| Les essentiels de la
musique - Vocabulaire
pratique de la musique
franco-coréen (HONG
EUGENIE) Formation musicale - Solfège [Livre] Billaudot
Par HONG EUGENIE. Cet ouvrage est un précis de vocabulaire musical franco-coré...(+)
Par HONG EUGENIE. Cet ouvrage est un précis de vocabulaire musical franco-coréen. L'essentiel des terminologies musicales est organisé par rubrique pour une utilisation pratique au conservatoire et à l'école de musique.
On y retrouve tous les termes liés à la théorie de la musique, ainsi qu'aux domaines de l'orchestre et de la voix, mais également aux principaux genres, formes et périodes de l'histoire de la musique, utiles pour l'analyse musicale.
L'ouvrage est complété d'un lexique Coréen-Français.
Cet ouvrage s'adresse aux étudiants et musiciens coréens dès le début de leur apprentissage de la langue française. Le contenu regroupe l'essentiel du vocabulaire de la musique occidentale, allant de la théorie à la pratique en passant par son histoire.
Vous trouverez pour vous aider :
- des termes dans les deux langues, des exemples musicaux, des exercices et leurs corrigés ainsi qu'un lexique coréen-français pour l'apprentissage en autodidacte;
- l'indication du genre des noms: (m) pour masculin et (f) pour féminin. Il est recommandé de les mémoriser dès le début de votre apprentissage pour utiliser les bons articles ;
- certains termes coréens varient selon leurs catégories musicales, comme le trémolo ou la cadence rompue. Des exemples musicaux vous aideront à mieux comprendre.
Ce livre sera une aide pour vos études au conservatoire ou votre carrière professionnelle musicale dans un pays francophone. / Date parution : 2022-03-10/ Livre / Formation Musicale
16.90 EUR - vendu par LMI-partitions Délais: En Stock | |
| Les Essentiels de la
musique - 600 mots de la
musique vol. B : genres
et formes (CAO HELENE) En Français Formation musicale - Solfège [Livre] Billaudot
Par CAO HELENE. Les deux tomes des 600 Mots de la musique couvrent lÂ’essentiel ...(+)
Par CAO HELENE. Les deux tomes des 600 Mots de la musique couvrent l’essentiel du vocabulaire de la musique occidentale dite « savante ». Ce volume A contient les mots concernant la théorie (chromatisme, tonalité), les procédés compositionnels (contrepoint, renversement), les pratiques (basse continue, transposition), les esthétiques et courants musicaux (baroque, style classique, musique spectrale). Le volume B s’attache aux genres et aux structures formelles. Les vocables relatifs à la facture instrumentale, qui appartiennent à un autre domaine, ont donc été écartés, ainsi que la terminologie propre aux traditions orales, musiques extra-européennes et populaires (chanson, jazz, pop, rock, etc.).
Les mots les plus importants donnent leur titre aux entrées. Mais au sein des notices, des termes supplémentaires sont également définis (par exemple, « bécarre » apparaît dans la page consacrée à « altération ») : il nous a semblé plus pertinent de mettre immédiatement en perspective des notions intimement liées et d’éviter la formule du dictionnaire qui aurait entraîné un grand nombre de redites. L’intitulé de quelques entrées associe deux ou trois mots (« ambitus, tessiture, registre », ou « chaconne et passacaille »), lorsqu’il s’avère judicieux de les traiter de conserve.
Un index regroupe la totalité des termes et permet de retrouver aisément ceux qui ne disposent pas d’entrée propre. Dans le corps du texte, le signe ‡ désigne les mots explicités dans le volume A ; l’astérisque *, ceux qui sont commentés dans le volume B. Afin d’alléger la présentation, les mots les moins « techniques » et les plus familiers (tels air, concert, improvisation, romantisme, tempo) ne portent pas systématiquement de signe de renvoi. Ces signes sont également absents des citations et des titres d’œuvres.
