Bivalence I

Gregory Stone has transcribed these three selected preludes for one piano-four hands. For much of his life George Gershwin sought to integrate the worlds of jazz and classical music. These pieces are not jazz improvisations but they do show something of the style of his own playing. Gershwin had intended to compose a set of twelve a sort of jazz Wohltemperierte Clavier but his unexpected death from a brain tumour at the age of 38 prevented this. At least seven survive (others may have ended up as songs) and this set of three as published form a satisfying unit. The first opens with a blue-note riff which forms the basis of the first theme.Contrasting material follows making use of a distinctive repeated note figure then the first idea reappears in a quasi-orchestral climax. The second prelude shows a curious kinship with Chopin???s A minor Prelude with its eerie accompaniment and hypnotic melody. The third exploits a similar major/minor ambivalence but dextrous syncopation gives it driving rhythmic energy.

Name an iconic Sixties rock moment and Ellen Sander was probably there. A beautifully written, sweeping yet intimate account of America's cultural awakening in that decade. Massively entertaining" ? Rolling Stone As a pioneering rock journalist for Hit Parader, Vogue, Saturday Review, and other publications, Ellen Sander had a backstage pass to the hottest music scenes of the 1960s. In this feast of juicy anecdotes and keen social commentary, she draws upon her professional and personal experiences to chronicle pop culture's highs and lows during the turbulent decade. Join her for weird and wild road trips with companions ranging from Yippies to the members of Led Zeppelin. Stops along the way include the folk music clubs of Greenwich Village, Haight-Ashbury in its riotous heyday, and the euphoric festivals at Monterey and Woodstock. "It is a memoir, a sourcebook, and a love letter," Sander writes, "a recollection of a time, parenthesized by ambivalence and apathy, a search for the ultimate high, a generation with an irrepressible vision, its art, artists, its audience, and the substance of its statement." This expanded edition of Trips adds "The Plaster Casters of Chicago," Sander's seminal piece on groupie culture, the lengthy "Concerts and Conversations," as well as a new Preface and chapter postscripts. Update of the Charles Scribner's Sons, New York, 1972 edition.

Par LEVINAS MICHAEL. Le 'O' du Haut est une commande des Neue Vocal Solisten de Stuttgart. Il s'agit de deux madrigaux dans lesquels je fais chanter deux poésies du poète roumain Gerashim Luca, 'le Triple' et 'Ma déraison d'être', poèmes tirés du recueil héros-limite publié chez Corti. Ces madrigaux sont écrits pour un ensemble vocal mixte: trois voix de femmes (deux sopranos et une mezzo-soprano) et trois voix d'hommes, un haute-contre, un baryton et une basse. La conception du 'O' du Haut est contemporaine du travail effectué pour Les trois Chansons pour la loterie Pierrot et Jean la Grêle sur les textes de Novarina. Les préoccupations musicales et les modes d'écritures sont très proches et ces deux oeuvres ont été données ensemble lors d'un concert à l'abbaye de Royaumont en septembre 2008. Gerashim Luca est un poète issu du courant lettriste. Il s'en est distancié en utilisant des structures grammaticales qui constituent la phrase et ses poème font souvent référence à une forme de versification avec des enjambements complexes et retors. Il revient parfois à des formes très repérable comme le rondo notamment. Mais l'origine lettriste de Luca lui ouvre un champ sonore particulier qui ne peut que fasciner le musicien. Les mots, leurs assemblages, la structure linguistique et sémiotique de la phrase jouent sur la perception lettriste de la langue française. J'ai retrouvé dans ces poèmes cette ambivalence si riche entre 'le son et le sens': le 'O du Haut' ou bien encore 'le N de la Haine'. Il y a aussi dans la poétique de Luca et son jeu entre le son et le sens une alchimie entre les mots, les multiples variantes de la prononciation d'une voyelle en français (par exemple, la prononciation différente de la voyelle O dans les mots suivants: viOle, viOlon) la redécouverte de ce que j'appelle: les retournements du merveilleux verlainien. J'ai retrouvé, en mettant en musique ces poèmes, le style madrigaliste. Il s'agit, encore davantage que dans Les trois chansons pour la Loterie Pierrot de véritables grilles harmoniques qui s'altèrent et dérivent lentement et d'intervalles faussement parallèles entre les voix car issus en fait d'échanges contrapuntiques. Il y a aussi chez Gerashim Luca des périodes qui ne font pas seulement références au rondo. On peut y entendre aussi le souvenir le souvenir de sa tradition ancestrale: les acclamations très particulières du rite religieux des offices de la tradition juive d'Europe Centrale (les larmes chantantes de l'officiant et le passage alterné du murmure et du cri des acclamations - commentaires de l'assemblée) L'OFFICIANT: le désespoir L'ASSEMBLEE: le désespoir a deux paires de jambes, trois paires de jambes, quatre paires de jambes... La mise en musique de ce poème s'impose alors pour moi ! Il serait trop réducteur de ramener ces forces poétiques de Luca aux seuls décryptage lacanien de l'inconscient des signifiant du son des mots, même si la conclusion du poème chante: le désespoir n'a pas de PAIRES... de jambes. La souplesse unique de la langue française créée toujours ces structures rythmiques complexes que j'appelle des 'lettres accents'. Ces 'lettres-accents' se dégagent par l'écoute lettriste du mot et de la phrase d'un sens trop réducteur. Alors naît la mélodie et la polyphonie madrigaliste. Se dégage aussi ces structures linguistiques et musicales purement abstraites, une poétique des proportions froides et pures. Michaël Lévinas / contemporain / Répertoire / Choeur à 6 Voix Mixtes

Debussy wrote his solitary Violin Sonata in the closing days of his life plagued by the distress of the ongoing Great War financial difficulties and health issues of a terminal cancer. Shortly afterits completion in April the first performance took place on May 5th 1917 with Debussy himself at the Piano. This was the composer?s last public appearance before his death in 1918.The Sonata For Violinand Piano was the third and final composition in a cycle intended to consist of six sonatas for various instruments. It has an overall atmosphere of melancholy while also capturing contradictory characteristics such asjoy and silliness presented in a form closer to a fantasia than a sonata. The three expressive movements (Allegro vivo Intermede and Finale) are written in a French nationalistic spirit withdistinctive influences from Spanish and gypsy music throughout. This ambiguousness and ambivalence in form sound and character all attribute to Debussy?s innovative language of ?musical impressionism? which has become afavourite of musicians and audiences alike.The comments at the end of this Urtext edition provide detailed information on the sources and alternative readings while the preface by François Lesure in German English andFrench gives historical and biographical context. Two copies of the Violin solo are included as separate inserts.