En composant cette Rhapsodie pour le concours international Sax N' Dole, Alexis Ciesla a tenté d'équilibrer au mieux l'aspect exigeant qu'implique une telle commande avec une musique accessible à un large public. Ainsi, tout en utilisant le registre suraigu de l'instrument, une virtuosité omniprésente, en ouvrant les possibilités de jeu avec des techniques de slap, de bisbligliando ou l'improvisation? il n'a eu de cesse de penser cette composition dans sa dimension musicale. Le côté rhapsodique de la pièce lui a permis d'aborder avec densité et foisonnement l'aspect lyrique et expressif du saxophone, son panel de nuances et de couleurs tout autant que sa capacité à nous impressionner et à nous faire danser. / Saxophone / Billaudot

Par l'alternance des deux mains, le motif fondateur de l'ouvrage présente une texture cristalline. De nouvelles notes aiguës s'y ajoutent au fur et à mesure et deux cellules viennent ensuite se superposer par un jeu de chevauchement des mains. Un nouveau motif tournoyant semble émerger de cette nouvelle texture. Tout au long de la pièce, le dosage de la pédale contribue au façonnement de la matière. / Piano / Billaudot

« Si les artistes rendent si rarement compte de leurs instants d'inspiration, la raison en est bien simple : c'est qu'à ces moments-là du processus créateur ils ne sont nullement présents par la conscience. Ils ne peuvent pas davantage s'épier psychologiquement au cours de la création elle-même qu'ils ne peuvent, par-dessus leur épaule, se regarder écrire. » Egon Schiele « Artists: Sometimes the best way to address a problem in your work is to go in the cage with it and let it devour you. » Jerry Saltz Ces deux maximes qui décrivent à merveille ce que je peux ressentir au moment d'écrire à propos de ma dernière oeuvre pour piano Dans les abysses de lumière. Composée en parallèle de ma Sonate pour violon seul, mon oeuvre pour piano Dans les abysses de lumière op.17 (2021-2022) est un retour aux sources important, comme a pu l'être chaque retour à la composition d'une oeuvre pour piano (Préludes op.1 en 2014-2015, puis le Poème, op.5 en 2016, les Quasi Variazioni op.7 en 2018). La sensation de ressourcement lors de l'écriture pour piano seul vient intimement de mon enfance, où le piano est arrivé dans ma vie dès mes cinq ans. Chaque oeuvre pour piano que j'ai écrite marque un tournant dans mon rapport à la composition, une étape nouvellement franchie. Avec cet op.17, c'est un regard plus distancié et ouvert que j'ai posé sur la structure, le langage, le rapport au temps et à la dissonance. Durant un an, sans contrainte de temps, je suis revenue périodiquement à la composition de cette pièce, sans y toucher parfois pendant des semaines entières. J'y percevais alors des paysages, des couleurs, des instants de vie qui se faisaient écho. Puis, l'obsession revenait et je composais d'une traite un pan entier. La pièce en « cours de composition » vivait à mes côtés. / Piano / Billaudot

Pantomimes, pour piano à 4 mains et dispositif électronique stéréo, est pensé comme un rêve, une déambulation, un parcours initiatique se déroulant entre le moment où l'enfant doit aller dormir et celui où il se réveille. Ces rêves nocturnes, peuplés de personnages divers, fantastiques, grotesques, poétiques, ont une évolution constante, le faisant passer par des pays tantôt merveilleux, tantôt e?rayants, et des états allant de l'apaisement à la passion, de la joie à la peur. Puis lorsque la danse devient furie, vient le moment de revenir à la réalité. L'oeuvre se présente comme une suite de tableaux pensée selon une progression pédagogique, abordable dès la ?n du premier cycle de piano (environ la quatrième année selon les normes usuelles en conservatoire) jusqu'aux niveaux préprofessionnels :La Pantomime n'est pas seulement une évocation musicale, elle est aussi perceptible dans la mise en scène et les modes de jeux demandés aux interprètes, puisque chaque tableau demande à l'un ou l'autre, parfois aux deux, des utilisations non conventionnelles de l'instrument (autres que le jeu sur le clavier). Ainsi transformés en marionnettes, les pianistes investissent alors un matériau sonore total et pourtant uniquement dédié au piano (sans préparation ni autres arti?ces), créant un univers repris et développé par la partie électronique avec laquelle ils dialoguent.Tous les fichiers électroniques nécessaires sont disponibles en téléchargement via notre site www.edu.billaudot.com (versions avec clic pour le travail, en plusieurs vitesses, en quadriphonie pour un concert, player?). Ces fichiers sont à déclencher très précisément lorsque le symbole correspondant apparaît dans la partition. / Piano / Billaudot