Par souci de lisibilité et d’accessibilité, les exemples musicaux des œuvres anciennes sont imprimés en notation moderne et l’orthographe des citations anciennes est actualisée. La date indiquée à la suite d’une oeuvre correspond à l’année de son achèvement. Lorsque la composition s’étend sur un nombre d’années conséquent et qu’il nous semble utile de donner cette information, la date de début de composition est précisée en sus de celle de fin. La date d’édition se substitue à la date de composition lorsque celle-ci reste inconnue./ Solfège/Formation Musicale / Formation Musicale
20.90 EUR - vendu par LMI-partitions Délais: En Stock | |
| CAO HELENE - 600 MOTS DE
LA MUSIQUE VOL.A -
HISTOIRE ET TECHNIQUE
(COLL. LES ESSENTIELS DE
LA MUSIQU Formation musicale - Solfège BILLAUDOT
Les deux tomes des 600 Mots de la musique couvrent lÂ’essentiel du vocabulaire d...(+)
Les deux tomes des 600 Mots de la musique couvrent l’essentiel du vocabulaire de la musique occidentale dite « savante ». Ce volume A contient les mots concernant la théorie (chromatisme, tonalité), les procédés compositionnels (contrepoint, renversement), les pratiques (basse continue, transposition), les esthétiques et courants musicaux (baroque, style classique, musique spectrale). Le volume B s’attache aux genres et aux structures formelles. Les vocables relatifs à la facture instrumentale, qui appartiennent à un autre domaine, ont donc été écartés, ainsi que la terminologie propre aux traditions orales, musiques extra-européennes et populaires (chanson, jazz, pop, rock, etc.). Les mots les plus importants donnent leur titre aux entrées. Mais au sein des notices, des termes supplémentaires sont également définis (par exemple, « bécarre » apparaît dans la page consacrée à « altération ») : il nous a semblé plus pertinent de mettre immédiatement en perspective des notions intimement liées et d’éviter la formule du dictionnaire qui aurait entraîné un grand nombre de redites. L’intitulé de quelques entrées associe deux ou trois mots (« ambitus, tessiture, registre », ou « chaconne et passacaille »), lorsqu’il s’avère judicieux de les traiter de conserve. Un index regroupe la totalité des termes et permet de retrouver aisément ceux qui ne disposent pas d’entrée propre. Dans le corps du texte, le signe ‡ désigne les mots explicités dans le volume A ; l’astérisque *, ceux qui sont commentés dans le volume B. Afin d’alléger la présentation, les mots les moins « techniques » et les plus familiers (tels air, concert, improvisation, romantisme, tempo) ne portent pas systématiquement de signe de renvoi. Ces signes sont également absents des citations et des titres d’œuvres. Par souci de lisibilité et d’accessibilité, les exemples musicaux des œuvres anciennes sont imprimés en notation moderne et l’orthographe des citations anciennes est actualisée. La date indiquée à la suite d’une oeuvre correspond à l’année de son achèvement. Lorsque la composition s’étend sur un nombre d’années conséquent et qu’il nous semble utile de donner cette information, la date de début de composition est précisée en sus de celle de fin. La date d’édition se substitue à la date de composition lorsque celle-ci reste inconnue. / Méthodes et pédagogie / Formation musicale / Formation musicale - solfège / BILLAUDOT
19.90 EUR - vendu par Woodbrass Délais: Sur commande | |
| CAO HELENE - 600 MOTS DE
LA MUSIQUE VOL.B -
HISTOIRE ET TECHNIQUE
(COLL. LES ESSENTIELS DE
LA MUSIQU En Français Formation musicale - Solfège Billaudot
Les deux tomes des 600 Mots de la musique couvrent l?essentiel du vocabulaire de...(+)
