Fuchs.
Sa sensibilité poétique et littéraire, lui fait composer plus de soixante-dix lieder sur des poèmes en allemand, parfois orchestrés.
Peu avant le tournant du xxe siècle, les deux premiers opus de Posa sont imprimés par les éditions Simrock à Berlin. À la même époque, Posa envoie quelques-unes des mélodies au célèbre basse néerlandais, Johannes Messchaert (1857–1922) qui à son tour les présente au compositeur et pianiste Julius Röntgen avec qui il se produit depuis plus de dix ans. Messchaert et Röntgen les jouent en concert à Amsterdam, ce dernier ayant été conquis par la lecture des œuvres. Julius Röntgen entretien une correspondance avec Posa qui découle sur une forte amitié entre les deux musiciens. Les œuvres du jeune compositeur sont présentées à diverses occasions par le duo Messchaert–Röntgen. Sa Sonate pour violon est joué au Festival de musique de Heidelberg en 1901, mais ce fut un véritable échec.
Posa est l'un des cofondateurs de l'Association des compositeurs viennois1 où se réunissaient régulièrement Richard Strauss, Alexander Zemlinsky (le président), Karl Weigl, Franz Schmidt, Posa (secrétaire) et Arnold Schoenberg (suppléant du président). Le memorandum de la fondation qu'ils signèrent n'a pas été rédigé par ce dernier comme on l'a longtemps pensé, mais par Oskar C. Posa lui-même2. Le memorendum est paru le 23 avril 1904 dans la Neuen Freien Presse. C'est dans la correspondance entre Posa et Julius Röntgen, en date du 18 avril 1904 – soit cinq jour avant la publication du mémorandum de constitution – que se trouve un détail à même de rendre à Posa la paternité d'un document autrefois attribué à Arnold Schoenberg : « Je vous envoie également le mémorandum que j'ai écrit pour une association formée par des compositeurs viennois, dont je fais partie. »3 Le texte du mémorandum, publié anonymement, intègre certainement une transcription des idées de ses différents membres, notamment de Schoenberg, et en accord avec les pensées qui y sont exprimés.
Entre 1911 et 1913, il est chef d'orchestre à l'opéra de Graz, où il dirige aussi le répertoire symphonique.
Posa, après son doctorat à Vienne est nommé professeur à l'Académie d'État. Source de l'extrait biographique : Wikipedia (Retracter)...(lire la suite)