PAROLES Mes Frères, je m’en vais. Je ferme les yeux à la vie d’ici bas.
Mes amis, je m’en suis allé au royaume aimé.
J’ouvre les yeux à la lumière qui jamais ne s’en va.
Hier, j’étais pour vous un père, un frère, une mère, une soeur, un ami, une connaissance, un illustre inconnu, un incompris.
Nombreux vous êtes venus m’accompagner en bout de piste.
Tristes vous êtes venus me voir inscrit sur l’incommensurable liste.
Demain, vous ne me reverrez plus, nos liens terrestres aujourd’hui sombrent dans le désastre.
Il va falloir vous accommoder de l’astre de mon absence, en attendant qu’un jour, nous nous retrouvions au céleste banquet.
Voici venu le temps des comptes
Si je vous ai offensé, pardonnez-moi comme je vous pardonne: c’est cela qui compte.
Si je ne vous ai pas aimé, aimez-moi comme je vous aime: c’est cela qui compte.
Si je vous dois une dette, effacez la mienne comme j’efface la vôtre: c’est cela qui compte.
Si je vous ai frustré, émancipez-vous comme je m’épanouis en recevant la céleste lumière: c’est cela qui compte.
Si vous doutiez, croyez en Dieu comme je suis convoqué à la Céleste Félicité : c’est cela qui compte.
Ne me pleurez pas, priez pour que le Père me donne le royaume promis à ceux qui l’ont cherché : c’est cela qui compte.
Je veux entrer dans la joie de Jésus, je désire être son élu. Souvenez-vous de moi, de ce que j’ai été, de ce que j’ai fait.
Restez unis dans l’amour du CHRIST vivant, le Seigneur des morts et des vivants, le Médiateur d’une Alliance Nouvelle, le Fils de Marie et du Dieu Éternel le Bien-aimé du Père en qui tous se réconcilient, dans l’esprit de sainteté, je prierai pour vous.
0 commentaire
Vous n'êtes pas connecté, choisissez l'une des 2 possibilités pour soumettre votre commentaire :