Les deux tomes des 600 Mots de la musique couvrent l?essentiel du vocabulaire de la musique occidentale dite « savante ». Le volume A contient les mots concernant la théorie, les procédés compositionnels, les pratiques, les esthétiques et courants musicaux. Ce volume B s?attache aux genres (cantate, lied, symphonie) et aux structures formelles (rondo, forme sonate, thème et variations). Les vocables relatifs à la facture instrumentale, qui appartiennent à un autre domaine, ont donc été écartés, ainsi que la terminologie propre aux traditions orales, musiques extra-européennes et populaires (chanson, jazz, pop, rock, etc.). Les mots les plus importants donnent leur titre aux entrées. Mais au sein des notices, des termes supplémentaires sont également définis (par exemple, « bécarre » apparaît dans la page consacrée à « altération ») : il nous a semblé plus pertinent de mettre immédiatement en perspective des notions intimement liées et d?éviter la formule du dictionnaire qui aurait entraîné un grand nombre de redites. L?intitulé de quelques entrées associe deux ou trois mots (« ambitus, tessiture, registre », ou « chaconne et passacaille »), lorsqu?il s?avère judicieux de les traiter de conserve. Dans ce volume B, lorsqu?un même terme se décline en plusieurs catégories (par exemple, les différents types de concerto ou de symphonie), les notices sont disposées dans l?ordre chronologique afin de mettre en évidence la trajectoire historique. Dans l?index, les intitulés sont en revanche classés par ordre alphabétique. Cet index regroupe la totalité des termes et permet de retrouver aisément ceux qui ne disposent pas d?entrée propre. Dans le corps du texte, le signe ? désigne ceux qui sont explicités dans le volume A ; l?astérisque *, ceux qui sont commentés dans le volume B. Par souci de lisibilité et d?accessibilité, les exemples musicaux des ?uvres anciennes sont imprimés en notation moderne et l?orthographe des citations anciennes est actualisée. La date indiquée à la suite d?une ?uvre correspond à l?année de son achèvement. Lorsque la composition s?étend sur un nombre d?années conséquent et qu?il nous semble utile de donner cette information, la date de début de composition est précisée en sus de celle de fin. La date d?édition se substitue à la date de composition lorsque celle-ci reste inconnue. / Méthodes et pédagogie / Formation musicale / Formation musicale - solfège / BILLAUDOT
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| Guide de la musique de
chambre (TRANCHEFORT F-R) En Français [Livre] Fayard
Par TRANCHEFORT F-R.. La musique de chambre bénéficie dans notre pays, depuis ...(+)
Par TRANCHEFORT F-R.. La musique de chambre bénéficie dans notre pays, depuis plusieurs années, d'un regain d'intérêt de la part d'un public aussi exigeant qu'attentif, et qui correspond sans doute à  une pratique musicale plus intime, plus ' secrête ' que celle des grandes salles de concert ou d'opéra. N'est-ce point là  le signe d'un affinement du goût, ainsi que d'une volonté d'initiation aux arcanes de la musique'Ce Guide de la musique de chambre, conçu dans le même esprit et selon la même présentation que les précédents Guide de la musique symphonique et Guide de la musique de piano et de clavecin, aborde à  son tour un vaste répertoire avec l'intention d'accompagner efficacement, par les informations essentielles qu'il apporte, l'écoute _ et peut-être la pratique active _ des oeuvres du genre. ' Genre ' dont les frontiêres, au demeurant, ne se tracent pas sans peine: on observera que, s'il regroupe l'ensemble des oeuvres écrites pour un petit nombre d'instruments (de deux à  dix, en principe), il exclut certes toute la musique de piano, mais non celle pour le violon ou le violoncelle seul, par exemple. Quelque cent soixante-quinze compositeurs sont alphabétiquement représentés dans ce volume, avec une très grande variété d'analyses (ou de commentaires plus succincts) qu'enrichissent des précisions sur les formes et les ' styles ' , les circonstances de composition, les dates et lieux de création, les durées moyennes d'exécution. Les oeuvres du répertoire de base sont toutes présentes, _ avec l'intégralité des musiques de chambre des grands ' classiques ' (de Jean-Sébastien Bach à  Pierre Boulez); mais d'autres moins connues sont offertes à  la curiosité du lecteur-auditeur, _ qui ressortissent à  des ' écoles ' ou sphêres d'influence nationales encore mal explorées (slaves, scandinaves, anglaises, américaines, etc. ). Ainsi ce nouveau Guide, qui s'est aussi donné pour but d'éviter toute technicité ardue par l'emploi d'un vocabulaire accessible au plus grand nombre, devrait-il devenir l'inséparable compagnon de tout ' chambriste ' et, plus généralement, de tout véritable mélomane. Ce volume a été réalisé sous la direction de François-René TRANCHEFORT, avec la collaboration d'Adélaïde de PLACE, Pierre-Emile BARBIER, Harry HALBREICH, Jean-Alexandre MENETRIER, Alain POIRIER et Marc VIGNAL. / / Date parution : 1989-12-06/ Livre / Livres