Vingt ans après ma première sonate pour flûte et piano Le rire de Saraï, cette deuxième sonate n'est pas sous-tendue cette fois par une narration, son sujet est simplement le plaisir de chanter. Elle se présente en quatre mouvements contrastés, Modéré - Vif - Lent - Très Vif et Joyeux.Le premier mouvement, calme et lyrique, est de forme ternaire. Une douce mélodie se développe en arche et mène à un pont sur la tête du thème. Une deuxième idée commence, haletante, portée par un crescendo passionné. La mélodie du début revient ensuite dans une couleur plus claire, soutenue par de doux carillons au piano.Le deuxième mouvement, le plus développé de la sonate, est très rapide et d'esprit scherzo. Bâti en cinq sections, il commence par le motif principal du mouvement à la flûte, tout en vitesse et légèreté. Le deuxième thème, autoritaire et vertical, est donné par le piano. Une deuxième section, plus lente, rappelle l'esprit du premier mouvement. Puis la course folle reprend alors en combinant les deux premiers motifs. La quatrième section retrouve le calme lyrisme de la deuxième, un instant de suspension du temps avant le retour du vertige de la vitesse qui s'évapore de manière inattendue.Le troisième mouvement, d'un seul tenant, lent et hiératique, est une déploration funèbre qui oppose le minéral du piano au mélismatique douloureux de la flûte, devenue une sorte de aulos grecque. Le cortège passe devant nous, empli de cris douloureux et de sanglots, puis se fond dans la nuit.Enfin, le Final expose au piano un thème d'accords, qui servira de refrain varié, puis la flûte bondit avec deux motifs rythmiques très joyeux. Commence alors une récapitulation de tous les thèmes de la sonate, entrecoupés du thème d'accords. À la fin, un nouveau thème au lyrisme exultant apparaît. Il sera suivi par une coda endiablée sur le thème de refrain devenu frénétique. / Flûte traversière / Billaudot

Suite classique est une oeuvre à part dans l'héritage d'Ihor Shamo, car c'est son seul cycle se rattachant à la musique classique ou baroque, c'est une vision affûtée de la « musique ancienne ». Prélude, Courante et Gigue s'inspirent de la musique française du XVIIe et XVIIIe siècle, une sorte d'hommage à Rameau. Le Menuet et la Gavotte révèlent un sens de l'humour très fin sans jamais entrer dans la vulgarité, les harmonies très classiques se frottant avec des dissonances et des accords très éloignés selon le cercle des quintes. Aria, avec sa mélodie noble qui se déploie sur plusieurs octaves, soutenue par des harmonies riches et suaves, peut faire naître l'image de la vieille ville de Kyiv. Comme toutes les oeuvres d'Ihor Shamo, ce cycle est très raffiné musicalement et pianistiquement. / Clarinette / Billaudot

Ihor Shamo a composé la Suite ukrainienne à l'âge de 23 ans. Ce cycle comporte quatre pièces inspirées du folklore ukrainien. Tout est chanté et merveilleusement harmonisé. L'écriture pianistique d'Ihor Shamo est déjà parfaite et digne de toutes ses oeuvres. Par ailleurs, Vesnyanka est devenue le « tube » des pianistes en Ukraine. Cependant, les trois autres parties lui font concurrence avec la mélancolie, la poésie, ou encore avec plus d'audace dynamique. / Clarinette / Billaudot

