musique très personnelle. De belles résonances er harmoniques qui invitent à l'orchestre au'n entend parfois. Beaucoup de finesse et de légèreté. De belles modulation. Une oeuvre qui chante. L'opposition des dynamique est sans pesanteur. A 02:20 'homageest déjà au monde et aux échelles orientales. Nazim Hikmet n'est pas loin. A 03:50 la 3e partie évoque l'apaisement. A 04:35 petit leitmotiv alternant avec ce qui précède . On ne se fixe pas. On retient notre souffle. A 05:00 la partie semble jouée. On se dirige vers la sortie avec la tristesse que tout a une fin ... une oeuvre admirable, Denys. Ne t'arrête pas. L'émotion est à, présente, recueillie, silencieuse et douce. On perçoit le "golfu di Aiacciu" tout au loin. Bravo et merci pour cet instant d'apaisement !
↪ Je n'avais pas encore le souvenir de Nâzim Hikmet quand j'ai composé cette pièce pour harpe N°1. Par contre, je pense maintenant après la lecture de ton commentaire, qu'elle a probablement contribué au souvenir de ce grand poète turc. Merci de m'avoir éclairé sur ce point.
"Mes frères, couplés au boeuf décharné, nos poèmes doivent pouvoir labourer la terre, pénétrer jusqu'au genou dans les marais des rizières, poser toutes les questions, rassembler toutes les lumières. Telles des bornes kilométriques, nos poèmes doivent distinguer avant tout le monde l'ennemi qui approche, battre le tam-tam dans la jungle. Et jusqu'à ce qu'il ne reste plus sur terre un seul pays captif, un seul prisonnier, ni dans le ciel, un seul nuage atomisé, tout ce qu'ils possèdent, leur intelligence et leur pensée, toute leur vie, pour la grande liberté, nos poèmes"
Merci de m'avoir éclairé sur ce point.
"Mes frères,
couplés au boeuf décharné, nos poèmes
doivent pouvoir labourer la terre,
pénétrer jusqu'au genou
dans les marais des rizières,
poser toutes les questions,
rassembler toutes les lumières.
Telles des bornes kilométriques, nos poèmes
doivent distinguer avant tout le monde
l'ennemi qui approche,
battre le tam-tam dans la jungle.
Et jusqu'à ce qu'il ne reste plus sur terre
un seul pays captif, un seul prisonnier,
ni dans le ciel, un seul nuage atomisé,
tout ce qu'ils possèdent,
leur intelligence et leur pensée, toute leur vie,
pour la grande liberté, nos poèmes"
Nâzim Hikmet.