PERU, Jean-LouisJean-Louis PERU
France France, PARIS
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Partitions Chorale Choeur SATB, Orchestre Jean-Louis PERU
PERU, Jean-Louis: XXVII Rue des Bas Clos Op.71

XXVII Rue des Bas Clos Op.71
Op.71a Mélodie pour Voix H&F et Orchestre
Jean-Louis PERU


Choeur SATB, Orchestre
Niveau :
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Compositeur
Arrangeur
Editeur
Jean-Louis PERU
Jean-Louis PERU (1939 - )
Instrumentation

Chœur SATB, Orchestre

Genre

20eme siecle

Auteur/Parolier:Victor Hugo
LangueFrançais
Date2006
Droit d'auteur Copyright © JLPe-Music
Mélodie sur le poème n°XXXVII de V.Hugo (tiré des Quatre Vents de l'Esprit)
Ajoutée par jeanlouis-peru, 17 Nov 2011

PAROLES
VICTOR HUGO Poème N° : XXXVII - des Quatre vents de l?esprit

Je suis haï. Pourquoi ? Parce que je défends
Les faibles, les vaincus, les petits, les enfants
Je suis calomnié. Pourquoi ? Parce que j?aime
Les bouches sans venin, les c?urs sans stratagème.
Le bonze aux yeux baissés m?abhorre avec ferveur,
Mais qu?est-ce que cela me fait, à moi rêveur ?
Je sens au fond des cieux quelqu?un qui voit mon âme ;
Cela suffit. Le flot ne brise point la rame,
Le vent ne brise pas l?aile, l?adversité
Ne brise pas l?esprit qui va vers la clarté.
Je vois en moi l?erreur tomber et le jour croître ;
Je sens grandir le temple et s?écrouler le cloître.
Rien de fermé. Le ciel ouvert. L?étoile à nu.
L?idole disparaît, Dieu vient. C?est l?inconnu,
Mais le certain. Je sens dans mon âme ravie
La dilatation superbe de la vie,
Et la sécurité du fond vrai sous mes pas.
L?abri pour le sommeil, le pain pour le repas,
Je les trouve. D?ailleurs les heures passent vite.
Quelquefois on me suit, quelquefois on m?évite ;
Je vais. Souvent mes pieds sont las, mon c?ur jamais.
Le juste, -- hélas, je saigne, où sont ceux que j?aimais ? ?
Sent qu?il va droit au but quand au hasard il marche.
Je suis, comme jadis l?antique patriarche,
Penché sur une énigme où j?aperçois du jour.
Je crie à l?ombre immense : Amour ! Amour ! Amour !
Je dis : Espère et crois, qui que tu sois qui souffres !
Je sens trembler sous moi l?arches du pont des gouffres ; Pourtant je passerai, j?en suis sûr. Avançons.
Par moments la forêt penche tous ses frissons
Sur ma tête ; et la nuit m?attend dans le bois des traîtres ;
Je suis proscrit des rois, je suis maudit des prêtres ;
Je ne sais pas un mois d?avance où je serai
Le mois suivant, l?orage étant démesuré ;
Puis l?azur reparaît, l?azur que rien n?altère ;
Ma route, blanche au ciel, est noire sur la terre ;
Je subis tour à tour tous les vents de l?exil ;
J?ai contre moi quiconque est fort, quiconque est vil ;
Ceux d?en bas, ceux d?en haut pour m?abattre s?unissent ;
Mais qu?importe ! parfois des berceaux me bénissent,
L?homme en pleurs me sourit, le firmament est bleu,
Et faire son devoir est un droit. Gloire à Dieu ! !

13 Décembre1874
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