Le Concerto slave de Borys Lyatoshynsky est considéré comme l'un des plus grands chefs-d'oeuvre de la musique classique ukrainienne.La singularité de cette oeuvre est d'être entièrement fondée sur les mélodies ou motifs populaires de l'Ukraine et de ses pays voisins. Écrite dans la tradition des grands concertos du XIXe et de la première partie du XXe siècle, cette oeuvre est très personnelle et parfaitement fidèle au style et à l'esthétique du compositeur en raison de ses trouvailles et audaces.La facture pianistique, très virtuose, malgré une difficulté parfois féroce, ne manque pas d'intimité, de richesse et de raffinement. Le dialogue enchevêtré entre le soliste et l'orchestre dans un discours dramaturgique global crée un véritable tableau symphonique. / Piano / Billaudot

Pas de deux pour saxophone soprano, saxophone alto et piano s'inspire de la danse du même nom qui figure dans plusieurs des grands ballets classiques. Cette pièce imite la structure en cinq parties du Pas de deux. Pendant l'entrée, les deux solistes entrent en scène tour à tour pour ensuite danser ensemble pendant l'adage. Les deux variations qui suivent permettent aux solistes de s'exprimer seuls pendant un moment et pour terminer, les danseurs dansent à nouveau ensemble pendant la coda. / Saxophone / Billaudot

Ma Petite musique de nuit fut initialement écrite à la demande de Nicolas Prost pour Saxiana, un ouvrage collectif pour saxophone alto et piano publié par les Éditions Billaudot. Le fait qu'une oeuvre aussi modeste dans son ambition esthétique se trouve numérotée d'un chiffre aussi prestigieux que 111 est un clin d'oeil espiègle à l'Histoire (et à Beethoven, bien sûr). J'aurais pu en effet ne mettre aucun numéro et insérer ce titre, ainsi que les deux suites pour flûte et piano, dans la courte liste de mes oeuvres pédagogiques. J'aurais pu aussi, comme le fit Florent Schmitt, « oublier » le numéro 111 par crainte (religieuse ?) d'avoir à subir une comparaison, forcément cruelle, avec le célèbre opus beethovenien. Au contraire, j'ai saisi l'occasion pour donner un aperçu supplémentaire (faisant ainsi suite à mon opus 69) de la musique que j'écrivais avant l'opus 1 et mettre dans ma liste d'« oeuvres importantes » des pièces qui se proposent humblement de servir de matériel pédagogique à de jeunes instrumentistes. Le troisième mouvement de la Petite musique de nuit est intitulé Flânerie, car il me fut commandé par mon ami Hervé Corre pour une édition du Festival des Flâneries musicales de Reims pour Florent Héau (qui fit un disque remarquable de ma musique pour clarinette) avec Marcella Ruggieri au piano. Voici une version pour saxophone (ou clarinette en si ), violon et violoncelle de cette pièce, dont la première audition par des musiciens de l'Orchestre Philharmonique de Bratislava a eu lieu en juin 2021. J'ai choisi d'ajouter au titre la mention d'opus 111 n° 1 et de publier deux petites suites pour flûte et piano en tant qu'opus 111 n°2 et 3. / Ensemble vents / Billaudot