34.00 EUR - vendu par LMI-partitions Délais: Sur commande | |
| DELVAUX CATHERINE - LA
FABRIQUE DU SON Technique BILLAUDOT
Catherine Delvaux : La fabrique du son - Un guide pratique et accessible sur la ...(+)
Catherine Delvaux : La fabrique du son - Un guide pratique et accessible sur la respiration L'enseignement de la respiration du musicien et de l'orateur fait appel à des images qui renvoient parfois à des notions vagues pouvant nourrir une transmission conceptualisée. La Fabrique du son s'en affranchit pour proposer un guide pratique clair et accessible sur la respiration à l'origine de la fabrique du son. Ecrit par Catherine Delvaux, kinésithérapeute D.E, ostéopathe D.O., diplômée de l'Association Européenne Médecine des Arts-Musique, et musicienne, ce carnet à spirales de 100 pages illustré en couleurs s'adresse tant aux musiciens instrumentistes à vent, chanteurs orateurs qu'à toutes les personnes concernées par l'apprentissage d'une meilleure respiration et ventilation. Etoffé de jolis croquis et de dessins sur un ton humoristique, il fournit les clés anatomiques et physiologiques simples pour comprendre la respiration la plus efficace pour s'exprimer.Soutenu par un graphisme soigné et un vocabulaire précis, La Fabrique du son s'emploie à explorer le muscle diaphragme au cœur de l'émission du son. A travers une série d'exercices pratiques à confronter à ses besoins et au résultat recherché, cet ouvrage rassemble tout ce dont un artiste a besoin pour magnifier son jeu ainsi que des outils essentiels à tout un chacun. / Librairie, papeterie, dvd... / Livres sur la musique / Technique / BILLAUDOT
28.00 EUR - vendu par Woodbrass Délais: Sur commande | |
| DELVAUX CATHERINE - LA
FABRIQUE DU SON En Français Formation musicale - Solfège Billaudot
L'enseignement de la respiration du musicien et de l'orateur fait appel à des i...(+)
L'enseignement de la respiration du musicien et de l'orateur fait appel à des images qui renvoient parfois à des notions vagues pouvant nourrir une transmission conceptualisée. La Fabrique du son s'en affranchit pour proposer un guide pratique clair et accessible sur la respiration à l'origine de la fabrique du son.Ecrit par Catherine Foissac-Delvaux, kinésithérapeute D.E, ostéopathe D.O., diplômée de l'Association Européenne Médecine des Arts-Musique, et musicienne, ce carnet à spirales de 100 pages illustré en couleurs s'adresse tant aux musiciens instrumentistes à vent, chanteurs orateurs qu'à toutes les personnes concernées par l'apprentissage d'une meilleure respiration et ventilation.Etoffé de jolis croquis et de dessins sur un ton humoristique, il fournit les clés anatomiques et physiologiques simples pour comprendre la respiration la plus efficace pour s'exprimer.Soutenu par un graphisme soigné et un vocabulaire précis, La Fabrique du son s'emploie à explorer le muscle diaphragme au coeur de l'émission du son.A travers une série d'exercices pratiques à confronter à ses besoins et au résultat recherché, cet ouvrage rassemble tout ce dont un artiste a besoin pour magnifier son jeu ainsi que des outils essentiels à tout un chacun. / Technique / Billaudot
25.00 EUR - vendu par Woodbrass Délais: En Stock | |
| Mantovani Bruno -
L'autre Cote - Soli,
Choeur, Orchestre - Chant
and Piano Soli, choeur mixte et accompagnement Soli, chÂœur mixte et piano Lemoine, Henry
Commanditaire L'Etat et l'Opéra National du Rhin Notice Un opéra fantastique...(+)
