L'orgue Contemporain Pour Les Premieres Annees - Volume 2

Par CAROL HENRI. La registration à l'orgue est une science et un art. Notre souhait serait d'éclairer et guider en premier lieu l'élève d'orgue : mais aussi celui qui aime cet instrument, soit au disque, soit au concert, soit - bien entendu - à l'église ou au temple, car c'est là, en fait, sa place privilégiée. Nous avons dit 'guider'. Devant une oeuvre d'art (dans un musée, par exemple), le guide suscite l'admiration pour telle oeuvre, tel détail - mais même (et surtout) s'il s'adresse à des connaisseurs, il s'en tiendra là et laissera à chacun le soin de partager (ou non) cette admiration. Le goût - qui suppose un choix - ne s'impose pas. Il se forme ! Que de fois avons-nous entendu dire à propos des jeux de mixtures : 'Qu'allez-vous faire de tous ces 'sifflets' (sic) ?', ou bien, à propos d'un orgue néo-baroque : 'La perfection d'harmonie de cet instrument permet de jouer Franck, Vierne et Messiaen !' Voire... C'est dire combien la registration à l'orgue est un sujet dans lequel il convient d'entrer... sur la pointe des pieds ! Sujet délicat entre tous. Noélie Pierront nous dit (dans L'Orgue, #100, p. 132) : 'Il me semble impossible d'aimer l'orgue sans essayer de rassembler une bibliothèque consacrée à notre instrument. De Dom Bedos aux jeunes contemporains, en passant par A. Pirro, F. Raugel, A. Cellier et leurs émules, que d'ouvrages passionnants, parfois rarissimes !' Depuis longtemps, en effet, les théoriciens se sont penchés sur le problème de la registration - qu'il nous suffise de citer : 1608 : Arte organica, Integnati 1613 : Melopeo, Cerone 1619 : Organographia, Praetorius 1636 : Harmonie universelle, Mersenne 1768 : Musica mechanica, Adlung 1766/1770 : L'art du facteur d'orgue, Dom Bedos, né à Caux-en-Biterrois. D'autres encore, dont les noms figurent dans la bibliographie, continuent aujourd'hui recherches ou synthèses en parlant de ces ouvrages de base. Des revues comme L'Orgue ou La Tribune de l'orgue - entre autres apportent régulièrement en leurs articles des éclairages nouveaux ou instructifs. Le côté 'facture' n'étant pas notre propos, nous nous sommes bornés à étudier l'essentiel du matériel sonore et des moyens mis à la disposition de l'organiste pour en tirer le meilleur parti. Maître des possibilités que lui offre la console et - bien entendu - maître de la technique et des styles d'interprétation indispensables à telle ou telle page (faire 'des pieds et des mains' ne suffit plus, il faut aujourd'hui 'jouer des coudes'), il peut ainsi redonner une 'vie sonore' aux notes de la partition. Sa science de la registration devient alors un art ! Pensé et écrit pour mes élèves, je dédie ce petit travail à M. Fernand Bertrand, directeur de l'académie Rainier III de Monaco, qui m'a confié sa classe d'orgue. / classique / Répertoire / Orgue

Destinées à des élèves de premier et second cycles, ces courtes pièces (de 1'30 à 4'00) permettent une initiation idéale à la fois à la musique contemporaine et au travail d'ensemble que nécessitent les ' quatre mains '. La partition est précédée d'une présentation ainsi que d'une analyse détaillée permettant d'entrer dans le monde sonore du compositeur. / Orgue À 4 Mains

