Jorge Luis Borges

Aleph was commissioned by The London Sinfonietta and first performed for the Royal Festival in 1974. The work makes great use of the Cimbalom a tuned-percussion instrument of Hungarian origin resembling the Harpsicord but rather than using a keyboard the stings are struck from above using mallets/beaters. In this small-ensemble piece two musical groups are established one of flutes and basses and the other of a brass trio with the Cimbalom performing a continuo-esque function.The music itself is constructed from cyphers including several musical spellings of the word Aleph. The title refers not only to the first letter of the Hebrew alphabet but moresignificantly to the writings of Jorge Luis Borges.

Basée sur l'imaginaire antique encyclopaedia chinois de Jorge Luis Borges dans lequel le règne animal est décomposé en quatorze catégories telles que ' Frénétique créatures ' et ' Ceux appartenant à l'empereur ', ce quatuor se penche sur l'imagerie bizarre suggérée par ces rubriques. ' Le premier mouvement ' Chiens Stray ' tend, après le mode de ces créatures, soudainement à apparaître dans des lieux inattendus ' (Gilbert). Cette pièce animée de la musique de caractère ajouterait beaucoup variété à n'importe quel programme. / Quatuor De Saxophones

Par PENARD OLIVIER. Dans les deux poèmes réunit pour ce cycle, Jorge Luis Borges figure deux états tragiquement opposés de la passion amoureuse. A la fois sensuel et contemplatif, 'Ni la intimidad de tu frente...' est un hymne passionné à l'amour non encore totalement éclos. Oscillant entre récitatif et mélopée voluptueuse, la musique nourrit cette montée du désir en soutenant librement la voix. Après un bref interlude, 'Tarde que soccavo nuestro adios...' nous plonge dans un drame où la musique, plus acide, plus vigoureuse, souligne la violence charnelle du texte. Le caractère hispanisant des harmonies se mêle aux figures debussystes, la densité quasi orchestrale du piano conduit le chanteur à exhorter la douleur d'un amour qui n'est déjà plus. 'Olivier Penard a une oreille juste qui comprend, qui entend sans concessions à des modes contemporaines. Il a aussi une vraie culture du chant, de la voix, peut-être pas encore assez de la langue, mais chacun sait que c'est le plus long à acquérir. Son Espagne est comprise, reconnaissable et originale néanmoins. La partie piano, plutôt concertante, est sans timidité aucune, sans retenue - pas encore novatrice mais déjà d'une belle complexité. Les recherches harmoniques sont convaincantes, larges, osées. Ce n'est pas une écriture de papier mais celle de quelqu'un qui a des choses à dire, un feu intérieur et une puissance, une conviction trop rare de nos jours.' Jean-François Ballèvre, pianiste / contemporain / Répertoire / Baryton Solo et Piano