Degeyter, PierrePierre Degeyter
Belgique Belgique
(1848 - 1932)
136 partitions
55 MP3 - 94 MIDI
Ses partitions
INSTRUMENTATIONS :
CHANT - CHORALE
› Voix 2 Original
› Chant, piano (ou orgue) 1
› Paroles et Accords 1
PIANO
› Piano seul 96
› Clavier (piano, clavecin ou orgue) 1
COR

ARRANGEURS :
› Degeyter, Pierre Original 2
› Dewagtere, Bernard 37
› Engelbach, Jerry 1
› Horne, Scott 94
› Non attribuées 1

Compositeurs
Membres Historiques Tous


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Partitions Chorale Voix Pierre Degeyter
Degeyter, Pierre: L’Internationale

L’Internationale
Chants révolutionnaires
Pierre Degeyter


Voix
Niveau :
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Compositeur
Pierre Degeyter
Pierre Degeyter (1848 - 1932)
Partition centraleL'Internationale (135 partitions)
Instrumentation

Voix

1 autre version
Genre

20eme siecle

Auteur/Parolier:Pottier, Eugène
LangueFrançais
Date1888
Droit d'auteurPublic Domain
Source / Web :wikisource.org
Ajoutée par FS, 07 Déc 2016

PAROLES
C’est la lutte finale :
Groupons-nous, et demain,
L’Internationale
Sera le genre humain

Debout ! les damnés de la terre !
Debout ! les forçats de la faim !
La raison tonne en son cratère :
C’est l’éruption de la fin.
Du passé faisons table rase,
Foule esclave, debout ! debout !
Le monde va changer de base :
Nous ne sommes rien, soyons tout !

Il n’est pas de sauveurs suprêmes :
Ni Dieu, ni César, ni tribun,
Producteurs, sauvons-nous nous-mêmes !
Décrétons le salut commun !
Pour que le voleur rende gorge,
Pour tirer l’esprit du cachot,
Soufflons nous-mêmes notre forge,
Battons le fer quand il est chaud !

L’État comprime et la loi triche ;
L’Impôt saigne le malheureux ;
Nul devoir ne s’impose au riche ;
Le droit du pauvre est un mot creux.
C’est assez languir en tutelle,
L’Égalité veut d’autres lois ;
« Pas de droits sans devoirs, dit-elle
« Égaux, pas de devoirs sans droits ! »

Hideux dans leur apothéose,
Les rois de la mine et du rail
Ont-ils jamais fait autre chose
Que dévaliser le travail ?
Dans les coffres-forts de la bande
Ce qu’il a créé s’est fondu
En décrétant qu’on le lui rende
Le peuple ne veut que son dû.

Les Rois nous soûlaient de fumées,
Paix entre nous, guerre aux tyrans !
Appliquons la grève aux armées,
Crosse en l’air, et rompons les rangs !
S’ils s’obstinent, ces cannibales,
À faire de nous des héros,
Ils sauront bientôt que nos balles
Sont pour nos propres généraux.

Ouvriers, paysans, nous sommes
Le grand parti des travailleurs ;
La terre n’appartient qu’aux hommes,
L’oisif ira loger ailleurs.
Combien de nos chairs se repaissent !
Mais, si les corbeaux, les vautours,
Un de ces matins, disparaissent,
Le soleil brillera toujours !

C’est la lutte finale :
Groupons-nous, et demain,
L’Internationale
Sera le genre humain
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