Commanditaire L'Etat et l'Opéra National du Rhin Notice Un opéra fantastique d'après le roman d'Alfred Kubin, Die andere Seite Le livret a été tiré de L'Autre côté d'Alfred Kubin, traduction française de Robert Valençay revue par Christian Hubin (José Corti, 2000) Musique de Bruno Mantovani Livret de François Regnault (avec la collaboration de Bruno Mantovani) J'avais lu il y a longtemps L'Autre côté d'Alfred Kubin, dont le titre m'intriguait. J'avais dû voir des illustrations étranges, visiblement expressionnistes, audacieuses et cauchemardesques de l'artiste, et je m'étonnais qu'il eût écrit un roman. Le roman, assez vite, me saisit, puisqu'il racontait comment le héros, qui semble bien n'être autre que l'auteur, car il est comme lui dessinateur et a comme lui vécu à Salzbourg, se fait inviter par un ancien camarade de lycée dans un empire en lointaine Asie dont il est devenu le chef, et qu'il s'en va donc de l'Autre Côté, où commencent les aventures... On me fit rencontrer Bruno Mantovani, qui avait la commande d'un opéra, de la part de Nicholas Snowman, pour l'Opéra du Rhin. Nous nous sommes vus ensuite à plusieurs reprises, et je n'eus pas de mal à m'entendre avec ce compositeur moderne, dont les oeuvres que j'ai écoutées de lui me plaisent, qui connaît comme pas un - et de l'intérieur - toute l'histoire de l'opéra - et qui, en outre, comptait bien éviter quelques-uns des écueils sur lesquels nous tombions d'accord que l'opéra parfois s'échoue : sans mépris pour qui que ce soit, mais sans fausse modestie non plus. J'aimais l'opéra, depuis que j'avais vu Maria Callas en chanter deux, et depuis ma participation cinq ans comme dramaturge, ou ne je sais quoi, avec Patrice Chéreau à Bayreuth, et j'avais écrit un livret pour Georges Aperghis, avec qui j'ai eu le bonheur de travailler plusieurs fois. Sans parler d'un autre livret pour un autre opéra à venir. Mais étant essentiellement introduit dans le théâtre, je mesurai combien Mantovani sait que l'amour du théâtre, dont il est un excellent spectateur, est bien souvent le schibboleth qui départage les grands compositeurs d'opéra des autres. Le sujet On ne trouve pas forcément tout de suite un sujet de livret, et ensuite, on ne trouve pas forcément le livret de ce sujet. Nous envisagions quelques pistes, nous nous y engagions, et puis nous n'allions pas loin, ou c'était sans issue. D'entrée de jeu, nous étions convenus d'éviter la reprise d'un mythe ancien, fût-il grec ou amérindien, nous mesurions l'extrême difficulté de trouver un mythe moderne - cela ne s'invente pas - et nous répugnions aussi à prendre un sujet qui s'appliquât à l'actualité politique, faute de certitudes, ou plutôt par la conviction qu'on ne traite pas aisément des malheurs du monde, ou du moins, pas aussi frontalement que certains se l'imaginent. Les Soldats de Zimmermann, par exemple, parviennent à une telle portée esthétique et politique parce qu'il est passé par une pièce de Lenz, qui raconte des événements du XVIIIe siècle, Helmut Lachenmann est parvenu à une oeuvre poignante et d'une extrême beauté avec sa Petite Marchande d'allumettes pour parler du gauchisme, à partir d'un écrit de Gudrun Ensslin, parce qu'il est passé par un conte d'Andersen et par des textes de Léonard de Vinci. Je me suis alors souvenu de L'Autre côté, que j'ai relu, et Bruno et moi sommes vite tombés d'accord que cette oeuvre pouvait d'autant plus fortement nous inspirer que l'atmosphère d'inquiétante étrangeté, de fantastique et de décrépitude, très réussie, dans laquelle l'oeuvre est plongée, était au service d'une cause imaginaire, fabuleuse, invraisemblable, mais qui pouvait fonctionner comme une grande et terrible allégorie politique : l'Empire du Rêve, créé de toutes pièces par un richissime illuminé, Claus Patera, condisciple, donc, du dessinateur, constitué par des restes ramassés ou aux quatre coins du monde, dans une région nauséeuse et miasmatique, dont l'idéal promis au début se révèle vite une imposture, sans qu'on sache à qui la faute, car on apprendra que le dictateur lui-même, qu'on ne voit presque jamais, n'y croit plus guère, et combine dans sa personne les traits d'une adolescence angélique, d'une sénilité précoce et d'une espèce de déphasage complet d'avec ce qui se passe dans son Empire. Et pourtant, ce n'est pas faute qu'il n'ait des partisans fanatiques dans la