The New Decade Series provides great synopses of the musical decades, including the most iconic songs from each era presented for Piano, Vocal and Guitar. Songs of the 1950s includes hits from Elvis Presley, Perry Como, Cliff Richard and many more! 1. Ain’t That a Shame [Pat Boone] 2. All I Have to Do Is Dream [Everly Brothers] 3. All Shook Up [Elvis Presley] 4. At the Hop [Danny and the Juniors] 5. Blue Suede Shoes [Elvis Presley] 6. Bo Diddley [Buddy Holly] 7. Bye Bye Love [Everly Brothers] 8. Cara, Mia [David Whitfield] 9. Chantilly Lace [Big Bopper] 10. Diana [Paul Anka] 11. Dream Lover [Bobby Darin] 12. Earth Angel [Crew Cuts] 13. The Garden of Eden [Frankie Vaughan] 14. Give Me Your Word [Tennessee Ernie Ford] 15. Great balls of fire [Jerry Lee Lewis] 16. The Great Pretender [The Platters] 17. The Happy Wanderer (Val-De-Ri Val-De-Ra) [Obernkirchen Children's Choir] 18. Heartbreak Hotel [Elvis Presley] 19. Here In My Heart [Al Martino] 20. Hold My Hand [Don Cornell] 21. Hound Dog [Elvis Presley] 22. I Believe [Frankie Laine] 23. I Need Your Love Tonight [Elvis Presley] 24. I’ll Be Home [Pat Boone] 25. It Doesn’t Matter Anymore [Buddy Holly] 26. It’s All In the Game [Tommy Edwards] 27. It’s Only Make Believe [Conway Twitty] 28. Jailhouse Rock [Elvis Presley] 29. Just Walking In the Rain [Johnnie Ray] 30. Lipstick On Your Collar [Connie Francis] 31. Little Darlin’ [Diamonds] 32. Little Things Mean a Lot [Kitty Kallen] 33. Living Doll [Cliff Richard and the Shadows] 34. Magic Moments [Perry Como ] 35. Mambo Italiano [Rosemary Clooney & The Mellomen] 36. Maybe Baby [Crickets] 37. Memories Are Made Of This [Dean Martin] 38. Mona Lisa [Conway Twitty] 39. My Prayer [The Platters] 40. No Other Love [Ronnie Hilton] 41. Oh! My Pa-pa (Oh Mein Papa) [Eddie Calvert] 42. Peggy Sue [Buddy Holly] 43. (You’ve Got) Personality [Anthony Newley] 44. Peter Gunn [Duane Eddy] 45. Pretend [Nat King Cole] 46. Put your head on my shoulder [Paul Anka] 47. Que Sera, Sera (Whatever Will Be, Will Be) [Doris Day] 48. Rose-Marie [Slim Whitman] 49. Sea of Love [Marty Wilde] 50. See You Later, Alligator [Bill Haley and His Comets] 51. Shake, Rattle and Roll [Bill Haley and His Comets] 52. Singing the Blues [Guy Mitchell] 53. Sixteen Tons [Tennessee Ernie Ford] 54. Smoke gets in your eyes [The Platters] 55. Splish Splash [Charlie Drake] 56. Stupid Cupid [Connie Francis] 57. Such a Night [Johnnie Ray] 58. Tammy [Debbie Reynolds] 59. Teddy Bear [Elvis Presley] 60. Tequila [The Champs] 61. That’ll Be the Day [The Crickets] 62. That’s Amore (That’s Love) [Dean Martin] 63. Three Coins In the Fountain [Frank Sinatra] 64. Volare (Parish Version) [Dean Martin] 65. Wake Up Little Susie [Everley Brothers] 66. Wear My Ring Around Your Neck [Elvis Presley] 67. What Do You Want to Make those Eyes At Me For [Emile Ford and the Checkmates] 68. Where Is Your Heart (The Song from Moulin Rouge) [Mantovani] 69. A White Sport Coat (And a Pink Carnation) [King Brothers] 70. Who’s Sorry Now [Connie Francis] 71. Why Do Fools Fall In Love [Frankie Lymon & The Teenagers] 72. A Woman In Love [Frankie Laine] 73. You Belong to Me [Jo Stafford] 74. Young Love [Tab Hunter] / Piano voix guitare / Hal Leonard

Clara Schumann's Romantic Piano Music.This first volume contains: Three Preludes and Fugues op. 16 Variations from a theme about Robert Schumann op. 20 Romance Gminor op. 21/3 / Piano / Barenreiter

Synérèse de Michaël Levinas est une œuvre émouvante et sombre, dont l’atmosphère si particulière laisse surgir des motifs évasifs et courbants, parfois dans le dédoublement des registres, qui se dissolvent presque aussitôt apparus, souvent séparés par de profondes respirations. Il ne s’agit pas ici de fusion de voyelles mais de sons, de notes contiguës les unes aux autres, libérées à regret et se fondant les unes dans les autres, les sons des larmes nous dit le compositeur. Un très bel ouvrage !Jany Campello / Piano / Lemoine

ENESCO GEORGES - SYMPHONIE CONCERTANTE OP.8 - VIOLONCELLE & PIANO / Violoncelle / Enoch