Par CAMPO REGIS. A la suite des reprises de mes Cris de Marseille par l'ensemble Musicatreize et par Les Jeunes Solistes, la scène nationale de Valenciennes, Le Phénix, m'a proposé d'écrire pour Dominique Visse et son ensemble Clément Janequin pour un concert en hommage à Claude Lejeune. La confrontation d'une création avec un univers vocal éloigné du nôtre est une démarche que j'affectionne depuis plusieurs années. L'ensemble vocal Jachet de Mantoue créa l'année dernière une messe de Josquin des Près dont nous est parvenu uniquement le Credo et que j'avais alors reconstruite. Puis l'ensemble vocal californien Chanticleer me commanda un hommage à Hildegarde von Bigen. J'avais auparavant composé un Laudate Dominum, interprété entre plusieurs antiennes, pour Pierre Cao et son ensemble Arsys Bourgogne. 'Une Puce j'ay dedans l'oreille, hélas !', poème à double sens et, comme les suivants, mis en musique par Claude Lejeune à la Renaissance, utilise une technique d'écriture en 'hochet'. Par des balancements mélodiques, les chanteurs imitent les sauts de ladite puce. 'Perdre rien plus je ne pourroy' nous parle du dépit amoureux. C'est un poème triste qui m'amène à utiliser un motif en tierces descendantes qui évoque Mondes cachés de mon Premier Livre pour piano et à travailler sur les hémioles (la division métrique par deux en ternaire, ou inversement la division rythmique par trois en binaire). Enfin, 'Je file mieux quand on me donne de quoy', d'esprit léger (très 'Kings' Singers'), sur un texte - encore une fois - à double sens, renoue avec la chanson à boire et convoque une écriture homophonique construite sur une toute petite ritournelle. L'ensemble Clément Janequin créera la version avec accompagnement d'orgue et luth. Ces trois chansons sont dédiées au grand maître Dominique Visse. RC, décembre 2006 / contemporain / Répertoire / 4 Voix a Cappella

Par COPPEY JOSEPH. Premier volume de l'oeuvre pour orgue de Joseph COPPEY. / Niveau : Avancé / contemporain / Répertoire / Orgue

Edition Réalisée En Collaboration Avec Nicolas Martin. Par WOLFF FELICIEN. Le Conservatoire (à l'époque encore municipal) où je venais d'entrer comme professeur de piano et de solfège, devenait national sous la direction de E. P. Stekel. Celui-ci, qui connaissait mes titres de Premier Prix d'Ecriture Musicale (Fugue), de Premier Prix d'orgue et improvisation du CNSM de Paris, fit changer ma nomination et je devins professeur en ces matières. E. P. Stekel m'encouragea à reprendre la composition. Ainsi naquirent ma Symphonie concertante pour trompette solo et orchestre et ma Symphonie Jonas pour cordes seules, toutes deux exécutées sous diverses directions. Paul Dukas, dont j'avais fréquenté la classe de composition, nous recommandait pour la préparation au concours de Rome (concours qui n'existe plus aujourd'hui, c'était un concours de théâtre musical) de choisir nos sujets dans les pièces des grands classiques français. Aussi l'idée me vint de m'inspirer de la comédie de Racine Les Plaideurs et d'illustrer certaines scènes - préludées par une Ouverture et Allegro fugato - reliées entre elles par des interludes instrumentaux ou choraux et se terminant par un choeur d'envergure sur les paroles de conclusion de la pièce : 'Allons nous divertir à voir d'autres procès'. / Niveau : Assez Difficile / Contemporain / Date parution : 2005-05-01/ Répertoire / Solistes (Soprano, Mezzo-Soprano, Ténor et 4 Baryt

Edition Réalisée En Collaboration Avec Nicolas Martin. Par WOLFF FELICIEN. Le Conservatoire (à l'époque encore municipal) où je venais d'entrer comme professeur de piano et de solfège, devenait national sous la direction de E. P. Stekel. Celui-ci, qui connaissait mes titres de Premier Prix d'Ecriture Musicale (Fugue), de Premier Prix d'orgue et improvisation du CNSM de Paris, fit changer ma nomination et je devins professeur en ces matières. E. P. Stekel m'encouragea à reprendre la composition. Ainsi naquirent ma Symphonie concertante pour trompette solo et orchestre et ma Symphonie Jonas pour cordes seules, toutes deux exécutées sous diverses directions. Paul Dukas, dont j'avais fréquenté la classe de composition, nous recommandait pour la préparation au concours de Rome (concours qui n'existe plus aujourd'hui, c'était un concours de théâtre musical) de choisir nos sujets dans les pièces des grands classiques français. Aussi l'idée me vint de m'inspirer de la comédie de Racine Les Plaideurs et d'illustrer certaines scènes - préludées par une Ouverture et Allegro fugato - reliées entre elles par des interludes instrumentaux ou choraux et se terminant par un choeur d'envergure sur les paroles de conclusion de la pièce : 'Allons nous divertir à voir d'autres procès'. / Niveau : Assez Difficile / Contemporain / Date parution : 2005-05-01/ Répertoire / Solistes (Soprano, Mezzo-Soprano, Ténor et 4 Baryt