population bizarre de la ville de Perle, capitale de l'Empire. Lorsqu'un Américain tout aussi richissime viendra prendre le défi de le renverser et de s'arroger le gouvernement de l'Empire, peut-être convient-il que vous n'y voyiez pas aussitôt quelque arrangement d'événements récents, non seulement parce que ce roman fut écrit en 1908, avant même ceux de Kafka (que Kubin rencontra d'ailleurs plusieurs fois, et qui restait perplexe devant L'Autre côté), mais aussi parce que l'imaginaire fantastique et la vision poétique de l'auteur viennent hanter le récit de formes et de couleurs venues d'un autre monde : des profondeurs de l'inconscient, sûrement, à une époque où on lui en supposait encore - du fond d'une Angoisse dont on devine que l'auteur est incessamment traversé - mais surtout d'une capacité plastique de rêverie qui franchit constamment la barrière supposée étanche entre l'écriture et le dessin - et si Kubin ne manque pas d'illustrer son propre livre, lui aussi, d'inquiétants dessins étranges, on admire d'autant plus sa virtuosité que les deux techniques qu'il pratique ici de conserve se défendent très bien chacune indépendamment l'une de l'autre. Comme Holbein illustrant Erasme, comme le Goethe du Voyage d'Italie, comme Kipling s'illustrant ses Histoires comme ça, rares exemples. Le livret Je me suis vite dit que ce serait évidemment à la musique de prendre en charge l'imaginaire et le fantastique, et que les indications scéniques du livret, issues toutes du livre, ne seraient là que pour suggérer ce que le compositeur pouvait lire aussi bien que moi dans l'ouvrage. Mais je me suis dit aussi que puisqu'il y aurait des personnages - nous en avons réduit le nombre - et qu'ils parleraient, c'est-à -dire chanteraient, il fallait prendre le plus grand soin qu'avec assez peu de paroles, on puisse suivre exactement l'histoire, la psychologie des personnages principaux (et ici j'utilise à dessein le vocabulaire le plus conventionnel, non pas pour rassurer le réactionnaire et inquiéter l'avant-gardiste, mais parce que chanter des paroles est la matière même de l'opéra), le cours des événements, en même temps que les transformations, métamorphoses, catastrophes et l'apocalypse d'un Empire démoniaque, suscitées sans doute, au-delà de son tyran, par des forces innommables. Si je lui faisais parfois part des représentations musicales ou rythmiques de certaines scènes qu'il avait la gentillesse d'écouter et de transposer dans son art, Bruno Mantovani était en retour plus qu'attentif à la moindre des répliques à mettre en musique, entendant d'une oreille de théâtre ce qui peut se dire, se chanter, se mi-dire, etc. (il y a bien des façons, depuis longtemps, dans l'opéra ou dans le théâtre musical, de dialectiser en musique la différence du parler et du chanter, opposition qui reste opératoire dans son principe, mais qui s'ouvre depuis au moins Schönberg à des variations infinies). Pour la composition d'ensemble, je sais combien l'harmonie, le contrepoint éventuel (il y a un choral !), le rythme, les timbres peuvent, chez un musicien exigeant, s'engendrer, sinon se déduire, à partir de structures simples ou complexes, de sorte que l'écriture, et, donc aussi la perception, consciente ou inconsciente, d'une oeuvre ne se fassent pas au seul fil du récit, ni en fonction du seul effet, même si, au dire de plusieurs compositeurs que j'admire, l'opéra, par sa nature théâtrale, sa spatialité et sa temporalité spécifiques, demande moins de rigueur apparente que d'autres formes d'écriture. Aussi n'ai-je pu m'empêcher, même dans ce qui n'est que le livret, de suivre ou de m'imposer des structures, elles, fort simples, dans l'organisation des scènes, de leurs rapports de ressemblance ou de dissemblance, de leurs correspondances thématiques, - contrastes, répétitions, citations, allusions - d'autant que la fable principale conte la substitution symétrique, jusque dans son affrontement corporel, entre le Maître de l'Empire et l'Américain qui le renverse. L'hybride Il était aisé, en ce sens, de diviser l'oeuvre en deux actes (même si le roman a davantage de