Pierre Boulez

L'importance de l'art dramatique dans la vie de Pierre Boulez Compositeur, chef d'orchestre, directeur d'institutions, polémiste, essayiste, pédagogue : ces différents aspects de la carrière de Pierre Boulez ont été maintes fois commentés. Un seul domaine a pourtant été peu abordé, il s'agit de ses relations essentielles avec le milieu théâtral. Ce livre relate ses rencontres avec des personnalités de l'art dramatique en commençant par son engagement, dès 1946, comme directeur de la musique à la Compagnie Renaud-Barrault. Au fil des chapitres, dramaturges et metteurs en scène se succèdent qui marquèrent l'évolution du théâtre du XXe siècle. On peut citer, notamment, Jean-Louis Barrault, Antonin Artaud, Paul Claudel, Jean Genet, Jean Vilar, Heiner Müller, Wieland Wagner, Peter Stein, Klaus Michael Grüber et Patrice Chéreau. Rédigé à partir de documents, pour la plupart inédits, conservés à la Fondation Paul Sacher à Bâle, au département des Arts du Spectacle de la BNF et à la Bibliothèque Jean Vilar, cet ouvrage révèle un aspect méconnu de l'oeuvre et du parcours de Pierre Boulez !

Pas de partitions / Langue : Français Éditeur : Hermann (5 septembre 2005) Collection : Points d'Orgue Format : Broché - 311 pages / Né en 1925, Pierre Boulez est aujourd'hui le musicien français le plus célèbre du monde. Il continue à formuler des remarques virulentes sur certains aspects de la vie musicale en France - manière de répondre à ceux qui, depuis les années cinquante, firent preuve d'une vive inimitié à son endroit, le trouvant trop germanophile : Adieu, herr Boulez ! Déchiré entre l'idéalisation de la Résistance et le tabou de la collaboration, le monde culturel hexagonal entamait une relation problématique avec cet omnipraticien. La trame de ce livre est une ascension fulgurante, sa toile de fond le contentieux franco-allemand, puis la réconciliation. Elaboré à partir d'une documentation utilisant des informations parfois rares, il montre pourquoi nos voisins d'outre-Rhin surnommèrent Boulez le dieu pendant que nombre de ses compatriotes le dénigraient. Il oppose des stations nommées Bayreuth, Berlin, Baden-Baden ou Vienne aux critiques de Boulez envers l'Orchestre de Paris, l'Opéra-Bastille et d'autres de nos institutions. On y voit une personnalité hors du commun en découdre avec la "France officielle", voire ridiculiser ses détracteurs avec la force insolente du Siegfried de Wagner : je ne mais pas avoir de la reconnaissance quand je n'ai pas à en avoir.