parties et de nombreux chapitres), avec un Prologue et un Epilogue : grandeur et décadence de l'Empire du Rêve, conclura-t-on, même si l'intérêt de ce conte est justement de montrer que tout est déjà pourri dans le Royaume de Perle, et que le salut venu d'ailleurs ne fait que liquider la pourriture ! Oui, l'oeuvre de Kubin, aussi bien dessinée qu'écrite (il a écrit plusieurs autres nouvelles), est foncièrement pessimiste. Lorsqu'il a constaté, moins l'horreur du monde que la capacité qu'a le sommeil de la raison d'enfanter des monstres, pour reprendre la formule de Goya, un peintre qu'il aimait, il lui reste à les lâcher en les dessinant. Si Dieu a créé le monde, Claudel pensait qu'il fallait le lui restituer en louange et en poésie, ou en drames dans lesquels le pire ne fût pas toujours sûr. Si le Diable a fait le monde, dirai-je que Kubin pense qu'il faut lui restituer l'histoire de ses calamités et lui tendre le miroir de ses immondices ' La dernière phrase de L'Autre Côté nous donne une étrange réponse : Le démiurge est un être hybride. Tout un roman de quelques centaines de pages pour parvenir à cette phrase peu claire, digne des Gnostiques des premiers siècles du Christianisme ! Mais la phrase peut aussi bien s'éclairer de ce qu'on a dit : puisque le monde semble mauvais, il faut au moins, pour que le pire n'en soit pas toujours le plus sûr, muni de son carnet de croquis, en faire le relevé régulier, en tenant par l'art le malheur à distance, et en mesurant constamment que le démiurge qui a raté le monde, ne pouvait pas faire mieux, qu'il y a en lui du meilleur et du pire, en bref qu'il est hybride ! Mais hybride après tout comme l'homme lui-même, sa victime et son destinataire - ou plutôt, son dessinateur ! Claus Patera, est en effet un personnage dont on ne sait s'il a gardé son innocence ou s'il est déjà complètement abîmé, intrinsèquement, physiquement et spirituellement hybride, à mi-chemin entre le réel et l'irrationnel, habité de forces obscures ou de pulsions obscènes et morbides, mais l'Américain Hercule Bell, un peu décrit comme un Américain digne de Jules Verne, est pris lui aussi dans une dangereuse oscillation entre le philanthrope vantard et le tyran sanguinaire ! Si donc a lieu le Jugement dernier, car aucune apocalypse n'est à écarter, à défaut de nos fautes, nous montrerons nos pulsions, et pour défendre notre prochain ne sachant dessiner, nous arborerons les illustrations par nous de ce monde où nous avons été jetés. Et si le feu ou le déluge anéantissent toutes choses, peut-être restera-t-il au moins quelque part un trait sur le papier, carbonisé ou délavé. A l'ancien camarade de classe, au dictateur hybride, à cet Américain sauveur lui-même si douteux, et qui font couple à la fin dans une espèce de répugnant coït, s'ajoutent donc le couple principal, Kubin - nous l'avons appelé ainsi, bien que l'auteur de le nomme pas - et sa femme. Nous avons, autour d'eux, réduit à trois les personnages qui les entourent, le Coiffeur-philosophe, qui leur sous-loue un appartement, l'Editeur qui passe un contrat avec le dessinateur, et le médecin Lampenbogen, qui soignera Madame Kubin et accompagnera le mari veuf jusqu'à la fin. Les autres personnages sont des comparses, mais il y a le Choeur, qui a une grande importance, et qui compose le peuple entier de Perle, versatile, monstrueux, prêt à tout, morbide et orgiaque, auxquels s'ajoutent mammifères, serpents et insectes, qui sont peut-être des hallucinations, mais dans un monde fantastique, le cauchemar et la réalité se confondent. Le dessinateur La fin de l'aventure se solde pour Kubin par un rapatriement suivi d'un internement. Il serait alors aisé d'en conclure, comme on le fait souvent dans des cas semblables, que toute cette aventure n'aura été qu'une immense hallucination. Outre que ce n'est pas l'idée d'Alfred Kubin, l'auteur réel du livre, cela ne changerait guère la représentation qui en résulterait sur la scène d'un opéra, où ce qu'on voit, que ce soit la vision d'un Faust ou celle d'un Hoffmann, passe forcément pour réel. Le public ne croit que ce qu'il voit et ce qu'il entend, plus qu'ailleurs, il croit tout ce qu'il voit et tout ce qu'il entend, et c'est lui qui a raison. Surtout, j'aime fort que les dernières paroles de Kubin reviennent à dire que désormais, il passe ses meilleures heures avec du papier, des crayons et des bâtons d'encre de Chine... plus proche de l'artiste rêveur, du voyant... Et ce qu'il représentera désormais s'inspirera donc de cette espèce de cosmologie duelle qu'il évoque à propos de Patera : L'attraction et la répulsion... les pôles de la terre... le jours et la nuit... le blanc et le noir... Le blanc et le noir ! Voilà tout le manifeste esthétique de l'illustrateur expressionniste à qui nous devons, disséminées dans des musées et des livres, ces gravures, reconnaissables entre toutes, devant lesquelles nous nous défendons mal d'un malaise devant les souffrances aisément devinables d'un artiste plus écorché que les autres - la guérison par l'art ' Sa vie, racontée par Kubin lui-même ne nous incite pas à conclure ainsi. Là où nous sommes confrontés à la névrose étrangère et toute constituée, écrit Freud à peu près à l'époque même où Kubin écrit L'Autre côté, dans la vie nous appellerons le médecin et tiendrons la figure pour inapte à la scène. Pourtant, sans remontrer à Jérôme Bosch, à Goya, en tout cas à tous ceux que Kubin admira, jusqu'à Odilon Redon et James Ensor, une bonne partie des oeuvres offensives du XXe siècle n'ont-elles pas consisté, malgré les réticences de Freud, à tirer un peu de jouissance de beaucoup de souffrance, et sans réveiller en nous forcément sadisme et masochisme, à nous inviter, à défaut de pâmoisons devant la beauté, ou de complaisances avec la douleur, à de la compassion devant cette souffrance ' L'oeuvre de Kubin n'est pas exempte de bonté lorsqu'il prend pour finir pitié de son persécuteur moribond, et qu'il va jusqu'à trouver de la beauté à son cadavre : L'image d'un dieu antique ! Comme il est beau ! - mais il y a encore, dans cette oeuvre, une autre source de plaisir dont nous souhaitons que l'opéra la fasse aussi sourdre pour le spectateur, c'est une espèce d'humour rocambolesque et glauque qui rend souvent les pulsions des personnages burlesques, leur sexualité, franchement saugrenue, leurs extases, ridicules ! Telles sont quelques-unes des questions que le musicien et le librettiste se sont d'abord posées, avant le metteur en scène Emmanuel Demarcy-Mota, qui a si intimement adhéré au projet aussitôt qu'il l'a connu et qui y a fait entrer de plain pied ses collaborateurs - telle est cette étrange entreprise qu'il nous plaît à tous trois de regarder encore aujourd'hui comme risquée. Vérifier que le public voudra bien courir le risque avec nous est notre plus cher désir. François Regnault Presse Bruno Mantovani aborde, à bientôt trente-deux ans, son premier opéra avec l'ambition de rendre au fantastique du roman d'Alfred Kubin (1877-1959) sa force originale et son étrangeté narrative. L'Autre côté, fable sans morale, met en scène l'Empire du rêve, absurde refuge contre tout progrès, qui plonge dans le chaos après avoir été soustrait à la dictature de son chef Patéra. Récit admirable et visionnaire, accompagné par l'auteur d'effrayantes illustrations, il a marqué l'Europe centrale littéraire et artistique du début du XXe siècle. Bruno Mantovani, associé au dramaturge François Regnault et au metteur en scène Emmanuel Demarcy-Mota, cherche à rendre le mouvement perpétuel de cet effondrement. L'orchestre y est vaste et brillant, incluant six percussions dont le rôle est d'élargir l'espace sonore. Le choeur - cette masse grouillante proche des images apocalyptiques de Kubin - mobilise et anime la scène. Les rôles solistes enfin se répartissent autour du narrateur, Alfred Kubin lui-même, personnage central emporté dans ce drame sans fin. Cette création mondiale constitue l'élément fédérateur du portrait consacré au jeune compositeur français par Musica, en collaboration avec l'Opéra national du Rhin. Musica Antoine Gindt
71.00 EUR - vendu par Woodbrass Délais: Sur commande | |
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